Bonjour, je commence sur un coup de tête un recueil sur Naruto. Ne vous attendez pas à une publication régulière, ce sera au grès de l'inspiration. Mon but est de suivre au plus près le canon et je ne suis pas contre les suggestions sur le sujet. Ce sera généralement autour des 300 mots. Ici cela se passe entre la mort de Kushina et celle de Mikoto. Bonne lecture ! Maneeya.

Mikoto presque face à Naruto

Elle avait toujours du mal à regarder ce jeune garçon. Il était du même âge que son fils. Il avait la fierté de ceux à qui on a dit que pleurer était un truc de mauviette. Néanmoins, il était toujours seul. Et pour peu qu'il n'y ait personne autour de lui, il avait l'air endeuillé.

Quant à la femme de Fugaku, elle ressentait de la culpabilité.

Il avait le même âge que son fils. Elle avait été amie avec ses parents, surtout avec sa mère. Il aurait très bien pu être ami avec Sasuke c'était d'ailleurs ce qu'elle avait souhaité à un moment. Alors pourquoi n'allait-elle pas rejoindre l'enfant qui se balançait seul sur cette vieille balançoire ?

Il lui arrivait quand elle était perdue dans ses souvenirs de penser au petit garçon. Est-ce qu'il allait bien ? N'était-il pas trop triste sans ses parents ? Est-ce qu'il mangeait bien ? Elle n'allait jamais vérifier. Elle préférait rester loin, assez loin pour qu'il ne la voit pas.

Quand elle entendait son nom au cours d'une discussion, elle tendait l'oreille. De temps en temps, lorsqu'elle parlait avec son fils, elle évoquait son nom. Elle ne faisait pas plus.

Entre être orphelin et être affilié au clan Uchiha, elle ne savait pas ce qui était le mieux pour lui.

Sa famille à elle se distendait. Et elle était incapable de faire quoi que ce soit pour arranger les choses. Son mari ruminait sa vengeance. Son fils aîné jouait avec le feu. Et elle n'était même pas sûre de parvenir à protéger son petit dernier.

Les gens murmuraient quand elle passait. Ils souriaient. Ils étaient heureux de voir le noble clan Uchiha déchu. Et bientôt tout exploserait.

Cela ne servait à rien d'apporter une victime de plus à l'équation. Et de toute façon, elle n'était pas capable de le rejoindre.