Seiji=double de bakura
« ça fai lonten kjai pa vu ton frer, va bien ? »
« oui. Il devrait venir me voir dans la semaine. Ça fait déjà un mois que je n'l'ai pas vus. »
« oué, ça doi etre chian pour toi
Enfin, c pas kool koi… »
« J'vais m'coucher, à demain matin »
« pa dsouci ! Oyasumi ! »
Bakura posa son portable sur le bureau et s'étira un grand coup avant de se lever pour aller boire un verre d'eau. Bakura, c'était un drôle de prénom mais ça lui allait bien. Il était grand, un mètre soixante seize, pour être exact. Ses beaux cheveux blanc, longs, en pagaille, entourait son visage aux couleurs pâle. Il avait toujours était d'une pâleur semblable à la neige. Bientôt il fêterait ses dix-huit ans, cela lui tardait plus que tout. Il allait être majeur, il allait pouvoir partir de chez lui, abandonner son père et rejoindre son frère. Cette idée lui donna un léger sourire lorsqu'il y pensa en faisant son lit avant de s'y glissait.
-Bakura ! Ça vas ?
-Salut Kisara. Je vais bien et toi ?
-Tranquille, comme d'habitude ! Alors, heureux de le revoir bientôt ?
-Oui !
Kisara avait, tout comme lui, les cheveux blancs et un teint pâle. C'était la fille du directeur du lycée, celui où ils allaient. Tout deux finissait leur année dans cette établissement, il était sûr qu'aucun des deux n'allaient redoubler. Apres avoir échangé quelques paroles, ils allèrent rejoindre le reste du groupe qui se trouvait sans doute dans le hall de l'établissement.
Ces autres là étaient composaient de deux filles et quatre garçons. Il y avait Seto, le petit ami de Kisara, Mai, la meilleure amie de Joey qui était présent pour une rare fois, Anzu, la petite amie de Yugi, qui lui était toujours là, à l'inverse de ses meilleurs amis Joey et Tristan. Tout ce petit monde faisait un brouhaha pas possible dans les couloirs, à dire des bêtises, faire les imbéciles, à se chercher les uns et les autres. En faite, il n'y avait que Bakura qui était plutôt sage. Avant il aurait agit comme eux, bêtement, sans se demander pourquoi, à narguer lui puis elle, à poussait celui-là sur celui-ci. Mais maintenant, et ce depuis déjà plusieurs années, presque six, il avait sombré dans une sorte de bulle. Il ne faisait plus vraiment attention aux autres. Il pensait à longueur de journée. Sauf exception les jours comme celui-ci où il savait qu'il n'allait pas être seul le web end qui arrivait, dans trois jours. Il blaguait, il rigolait, il s'ouvrait aux autres dans des moments d'excitation comme celui-ci !
-Toi, tu vas voir ton frère, non ? demanda Seto, un peu plus grand que lui, cheveux marron et allure de chef, ce qu'il était presque, puisqu'il dirigeait pratiquement la société de son père, la KaibaCorporation.
Pour répondre il fit un large sourire, ce qui indiquait tout de suite que la réponse était positive.
-Et ta petite sœur ? Elle va bien ?
-J'en ai aucune idée. On ne se parle pas, tu sais bien. Elle ne m'apprécie pas…
Mai s'était souvenu de cette petite fille qu'elle avait vue un jour. Cette petite fille blonde, tout comme elle, qui suivait partout le double de son ami Bakura. Mais cela remontait à déjà deux ans. Elle devait avoir dix ans maintenant.
« J'arrive vendredi après-midi frérot »
« C'est génial, tu viens plus tôt ^^ on va pouvoir s'éclater, je n'ai pas cours l'après-midi ! »
« Je sais, c'est pour ça que je viendrais à midi, je te rejoindrais à la gare, comme d'hab. »
« Super ! À Vendredi Seiji ! »
« No soucis »
Il était rare qu'ils puissent communiquer par messages, par appel, par e-mail, même par lettre. Ils étaient vraiment séparés.
Le mercredi et le jeudi passèrent rapidement, si vite que Bakura avait l'impression de ne pas avoir vus son père de la semaine. Le vendredi était là, il était enfin là.
-Alors, c'est aujourd'hui qu'il arrive ? Pas trop excité ? Lui demanda Kisara en le voyant arrivait le matin.
-Si tu savais comme je suis content ! Ça fait trop longtemps qu'on ne s'est pas vus ! Seiji me manque horriblement !
-Tu veux que je t'accompagne à la gare ? Ça te fera passer le temps un peu plus vite ?
-Si tu veux, ça ne me dérange pas !
-Promis, dés qu'il arrive je me sauve !
Midi sonna au lycée et un troupeau d'élèves quittaient les lieux, avec parmi eux Bakura et Kisara qui allaient gaiement au centre-ville.
En à peine dix minutes ils arrivèrent dans la gare centrale de Domino. Par habitude, le jeune homme s'assit sur le même banc qu'à chaque fois qu'il attendait, impatient, que son frère apparaisse sur le quai. Il lui tardait de le revoir enfin !
-Il arrive pour qu'elle heure ?
-Dans dix minutes, avec le train de midi vingt-cinq. Au premier quai.
Ils passèrent ainsi un bon moment à discuter de toute de rien, il était bientôt vingt-cinq, mais le train avait, comme à son habitude, dix minutes de retard, alors la discussion prit de l'ampleur jusqu'à ce que la voix masculine de la gare résonne sur les quais.
« Le train 54853 en destination de Domino Gare Central arrive. Veuillez faire attention à l'arrivée du train 54853. »
Sur le côté droit le train apparaissait au loin. Il s'approchait rapidement, et en trente seconde il fut là, s'arrêta dans un cri strident, obligeant Kisara à se boucher les oreilles avec ses mains.
-Quel bruit affreux ! Cria t elle sans même que Bakura ne comprenne tous les mots.
Une quarantaine de passagers descendirent des wagons, passant devant les deux jeunes qui s'étaient levés pour tenter d'apercevoir celui qu'ils étaient venu chercher. Seulement voilà : déjà tous les passagers étaient partis, il ne restait personne et le train départait déjà après l'annonce de la voix. Le quai se vidait, il ne restait plus qu'eux deux et quelques personnes attendant probablement le train suivant.
-Tu es sûr qu'il prenait ce train là ?
-O-oui… Il n'y en a pas d'autre avant quatorze heures.
-Il est peut être descendu à l'arrêt d'avant !
-C'est pas possible.
Soudain, en quelques secondes, Bakura crut voir le monde s'effondrait sur lui-même. Il se sentait affreusement seul, abandonné. L'idée de se mettre en colère ne le traversa même pas, il resta simplement le regard parterre, la tête basse, brisé de l'intérieur. Même les larmes se refusaient de couler. Son frère qu'il n'avait pas vus depuis plus d'un mois, son frère qu'il attendait avec tant d'impatience. Et il n'était pas là. Il n'était pas là.
-Il n'est pas là… !
Cela semblait improbable, jamais son frère ne se serait débiné devant une occasion pareille.
Alors que la tristesse submergeait Bakura, Kisara décida de l'accompagner dans les rues piétonnes pour lui changer un peu les idées. Mais aussitôt que quatorze heures s'approchée il voulut repartir à la gare dans l'espoir d'apercevoir son frère avec seulement du retard. Comme ils n'avaient aucun moyen de communiquer, du moins, du côté de son frère, aucun des deux ne pouvait savoir ce que faisait l'autre.
Mais quand le train, passa, et qu'il n'apportait pas la personne attendu, l'espoir fut vain et Bakura renonça d'attendre. Alors il parti avec Kisara, faire à nouveau le tour de la ville. Elle avait beau le consoler, il ne pouvait pas s'enlever de la tête l'idée que son frère aurait pu l'abandonner. Apres tout, à chaque fois qu'il venait, il se faisait disputer par son père, puis par sa mère au retour. Sans oubli leur tigresse de petite sœur.
Aussi, au bout d'un long moment, ça les emmena à ce dire au revoir, Kisara et Bakura se séparèrent. Bakura rentra donc chez lui, seul, la nuit n'était pas encore tombée, puisque le temps était déjà dans le printemps, la nuit tombée lentement, il n'était que vingt heure. Les lampadaires s'alignés durant son chemin le long de la route. Lorsqu'il traversa le parking de l'immeuble où il vivait avec son père, il se rappela, en voyant que la voiture ne se trouvait pas là, qu'il était de nuit aujourd'hui et qu'il rentrerait probablement qu'à six heures du matin. Cela lui laissait le champ libre pour passer la soirée vautrait dans son lit à se lamenter sur lui sur l'absence de son frère.
Il ouvrit la porte de l'immeuble et monta les trois étages le menant à son palier de résidence. Soudain, ça tristesse s'évapora lorsqu'il reconnut cette silhouette assis le dos contre la porte de l'appartement.
-T'en a mit du temps ! Tu veux m'faire crever de froid ou quoi ?
-Seiji ! Qu'est ce que… ?!
Le Seiji en question se releva se retrouvant face à face avec son miroir. En effet, Bakura et Seiji étaient semblable, et pour cause, puisqu'ils étaient frères jumeaux !
Prit d'émotion, le cadet, étant Bakura, laissa perler ses quelques larmes qu'il retenait depuis le début de l'après midi, et sauta au cou de son frère. On pouvait s'apercevoir qu'il était légèrement plus petit que Seiji. Celui-ci d'ailleurs, n'était pas vraiment identique avec l'autre. Il avait des traits plus dures, la peau plus foncé, les cheveux un peu moins long et dressés, c'est yeux marron était plus sombre encore que son frère. Il serra celui-ci fort dans ses bras, enfin du moins, aussi fort qu'il pouvait car il semblait avoir du mal à lever son bras droit.
- Tu ne m'en voudras pas, j'ai oublié les clefs. Et tu sais bien que je n'ai pas de portable.
-Bien sûr. Pourquoi tu as autant de retard ? Et pour quoi tu es là ? T'as pas prit le train ?
Bakura ouvrit la porte et fit entrer son frère. Lorsqu'il alluma la lumière du salon il se rendit compte de la manche déchirait de son bras droit.
-Qu'est ce que tu t'es fais ? Pourquoi tu es blessé ?
En effet, le tissu semblait rougit par du sang. Seiji s'assit sur le canapé et souffla un grand coup.
-Ha ! La chance que le vieux soit pas là ! Je te donne pas de nouvelle de mon côté, par ce que c'est grâce à cette garde que j'ai pas pu prendre le train. Ça lui suffit de me colles en passion, il faut aussi qu'elle t'enlève à moi ! Elle le paiera crois moi !
Le cadet resta sage, debout, immobile, se contenta de regarder son jumeau qu'il n'avait pas vus depuis trop longtemps. Il détestait être séparé de lui, d'ailleurs il n'avait jamais accepté ça.
-Ben ? Qu'est ce que t'as ? Tu bug ?
-…Excuse-moi…
-J'ai fugué…
-Quoi ?!
-La mère veut pas m'laisser te voir, j'ai trouvé ça degueu, alors j'me suis barré, j'suis venu ici en stop, depuis Lyseria. Autant te dire que c'était pas pratique. Mais j'y suis arrivé, bien que avant de partir j'ai dû faire une p'tite courses poursuite, j'me suis prit une voiture sur le côté, elle ma peté le bras droit j'crois, enfin… j'ai une balafre quoi…
Seiji stressait. Il ne voulait pas inquiéter son double, il ne voulait pas le voir pleurer à cause de lui, c'était arrivé bien trop souvent autre fois. Alors il stressait. Il disait tout ce qui lui passait par la tête, bien qu'il fasse plus le contraire de ce qu'il voulait faire réellement, car ça ne rassurait en rien son frère. Pourtant celui-ci sembla ne pas calculer pour autant tout le blabla qui sortait de la bouche de son frère.
-Hé ! Baku ! Tu m'écoute ? Qu'est ce que tu as ?
Enfaite, il avait en effet « bugué », sur la simple première phrase : « veut pas m'laisser te voir ». Leur mère voulait les séparés, eux, des jumeaux, déjà qu'ils se voyaient à peine tout les mois et que ça leur était insupportable, elle voulait les séparer pour de vrai !
Seiji se leva et vint prendre son frère dans les bras, il le pressa contre sa poitrine aussi chaleureusement qu'il lui était possible. Cette sensation lui avait manquée, tellement manquée…
-Pourquoi… ? Qu'est ce que tu as fais encore ?
-J'ai rien fais. Elle veut juste pas nous voir ensemble. C'que je comprends pas, c'est qu'elle nous déteste autant l'un que l'autre, alors pourquoi me garder moi ? Je sais pas… J'veux même pas savoir, j'veux juste toi.
Ils mangèrent tôt ce soir là. D'habitude ils mangeaient toujours après un bon film d'action ou après une partie prenante d'un jeu vidéo sur la Xii. Mais ce soir là, ils avaient juste partagé un peu de tendresse l'un pour l'autre, pour finalement se retrouver devant la télévision avec de dessins animés pour enfants. Ils mangeaient deux hamburgers chacun.
- Tu ne sais pas comme c'est gonflant d'être dans un lycée où y a que des gars ! On voit pas une seule fille de toute la semaine ! Enfin, pour tout le mois pour moi, puisque je suis pensionnaire au mois maintenant.
-Je croyais que tu t'en fichais des filles.
-oué, c'est trop casse-pieds, faut les satisfaire sans arrêt, et en plus, la plupart du temps, elles sont trop débiles. Suffirait que je te parle et elle dirait que j'l'a trompe !
Bakura rougit légèrement à l'allusion que venait de faire son frère. Apres tout, ils étaient proche malgré tout, toujours ensemble à la moindre occasion. Cette allusion ne fit pas le même effet à celui qui venait de la dire. Lui ce contenta de réfléchir un peu sur ses propos et considéra la chose d'un peu plus prés.
-Et toi, tu sors avec Kisara maintenant ?
-Moi ? Non, bien sûr que non. Je ne suis avec personne, en plus elle est avec Seto maintenant.
-Ha ! Ce bon vieux Seto. Mais…ça veut dire que tu n'es pas intéressé non plus par les filles qui te tournent pourtant autours.
-Je ne suis pas spécialement apprécié… Au contraire, on m'évite pas mal tu sais…
-Tu es p't'etre gay, sorti alors d'un ton stérile.
Il ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais il se sentait l'envie de provoquer son frère, s'essayer de lui faire avouer quelque chose, de lui faire dire les choses qu'il avait envie d'entendre. Mais ne risquait il pas de casser les liens entre eux ? Dire une chose pareille, c'est dur à recevoir lorsqu'on est jumeau, qui plus est deux frères. Etre gay dans une situation pareille… Mais pourquoi ne pas concevoir la chose ?
- Heu…Je n'en ai aucune idée… Apres tout je ne suis jamais sorti avec une fille.
Et en plus, Bakura rallonger la perche. Attendait-il-lui aussi quelque chose de ses paroles ?
Soudain, Seiji posa son assiette qu'il avait jusque là dans les mains. Il souffla un grand coup, serra son pantalon sur ses jambes. Il s'apprêtait à faire un aveu crucial, cela se voyait dans ses yeux.
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Tu fais exprès de me provoquer, c'est ça ?
Il se retourna vers lui, un sourire sadique sur les lèvres, le regard profond, comme un fauve s'apprêtant à sauter sur sa proie. Ce n'était pas pour autant que celle-ci s'enfuit.
-Te provoquer pour quoi ? J'ai fais que répondre honnêtement à ta question. On s'est juré de parler franchement être nous, non ?
-Oué… Alors j'vais être franc aussi. Apres tout je pense pas que tu m'en voudrais pour quoi que ce soit. T'as toujours été l'ange et moi le démon après tout.
-T'es pas un démon arrête avec cette histoire, maman sait pas ce qu'elle dit, et tu l'sais très bien.
-Tu sais, ça fais un mois entier que j'ai passé dans ce putain de lycée. Le quart des pensionnaire logé comme moi ont laissé tomber les filles et sont gay depuis longtemps. Et à vrai dire, au début j'étais écœuré de voir ça, deux gars qui s'embrasse… ça me répugnait… Mais maintenant j'me suis habitué…Et… Baku…
Face à son frère il avait toujours était semblable, stressé, nouer de l'intérieur, parler de choses comme ça le rendait toujours anxieux, il ne savait pas forcement comment il allait réagir… Finalement il abandonna son aveu et préféré baisser le regard tout en murmurant un « en faite laisse tomber ». Pourtant, ce n'était pas ce que souhaitait son frère, si bien que celui-ci passa sa main dans les cheveux de son double tout en le rapprochant de lui en lui faisant pression dans le dos.
-Seiji, tu n'es pas obligé de me l'avouer si tu ne veux pas… Mais pour moi c'est clair depuis longtemps. On n'est pas nait jumeau et siamois pour rien.
-Baku… ! Je… !
Ce fut à son tour de pleurer. Et à chaudes larmes. Il pleurait tout ce qu'il n'avait pas pu pleurer durant ces longues années séparé de son frère. Il se soulageait enfin, il pouvait respirer mieux désormais.
Plusieurs dizaines de minutes étaient passées.
-Demain matin je vais me faire virer d'ici dés que le vieux vas rentrer. Il va me renvoyer là-bas.
-Non, tu resteras là. Il n'a rien contre toi, tu le sais bien.
-Pas contre moi mais t'inquiète pas qu'il est déjà au courant de ma fugue. Il va me renvoyait sois en sûr. Je ne suis pas sous sa garde, mais sous celle de cette garce !
-Seiji…, dit doucement Bakura en tentant de le calmer un peu.
-Je ne pourrais sans doute plus te voir avant ma majorité… Je ne veux pas me séparer de toi… Pas si longtemps… !
-Et si je te donnais quelque chose qui te ferais attendre ?
-Tu m'fais rire ! Dans ce cas là c'est toi qu'il faudrait me donner !
-ça peut s'arranger…
C'était la première fois que Bakura parlait avec de tel sous entendu, et pourtant il était clair que c'était une provocation de plus. Seiji s'amusa alors à continuer ce petit jeu, après tout, c'était probablement la dernière fois qu'il le verrait avant un long moment.
-Dans ce cas là il faudrait un lit, c'est plus confortable qu'un canapé, non ?
-Qui a dit que je parlais de ça ?
-Qui vient de faire ce sous entendu ?
Sur ce, Seiji se rapprocha du visage de son double pour finalement poser ses lèvres contre les siennes, d'abord furtivement, puis finalement il l'embrassa amoureusement, ajoutant même sa langue dans le baiser. L'aîné éloigna son visage pour pouvoir mieux l'admirer. Les yeux emplies de tendresse ne demandaient qu'une suite, si bien qu'il passa sa main droite, pourtant endolori par le choque qu'il avait eu lors de l'accident, sous le boxer de son frère, au bas de son dos.
-S-Seiji… !
-Attendre le moi de septembre, je ne pourrais pas te voir, je serais surveillé 24h/24, loin de toi… J'vais en mourir…
-Dis pas ça… !
-Alors…Laisse moi au moins ce plaisir… !
-Mais…Seiji… !
-Promet moi au moins que j'aurais le droit la prochaine fois que l'ont se verra. S'il te plaît !
-Je te le promets…
Ils s'en arrêtèrent donc là.
Ils passèrent la nuit ensemble, dans le lit de Bakura, comme d'habitude, l'un collé à l'autre. Ils étaient paisible malgré qu'ils savaient que le matin même ils allaient être séparés pour longtemps. Ils connaissaient leur mère si bien qu'ils ne doutaient pas sur le fin mot de l'histoire.
Leur père rentra vers quatre heure, plus tôt que prévu. Puis à Neuf heure il vint réveiller les deux ados.
-Seiji, tu dois rentrer chez toi, déclara t il lorsque les deux sortaient de la chambre.
-Pourquoi il n'a pas le droit de rester ici, papa ?!
-C'est votre mère qui veut ça. Je n'ai la garde que de toi Bakura, ce n'est pas ma faute, et je ne peux rien n'y faire. C'est comme ça jusqu'à votre majorité. Il faudra s'y faire.
Bakura voulut répliquer mais son frère l'en empêcha.
