Les personnages ne m'appartiennent pas, ce sont ceux de Mme Rowling.
Bonne lecture, je reposte les chapitres relus et corrigés.
Hermione Granger venait d'avoir 17 ans, elle était devenue plutôt jolie à regarder. Enfin, elle l'avait toujours été mais elle se cachait et cette année, Hermione avait décidé de se montrer telle qu'elle était.
Depuis la séparation de ses parents, l'atmosphère était tendue, sa mère rentrait tard et sentait l'alcool et le tabac. Hermione l'évitait le plus possible et sautait parfois un repas pour ne pas la voir. Cela faisait un mois qu'elle n'avait pas de nouvelles de ses amis, la jeune femme aurait aimé leur parler de ce qui se passait. C'était avec une grande impatience qu'elle attendait la semaine suivante pour aller au terrier. Ginny lui avait dit qu'elle allait adorer la nouvelle décoration de sa chambre, mais pour le moment, la Griffondor devait tuer le temps et décida d'aller sur le Chemin de Traverse.
Le monde magique semblait en ébullition aujourd'hui, Hermione interrogea alors une vieille femme qui lui montra le journal :
« La prison d'Azkaban attaquée, de nombreux mangemorts en fuite, dont le plus célèbre : Lucius Malefoy »
« Oh non ! Harry est en danger ! Je vais rentrer à la maison et lui envoyer une lettre pour être sûre qu'il va bien. »
Elle commença à courir quand soudain elle heurta une personne encapuchonnée, se retrouvant ainsi étalée de tout son long sur ce qui lui semblait être un jeune homme.
« Hm, bien musclé, pensa-t-elle. Euh je suis désolée, j'étais pressée.
-Aie, non c'est moi pardon, je ne regardais p… Granger ?!
-Malefoy ?!
-Je sais bien que personne ne résiste à mon corps, mais dégage de là Granger, je veux pas tomber malade à cause de tes microbes de sang de bourbe.
-Si tu pense que « ton corps » est parfait et bien détrompe toi, j'ai vu bien mieux, lui dit-elle acidement.
-Peu m'importe avec qui tu couches Granger, dégages de là, je suis pressé.
-Très bien, moi aussi.
-Ah et … Granger ?
-Quoi ?
-Je retire ce que j'ai dit, je ne m'excuse pas au près de toi.
-Espèce de sale … Hm !
Le Serpentard lui mit la main sur la bouche et lui intima de se taire.
« Granger, je te prierai de te taire et de faire attention à ce que tu dis, souffla-t-il. »
Leurs regards se croisèrent et elle vit une petite lueur amusée dans les yeux gris métallisés du jeune homme. Leur petite scène avait durée assez longtemps pour attirer une masse de personnes se demandant ce que faisait deux adolescents en pleine rue collés l'un à l'autre.
« On, euh… devrait s'arrêter là, dit la lionne après avoir écartée la main de son rival.
-Tu as raison, à cause de toi je risque de me faire repérer…
-Pourquoi ?
-Ce ne sont pas tes affaires Granger ! »
Malefoy Jr remit sa capuche et s'éloigna d'un pas rapide, plantant ainsi la jeune femme.
« Moi qui pensait qu'il avait peut-être changé pendant les vacances. Eh bien je me suis trompée. »
Après être rentrée chez elle, elle écrivit une lettre à son ami pour se rassurer. Il n'était que 18 heure, sa mère rentrerait dans une heure, saoule, comme à son habitude. Elle se fit vaguement à manger, prit sa douche, prépara ses affaires et alla se coucher.
Malefoy transplana jusque chez lui, il avait peur, ce genre de peur qui vous serre la gorge, vous engourdi les muscles. Il venait de voir son père à la fenêtre, le regard dur et ce sourire si typique des Malefoy. Le jeune homme rentra et vit des tâches de sang sur le sol, il regarda plus loin et aperçu une femme, blonde, étendue par terre, le visage tuméfié et en sang.
« Mère ! Vous allez bien ?
-Drago … ? Fuis.., je t'en pris…
-Non, jamais je ne vous abandonnerai.
-Drago ! Eloignes toi de cette catin !
-Ne parlez pas d'elle ainsi !
« Endoloris »
Drago ferma les yeux, il était habitué à subir ce sort, depuis tout petit il avait été formé à haïr, à obéir et à devenir un mangemort. Lorsqu'il fût frappé par le sort, il tomba à terre et ne broncha pas il repensait à des moments heureux de son enfance. Peu de gens le savaient mais le jeune homme en avait eu avec sa mère, il se souvient lorsqu'elle et lui avaient fait un gâteau au chocolat. Jamais il ne pu goûter à ce plat, son « père » était entré en faisant claquer les portes de la cuisine, ce dernier fit valser la pâtisserie et emmena le petit garçon dans les cachots du manoir. L'enfant passa une semaine à boire une gorgée d'eau et à manger un petit bout de pain rassis par jour. Le pire était les souffrances occasionnées par les sorts interdits. A partir de ce moment là, Drago dût grandir, grandir pour survivre.
