Bonjour, j'ai tenté de tenir compte des remarques qui m'ont été faites pour m'améliorer. Cette fois, je m'attaque au couple AceXMarco, que j'apprécie beaucoup. C'est plus gimauve que mon premier écrit (dû à l'était dans lequel j'étais lorsque l'idée à germer dans mon esprit) mais j'espère que ça plaira quand même :)

Svp, lisez et soyez indulgents...


On y était ! A deux doigts ! Et pourtant, ce que je vois est inconcevable. Comment en est-on arrivé là ?

Le corps de Portgas D Ace, agonisant dans les bras de son frère était une vue qui insupportait le premier commandant. Il ne comprenait pas ce qui se passait, ne voulait pas comprendre…

Ce petit jeune qui n'avait pas froid aux yeux, il s'en souvenait comme si c'était hier.

Le petit avait tenté de s'en prendre à Père et, pourtant, on l'avait soigné. Il était hargneux et buté mais, déjà à cette époque, quelque chose en lui m'attirait.

Peut-être son insolence qui lui était procurée par sa jeunesse ou son excitation de l'aventure nouvelle.

Tant de fois il avait tenté d'attenter à la vie de Père et tant de fois il avait fallu aller le repêcher. C'était désespérant.

Le jour où on lui annonça qu'il était libre de reprendre sa route, je ne sais pourquoi, mais j'avais senti un pincement au cœur. En fait, je m'y étais attaché à ce petit feu follet… Je ne voulais pas le voir partir, lui et sa bonne humeur contagieuse.

Pour mon plus grand bonheur, il décida de reste parmi nous. Pour son arrivée, on avait organisé un grand repas. Tatch avait dû se surpasser pour remplie l'estomac de ce glouton ! A croire qu'il avait un puit sans fond à la place de l'estomac…Mes yeux ne l'avaient pas quitté un instant… Pas un seul… Je me souvenais de tous ses faits et gestes. Je n'ai rien dit… Rien fais non plus…

Je l'ai vu grandir, mûrir, devenir plus fort mais gardant toujours son âme de grand enfant et son assurance arrogante.

Cette manie qu'il avait pris de toujours se balader torse nu, laissant apparaitre aux yeux de tous ce torse qui s'était merveilleusement développé et affichant avec fierté la marque de Père, était des plus insupportable. Pas que cela me déplaisait, loin de là…mais c'était tellement tentant ! Avait-il seulement conscience de l'effet qu'il produisait en moi !

Non, certainement pas, bien sûr… Qu'est-ce qu'un jeune homme aussi séduisant pourrait en avoir à faire de moi.

Un soir où toute la flotte de Barbe Blanche s'était réunie, Ace participa à un concours stupide du plus gros buveur (il aurait dû choisir le plus gros mangeur !), alors qu'il n'a jamais tenu l'alcool. Désespérant …

Assurément, il finit très vite saoul et commença à divaguer. Ayant pitié, je décidai de la raccompagner, ou plutôt de le trainer, jusqu'à sa chambre.

Il ne savait plus ce qu'il faisait et, alors que je voulus ouvrir la porte de sa cabine, il posa sa main sur mon avant-bras, stoppant tous mes mouvements.

Je pouvais sentir son souffle sur ma nuque et l'odeur, plutôt prononcée, de l'alcool envahir mes narines.

Posant son autre main sur mon torse, il me susurra :

« Je t'ai toujours admiré…T'es un modèle ! »

Ses paroles me firent rougir. Comment le regarder en face si toutes sortes de scénarios plus osés les uns que les autres me traversaient l'esprit alors que ses pensées à lui étaient pures !

« Pourtant, continua-t-il, je ne peux pas m'empêcher de ne pas admirer que ton esprit ou ta force mais aussi ta démarche assurée et ce corps si bien bâti. J'aime t'admirer scruter l'horizon sous le soleil ou travailler sur tes cartes… J'ai alors toujours l'irrésistible envie de venir me coller à toi, passer ma main dans tes cheveux et caresser cette peau colorée par le soleil, la goûter… »

Je rêvai ! Ce gamin, sous l'effet de l'alcool, avait plus de courage que moi et me déballait tout ce qu'il avait sur le cœur : ses sentiments, qui, étrangement, faisaient écho aux miens.

Je sentais le rouge encore plus me monter aux joues et des papillons prendre leur envol dans mon bas ventre. Mais il ne s'arrêta pas là.

« C'est tellement tentant mais tu es mon ainé, mon frère, comment je peux oser penser des choses pareilles ! Je suis désolé, tellement désolé. A chaque fois, je me sens coupable d'oser penser que ton sourire est craquant ou que tu es terriblement sexy lorsque tu te bats et que des gouttes de sueurs coulent sur ce torse qui me fait tant envie…Pardon ! »

Je sentis une larme atterrir sur mon épaule. Ace blottit sa tête dans mon cou et enserra ma taille d'une poigne de fer.

Je restai tétanisé, choqué par ses aveux que je venais d'entendre. Alors lui aussi ressentait les mêmes remords que moi.

Ce n'est qu'à ce moment que je pris conscience du fait qu'il pleurait et que j'avais moi-même deux larmes qui menaçaient de dévaler mes joues.

Alors, je me défis de son étreinte et me retournai rapidement pour lui faire face. Il eut un mouvement de recul, s'attendant certainement au pire.

Cependant, je saisis son visage entre mes mains, laissant mes doigts s'égarer dans ses cheveux tandis que, de es pouces, je m'affairai à effacer ses larmes. Je lui offris un sourire tendre pour répondre à son regard vague, perdu, décontenancé et par l'alcool et par mon geste.

Cédant à une pulsion et désirant, à cet instant, faire disparaitre cet air de chien battu plus que tout, je posai mes lèvres sur les siennes dans un baiser tendre et chaste.

Au début, il se raidit, resta sceptique et puis, finalement, il s'enhardit, passant sa langue sur mes lèvres pour en demander l'accès. Je le lui accordai avec plaisir.

Nos langues engagèrent alors un ballet sensuel, se liant, se déliant pour mieux se retrouver…Une de ses mains vint se poser sur ma nuque pour intensifier notre échange. L'autre vint glisser sur mon torse, en redessinant les formes.

Je me contentai de passer mes bars autour de son cou avant de laisser mes mains caresser son dos finement musclé.

Notre échange prit fin lorsque nous furent tous deux à bout de souffle.

Nous étions haletants, rouges et je pouvais deviner que cette lueur de désir qui brillait dans les yeux de mon beau brun devait faire écho à la mienne. Alors je pris l'initiative et ouvris enfin cette porte, décidant que la chambre du plus jeune serait plus adaptée à la suite…

Je le laissai entrer le premier, lui laissant ainsi le choix de poursuivre ou, au contraire, d'arrêter. Il me fixa droit dans les yeux et passa le seuil sans hésitation aucune.

Je l'observai, le dévorant du regard. Il me regarda et me tendit sa main en signe d'invitation. Je ne pus refuser et laissai la porte se refermer derrière moi.


Voilà, le trouvant trop long, je l'ai coupé en deux parties.

Le lemon arrive juste après (je sais c'est cruel de m'arrêter là mais c'est pour le suspens et le plaisir) ;)

Une petite review pour encouragement et me forcer à taper la suite alors que j'ai horreur des clavier...