Etre en Californie, en plein mois d'aout et sous la neige, ça pourrait passer pour une mauvaise blague mais non. Un jeune sorcier, châtain, les yeux miel et des grains de beauté par dizaine illustrait le célèbre adage « si ça arrive, il neigera au mois d'aout », mais pourquoi ?

Tout simplement parce que Stiles, il ne peut s'agir que de lui, amoureux transit pour Derek, son cher et pas tendre sourwolf, comme il l'appel en douce, vient de l'embrasser.

Et oui, suite à une très intelligente remarque (du point de vue de Stiles), il se retrouve plaquer contre un mur mais cette fois, pas de grognements d'exaspération juste le frottement de deux corps.

Derek a fini par s'avouer que l'hyperactif est important pour lui, mais comme manier les mots n'est pas ce qu'il préfère, il retourne au premier mode de communication ayant un tant soit peu fonctionné entre eux : le rapport de force, le muscle contre l'esprit.

Mais voilà, Stiles n'avait pas compris au départ que celui pour qui son cœur bat à les mêmes sentiments, aussi même plaqué et bloqué par les muscles du loup, il a continué à babiller pour cacher son trouble, et même quand les lèvres de son sourwolf s'étaient retrouvées sur les siennes son esprit à continuer jusqu'à ce l'accès de sa bouche soit demandée par la langue mutine de son partenaire.

Et la une seule idée tournait dans sa tête, alors même qu'il participait avec entrain à ce premier baiser : « si Derek m'embrasse un jour alors il neigera au mois d'aout ».

Et c'est ainsi, quand ce jour radieux du plus ensoleillé des mois d'été, Stiles et Derek se retrouvaient sous la neige à s'embrasser.