Hello! Ici Dabi! Bon, je suis un peu en stress; c'est la première fic à chapitres que je publie, et donc qui dit chapitres dit que je m'engage dans un truc que je dois finir sans me dégonfler x) (et dieu sais que c'est mon genre de faire ça -.-') .
Avant toute chose, je préviens que cette histoire est basée sur un gros délire qui s'est passé sur Twitter (oui il se passe beaucoup de choses là-bas), en compagnie de Koneko-Hiya, de Dry1410 et de LittleDevil (principalement x)). Donc autant vous dire que cette histoire sera tout sauf à prendre au sérieux xD
Au fait! dites-moi comment vous trouvez la longueur de ce chapitre; si c'est bien ou si c'est trop court. Ça me servira pour la suite.
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent au staff d'Aventures, et l'univers appartient... à Disney.
Bonne lecture! ^.^/
Chapitre 1
-Bob, je sais que tu aimes bien t'habiller en fille, mais de là à porter ça constamment, ce n'est pas un peu trop?
Le jeune garçon se retourna. Portant une robe légère bleue lui arrivant au dessus des chevilles, il était en train de rassembler ses longs cheveux châtains en queue de cheval, qui formaient des anglaises retombant gracieusement dans sa nuque. Son beau visage et sa silhouette fine l'aurait presque fait passer pour une jolie jeune fille, mais son début de barbe ne laissait pas de place au doute. Face à lui, son père, les mains sur les hanches, le regardait d'un air désolé.
Le dénommé Bob haussa les épaules et retourna à ses occupations, face au miroir.
-Si j'ai envie de m'habiller comme ça, c'est mon choix. Vous ne pouvez pas m'obliger à faire autrement, père, c'est ainsi que je suis le plus épanoui.
Enoch, car c'était le nom du paternel, soupira longuement en se passant la main dans les cheveux.
-Tant que tu ne me demandes pas de t'appeler par un prénom de fille ou une autre chose du genre, ça me va. Dit-il en sortant de la chambre de son fils.
Bob avait bien songé à lui demander de l'appeler Wendy, mais il ne dit rien et remis à plus tard sa requête.
Ayant enfin fini de s'attacher les cheveux, il quitta le miroir pour aller s'asseoir sur son lit. Il attrapa son livre préféré, posé sur sa table de chevet. Du bout des doigts, il effleura machinalement le titre, qu'il avait vu et revu des centaines de fois: Peter Pan. Ce livre racontant l'histoire d'un jeune garçon refusant de grandir le fascinait; ainsi que tout l'univers qui lui appartenait. Les sirènes, les pirates, les indiens, les fées… tous le faisaient rêver.
Alors qu'il allait entamer une énième lecture, la porte de sa chambre s'ouvrit encore pour laisser passer une petite tête chauve. Son petit frère, Gabriel, venait d'entrer dans la pièce, tout sourire, les mains derrière le dos. Du haut de ses six ans, c'était un petit garçon espiègle et farceur, et dont la capillarité avait énormément de retard. Ou énormément d'avance. Au choix.
Trottinant dans la chambre de Bob, il s'approcha de son grand frère en brandissant fièrement un morceau de tissu recouvert de graffiti multicolores.
-Regarde! Dit-il. C'est la carte au trésor! C'est moi qui l'ai faite! Maintenant on va pouvoir aller trouver le trésor dans le pays imaginaire!
Bob sourit devant cet enthousiasme un peu naïf de son petit frère. Le félicitant, il prit la "carte" que ce dernier lui tendait et l'observa de plus près. Les traits étaient tracés grossièrement au feutre, et une énorme croix rouge marquait l'emplacement du trésor. La carte était un peu trouée par endroits, due aux repassages répétés des feutres de l'enfant. Mais… D'ailleurs, il venait d'où ce bout de tissu?
-Gabriel, dis-moi, tu l'as trouvée où cette toile pour faire ta carte?
-C'était dans l'armoire de la chambre de papa. Je trouvais que ça faisait plus "pirate" que le papier!
Ah. Une chemise de papa. Ça n'allait pas lui plaire, ça. Bob soupira en souriant malgré tout. Pour rien au monde il n'effacerait le sourire angélique du visage de son frère.
22h. Bob descendit les escaliers de bois sombre afin d'aller souhaiter une bonne nuit à ses parents. Il rejoignit le salon, où le feu crépitait doucement. La pièce était bercée par le tic-tac d'une horloge, et par la lumière chaude que dégageait les flammes. Près de la cheminée, dans un fauteuil en velours, son père était endormi, les mains sur les accoudoirs, la tête renversée sur le dossier, ronflant légèrement. À ses pieds, Gabriel était assis sur la moquette, en pyjama, câlinant affectueusement Eden, leur louve de compagnie. Bien nourrie et logée confortablement, l'animal n'avait rien d'agressif et avait tout d'un gros chien affectueux et serviable. Elle avait même accepté de porter un petit serre-tête de soubrette, lui donnant ainsi comme un rôle de gouvernante dans la maison.
Attendri par cet adorable tableau familial, Bob vint doucement prendre Gabriel par la main pour le mener dans sa chambre. Le petit, bâillant et se frottant les yeux, suivit docilement son frère. Arrivés en haut de l'escalier, ce dernier demanda d'une voix endormie:
-Je peux dormir avec toi? Tu me racontes l'histoire de Peter Pan ?
Bob acquiesça d'un mouvement de tête. Il prit le petit dans ses bras et poussa la porte de sa chambre, pour enfin le poser dans son propre lit. Il alluma sa lampe, et prit le livre à la reliure si familière. Il se glissa sous les couvertures, Gabriel blottit contre lui, et commença la lecture à voix haute:
"Il était une fois, dans un pays lointain…"
Sa voix claire et mélodieuse berçait l'enfant déjà à semi endormi. Après seulement quelques pages, il tomba dans les bras de Morphée. Bob stoppa sa lecture. Il referma le livre et le reposa, embrassa son frère sur le front, et enfin éteignit sa lampe de chevet. Le sommeil ne tarda pas à le gagner et il sombra lui aussi dans le monde des rêves.
La nuit repris ses droits. Tout était calme dans la maison. Les rideaux de la chambre se soulevaient doucement, portés par la douce brise provenant de la fenêtre, laissée ouverte par inadvertance. Dehors, la nuit était claire. Le ciel était d'un bleu presque noir, et les étoiles scintillaient fièrement. Les rues de Londres étaient désertes, les pavés encore humides d'un orage passé. Pas un oiseau dans le ciel. Le temps semblait comme suspendu dans la magie nocturne londonienne.
Le tic-tac de la pendule avait cessé. Les aiguilles étaient dressées fixement, parfaitement superposées, indiquant la partie supérieure centrale du cadran. Minuit.
Le seul bruit encore perceptible était la respiration simultanée de deux frères endormis.
Quand soudain, un énorme craquement se fit entendre. Comme si une météorite venait de s'écraser dans la chambre du jeune Bob, qui fut réveillé en sursaut par ce terrible fracas et par une voix masculine qui tonna:
"PUTAIN DE BORDEL MERDE!"
A suivre 8D Le chapitre 2 est déjà près, mais j'attendrais de savoir comment vous trouver le premier pour le publier (et surtout s'il faut que je le rallonge). Bwef. Je vous dis à bientôt, bisous et cœurs jaunes! ^.^/
