Info : Première fois que je m'essaie a de l'écriture, basé sur une idée que j'ai depuis longtemps. J'espère que vous prendrez autant de plaisir a la lire que moi a l'écrire. Ne soyez pas gentil dans vos commentaires, je veux m'améliorer. Je posterai les chapitres 3 par 3, ils sont court, en version un peu tranche de vie. Bisous !
Pairing : DMHP, HPGW, principalement. Personnages OOC, univers alternatif.
Disclamer : Aucun personnage de m'appartient, l'univers ainsi que l'histoire est a J.K Rowling.
Dans un univers alternatif, Harry n'est ni un héros ni un orphelin. Dans un autre monde, son double n'a jamais eu de problème avec un dénommé Voldemort, il n'a jamais existé. Dans cet réalité, il n'est qu'un garçon de seize ans banal, sans réel problème autre que son adolescence. Et puis lorsqu'un jour ces univers se croisent, c'est une catastrophe dimensionnelle qui se prépare.
CHAPITRE 1
Épuisé, Harry essuya son front couvert de suie avec le vieux T-shirt de Dudley qu'il portait. Nettoyer la cheminée l'avait toujours profondément agacé, ayant l'impression que plus il nettoyait la cendre plus celle-ci se multipliait. Il ne voyait jamais la fin de sa corvée. Le fait de voir son gros cousin manger un sachet de chips au ketchup devant la télé à quelques mètres de lui n'arrangeait rien.
La tante pétunia avait prévu d'acheter un nouveau salon ce mois-ci, celui qu'ils avaient depuis maintenant dix ans se faisant trop vieux. Ce matin-là, les meubles de bois avaient disparu dans la camionnette de Vernon tandis que Harry s'était activé à repeindre les murs du salon en blanc. Et voilà maintenant qu'il devait nettoyer cette satanée cheminée pour que la maison soit bien propre lorsque le nouveau mobilier sera arrivé. En plus d'être considéré comme un elfe de maison, il n'avait pas le droit de se plaindre sous peine de dormir à la belle étoile ; et ce n'était pas une métaphore. La dernière fois qu'il avait envoyée promener Dudley parce qu'il mettait un peu plus de temps dans la douche que d'habitude, son oncle l'avait fait coucher dehors alors qu'il n'avait pu se vêtir que d'un T-shirt trop grand. Le gros rhume qu'il eut le lendemain le persuada de ne pas recommencer à se rebeller.
Heureusement pour lui, les vacances d'été touchaient à sa fin et il allait pouvoir retourner à Pourdlard, sa vraie maison. Il ne pourrait sûrement jamais considérer la maison de ses oncles comme un havre de paix : il aurait donné n'importe quoi pour vivre dans un cagibi si celui-ci se trouvait loin d'eux.
La journée se continua ainsi, dans la morosité habituelle de ses corvées. Il avait passé bien dix minutes à retirer la suie sous ses ongles avant d'aller désherber le jardin. La tante pétunia ne supportait pas que les mauvaises herbes empiètent sur son magnifique parterre de fleurs. Le brun ne trouvait pas vraiment d'intérêt pour les fleurs, mais il accomplissait son travail avec précision, se disant qu'un jour cette compétence pourrait lui servir en botanique.
La nuit et son sommeil réparateur attira Harry comme un aimant. Il mangea à peine son sandwich composé d'une seule tranche de fromage avant de s'écrouler sur son lit. Comme à son habitude, il se roula en boule alors qu'il tendait l'oreille vers l'extérieur, la fenêtre grande ouverte. Les grillons le bercèrent et il alla trouver un sommeil réparateur tant attendu.
Cette journée, manquant cruellement d'intérêt, se retrouva être la dernière journée d'Harry dans cette dimension. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il était la proie d'une faille qui allait l'emmener dans un endroit qu'il n'aurait jamais soupçonné : chez lui.
CHAPITRE 2
Harry n'avait jamais vraiment détesté ses parents. Bon d'accord, il l'avait sûrement dit une ou deux fois lorsqu'ils n'avaient rien compris à ses problèmes, mais il avait toujours aimé entendre sa mère lui dire d'aller se coiffer ou discuter avec son père des soucis que le ministère de la magie avait en ce moment. C'était sûrement ces petites complicités qui lui permettait de prendre conscience de la proximité qu'il avait avec ses parents. Cela dit, en tant que fils unique, il s'était toujours senti un peu seul. Il aurait aimé avoir un petit frère ou une petite sœur qu'il aurait pu taquiner. Il aurait aimé avoir quelqu'un avec qui partager ses connaissances. Cela dit, ses parents avaient été clairs : malheureusement, Lily ne pouvait plus enfanter.
« De toute façon, tu les bien assez costauds pour compenser un autre enfant. » Avait dit Lily avec un sourire mélancolique lorsque Harry avait abordé le douloureux sujet, quelques jours après ses quatorze ans.
Il était vrai que le brun avait toujours été grand et musculeux : A l'âge de treize ans, sa taille avait dépassé le mètre quatre vingt dix. De plus, le fait d'être sélectionné comme gardien dans l'équipe de Griffondor dès sa deuxième année à Poudlard l'avait poussé à se mettre à la musculation. Il pouvait sans mentir affirmer qu'il était bien fait ; il n'avait jamais eu de problème pour trouver une petite amie.
Il ne savait pas bien pourquoi il avait fait des recherches sur la possibilité de soigner sa mère. Il avait simplement imaginé une vie où il aurait pu aimer un nouveau membre de sa famille. Têtu, brutal et sans doute inconscient, il avait simplement essayé. Il ne savait simplement pas qu'il allait ouvrir une faille dimensionnelle, qu'il allait à la fois rétablir un ordre naturel ainsi que briser à jamais un monde tout entier. Ce garçon-là voulait simplement se sentir moins seul.
CHAPITRE 3
Lorsqu'il s'éveilla ce jour-là, le sauveur qu'il avait un jour été avait fini par mourir : Il ne le savait pas encore, mais il n'avait plus rien d'un sauveur à présent que personne n'avait plus besoin d'être sauvé.
Il s'éveilla à l'aube, la morsure du froid le glaçant jusqu'à l'os. Il se surprit à être entièrement nu devant une grande maison dont il ne pouvait que voir l'immense porte d'entrée en bois d'ébène.
Il se leva, gêné de se retrouver ainsi exposé ; il cacha sa nudité comme il put d'une main et de l'autre appuya sur la sonnette de la maison. Tout son corps tremblait de froid, comme s'il avait passé la nuit dans un frigo. Jamais une attente n'avait été aussi longue, jamais une journée n'avait commencé aussi étrangement. Surtout lorsqu'une copie presque conforme de son père lui ouvrit la porte.
« Bonj... merlin ! » fit l'homme en écarquillant les yeux. Des yeux verts émeraudes, les même que les siens.
« J-je... j'ai... enf-c'est... » Bredouilla Harry alors que ses propres yeux étaient maintenant aussi écarquillés que son vis a vis.
Comme si un instinct le poussait à le faire, le plus grand brun vint enlever son t-shirt et le tendit au plus petit qui s'en vêtit prestement, l'air plus surpris qu'embarrassé.
« Maman ! On a un problème je pense! » Cria le brun dans la maisonnée alors qu'il faisait signe au brun de rentrer.
« Qui es-ce ? » Demanda une voix au loin, faisant rater plusieurs battement de cœur a Harry qui tirait son t-shirt vers le bas.
« Tu devrais venir voir... je peux pas vraiment expliquer. » répondit le brun en se grattant l'arrière du crane, son air fatigué totalement remplacée par de l'anxiété.
« Qu'es qui se... Merlin ! » fit Lily Potter en arrivant dans l'entrée, les mains plaquée sur sa bouche.
Le plus choqué des trois était tout de même le petit Harry, à la fois surpris, gêné et mortifié, son visage se teintant d'un rouge inquiétant alors que sa respiration se faisait erratique. Son instinct maternel aidant, Lily alla soutenir le brun par les épaules tandis que ce dernier hyper ventilait littéralement.
« Viens, viens t'asseoir. Harry appelle ton père tout de suite ! » fit la rousse alors qu'elle conduisait vers le fauteuil un autre brun en pleine crise de panique.
« Respire doucement, calme toi, doucement. » Répétait elle alors que le brun la fixait totalement et profondément choqué par ce que ses yeux lui montrait.
« M-mais qu'es... qui... c'es-ce n'est... pour- » tentait avec peine de dire Harry, son cerveau ne semblant pas comprendre du tout ce qu'il se passait. « Je vais vomir. » fit il alors que son teint devenait de plus en plus pâle.
Aussi rapide qu'une mère en panique, Lily transforma d'un coup de baguette le livre sur la table basse en une bassine qu'elle disposa devant le brun qui ne se priva pas pour rendre la bile qui avait remonté son estomac. Elle lui remonta les mèches sur son front à présent couvert de sueur et caressa doucement son dos.
Les larmes aux yeux et la bile en moins, le brun s'essuya la bouche d'un revers de main et renversa sa tête en arrière sur le canapé.
« Merlin... » Soupira t-il alors qu'il reprenait une respiration plus normale. « Je ne rêve vraiment pas... »
« Je sais que... je sais que c'est difficile de parler, mais il faut que je sache qui... qui tu es. » fit Lily avec une voix enrouée, comme si une fois la panique passée elle semblait sur le point de pleurer.
« Harry... Harry Potter. » Répondit le concerné sans bouger de sa position, n'osant pas regarder a nouveau ce visage si familier mais qui lui était pourtant tant inconnu. « Et vous, soit c'est une hallucination soit vous êtes le portrait craché de ma mère décédé. »
« Tu... ne peux peux pas être Harry Potter. » Répondit l'autre brun alors qu'il revenait accompagné de son père. « Je suis Harry Potter. »
« Mais James ! Comment... comment peut il autant nous ressembler ? » Demanda t-elle, les yeux encore embué de larmes qu'elle tentait de ne pas laisser couler.
« Je ne sais pas ma douce... Polynectar ? Glamour ? » Supposa James qui venait d'entrer, les yeux obstinément fixé sur le nouveau venu, le visage entièrement fermé.
Ils restèrent longtemps à s'observer, sans bouger, dans le silence. Harry, le plus grand, était rapidement aller chercher un autre t-shirt et semblait maintenant en proie à une honte qu'il n'avait jamais ressentie. Il était persuadé que si un brun pareil était là, c'était entièrement de sa faute. Il n'avait pas vraiment tort.
« Il faut prévenir Dumbledore. » fit James au bout d'un moment, le regard vague.
« Oui, oui ! » Répondit le petit Harry en hochant rapidement de la tête. Une tête familière ne lui ferait pas de mal, il ne se sentait pas vraiment a son aise ici.
