Disclamer:Les personnages et l'univers de KHR n'est pas a moi,mais a Akira Amano...(Je peux pas avoir un petit Hibari et Squalo pour moi?Non?Dommage...)


Rinasciamo Insieme -Chapitre 1

Un son,celui du téléphone qui sonne.

Une cacophonie,les bruits des coups de feu qui pénètrent dans la chair et les os qui craquent suivis des hurlements d'agonies.

Une voix,celle d'un homme bruyant devenue cassée par la douleur et la rage,qui ravale sa fierté pour demander de l'aide.

Telle sont les choses que j'ai entendues,Et maintenant je cours,je vole,espérant de toutes mes forces qu'ils sont en vie,que tout le monde est sain et saufs,ils sont des membres précieux de ma chère Famille,même si ils le nient.

Je parcours les quelques dix milles kilomètres qui sépare mon pays du leurs,j'épuise mes réserves d'énergie pour pouvoir les sauver si il n'est pas trop tard,pour les revoir,pour Le revoir...

Au fur et a mesure que je me rapproche d'eux,mon cœur me fait de plus en plus mal,mes sens éveillés par ma dernière volonté sont en ébullition,je sens qu'il y a des pertes,des pertes terribles,que le danger est toujours présent mais je suis prêt. Prêt a le combattre malgré ma froussardise et ma maladresse habituelle,prêt...a tuer l'ennemi même si ça va a l'encontre de mes principes,si c'est pour les venger .C'est tout ce a quoi je pense en ce moment,jusqu'à ce que j'arrive devant le pire spectacle auquel j'aurai pu assister...

Le Manoir est coupé en deux,une partie brûle tandis que de l'autre ne reste un morceaux de mur. Le sang et la mort jonchent les lieux,les membres sont disloqués,les organes se déversent sur le sols,les blessés pleurent et crient de douleur. Je voit tout ça,mais ces personnes,bien que j'ai pitié d'eux,ne sont pas celles que je recherchent...Soudain je vois deux visages familiers,Tout d'abord celui d'un enfant vêtu d'une capuche habituellement noire qui est maintenant rouge de sang. Son petit corps repose,avec une expression étonnamment douce par rapport a l'horreur de la scène,dans les bras d'une autre personne connu,aux cheveux épais et a la moustache en pointes,qui est collée a son visage par la substance rouge qui coulent a foison sur le champ de bataille,sûrement tué en essayant de protéger le petit illusionniste.

Mes yeux bruns-orangés vides de sentiments autre que le dégoût et la haine,je continue ma marche silencieuse,entendant a peine les lamentations des victimes. Un ennemi a moitié mort me fonce dessus,comme enragé,je l'achève en un coup,m'éclaboussant de son fluide vital. Je viens de commettre mon tout premier meurtre mais je n'y prête pas attention. J'ai mal,j'ai si mal,est-il en vie,il ne peut pas avoir succomber,n'est-ce pas?Il s'était promis de me détrôner de ma place de Parrain donc il n'a pas le droit de mourir,pas maintenant!Telles sont mes pensées actuelles,tandis que je m'avance vers la partie détruite du manoir.

Un coup de vent,je vois de long fils argentés voleter lentement,rattaché a un visage a l'expression dur et a un corps long et bien bâti,assis sur ce qu'il semble être un morceau de mur,les yeux rivés sur le sol.

Je m'approche d'abord lentement,puis je me met a courir,priant pour que ma crainte ne soit pas avérée...

Puis une explosion...pas sur le terrain,mais dans ma poitrine. Tout en moi me fait souffrir,mon cœur est en miette,je ne peut plus respirer,mes yeux me font mal tellement mes larmes sont salées,je ne voit plus rien d'autre que ce corps étendu au sol,ses yeux rouges ne brillant plus,ses cheveux maculés de poussière et de sang,les cicatrices de ses brûlures au visage ressortant plus que jamais a cause de sa pâleur cadavérique.

Un son,mon cri.

Une cacophonie,les éléments qui se déchaînent autour de moi:Le Soleil se lève,vite remplacé par les Nuages qui apparaissent,la Foudre s'abat,la Tempête se déchaîne,la Pluie lave tout sur son passage et un épais Brouillard recouvre tout,cachant ce désastre au Ciel.

Une voix,la tienne,celle d'un homme brisé,ton regard bleu-gris maintenant posé sur moi,tes cheveux argentés plaqués sur ton visage par la pluie,tu me fait signe de m'approcher de toi,des larmes coulant discrètement sur tes joues "Cet enfoiré de Boss ne mériterai pas qu'on pleure pour lui...mais je comprend ta douleur,Sawada..."

Mes jambes lâchent et je me rattrape a ton bras,je reste assis a tes cotés,le tenant d'une main,fermant doucement les yeux,ne pleurant plus ayant épuisé mes larmes, je prononce simplement ces mots.

"Nous partageons la même,Squalo..."

J'ai l'impression d'être mort,zombifié,toi aussi sans doute car dans un chuchotement,tu me dis:

"Rinasciamo insieme,Vongole Decimo"