NdT : Bonjour à tous ! Cette fois, il ne s'agit pas d'une histoire issue de mon imagination que je vous propose, mais un traduction de la fic "Dealing with a substitute", que vous pouvez retrouver dans ma liste de favoris si vous êtes intéressés, et qui a été écrite par animeloverhomura (ID: 7662225), qui a eu la gentillesse de me laisser la traduire dans la langue de Molière. Cette fic possède sept chapitres, j'espère que vous l'apprécierez autant que moi, et que vous serez satisfaits de la traduction que je vous propose.
Disclaimer : L'univers de Détective Conan appartient à Aoyama Gosho, et l'histoire à animeloverhomura. Je ne fais qu'un simple travail de traduction.
Dealing with a substitute
Chapitre 1
La journée avait commencé de manière relativement normale. Bien sûr, le garçon connu sous le nom de Conan Edogawa, qui était en réalité la forme rétrécie du détective Kudō Shinichi, avait l'étrange habitude de tomber sur des meurtres littéralement à chaque fois qu'il voulait aller quelque part, et essayait en ce moment de déterminer l'identité de Rhum, le commandant en second d'une dangereuse organisation criminelle, mais peu importe. Pour lui, la journée était relativement normale. Kobayahi-sensei était en congé maladie pour la journée, et Wakasa-sensei était en vacances depuis un moment, alors les élèves attendaient simplement l'arrivée de leur remplaçant.
Les écoliers emplissaient la classe autour de lui, en train de discuter, et semblaient tentés de jouer en l'absence d'adulte dans la pièce quand la porte s'ouvrit en glissant. Un homme en costume, qui avait un sourire avenant sur le visage, entra dans la salle. Il se présenta en tant que Kamijou-sensei, avec une voix aimable et encourageante qui ne parvint pas tout à fait à s'étendre jusqu'à ses yeux. Cela mit immédiatement Conan et Haibara sur leurs gardes, avec la nette impression qu'il y avait quelque chose de factice chez cet homme. Il s'avança et sourit, se présentant à la classe comme leur remplaçant pour la journée, et établit plusieurs règles de base.
Premièrement, personne ne pouvait se lever de son siège sans la permission de l'enseignant.
Deuxièmement, il ne voulait pas entendre de Japonais sauf s'il demandait à quelqu'un de parler.
Et troisièmement, ils devaient tous faire de leur mieux. Il leur fit comprendre très clairement qu'il ne tolérerait aucun comportement inapproprié.
Tout se passa bien tout au long de la journée, jusqu'aux vingt dernières minutes de cours. Les Detectives Boys voulaient parler à Conan d'une maison hantée qu'ils avaient trouvée, aussi il commencèrent à se faufiler vers son pupitre et celui de Haibara pendant que Kamijou-sensei avait le dos tourné. Sur le chemin, Ayumi trouva la gomme du professeur, qu'il avait dû laisser tomber pendant qu'il examinait les copies. Mais, quand elle alla la rendre à Kamijou-sensei, le professeur se retourna soudainement et la percuta.
« Qu'est-ce que tu fabriques ! Je vous ai tous dit de ne pas vous lever de vos sièges ! » s'écria-t-il en repoussant Ayumi sur sa chaise.
Conan se mir à voir rouge, alors que son cerveau de génie commençait déjà à passer au crible toutes les représailles possibles si jamais la situation tournait mal, et les différentes manières d'arrêter Kamijou-sensei à travers toutes ses différentes faiblesses, que Conan avait observées et retenues tout au long de la journée.
Il était impatient. Il n'aimait pas avoir tort. Il abandonnait vite s'il commençait à perdre la face. Il n'aimait pas les gens plus intelligents que lui. Rien ne ressemblait à une faiblesse spécifique utilisable en un instant, c'était plus comme une accumulation progressive.
« Ayumi ! » s'exclama-t-il en se levant de son siège et en courant vers la fillette avec les autres Detective Boys. Il se tourna vers le remplaçant.
« Nani shite iru no ! (NdT : « Qu'est-ce que vous faites ? »)
— Non », se contenta de répondre le maître en pointant la règle numéro deux qu'il avait écrit sur le tableau noir.
Bien, pensa silencieusement Conan, si tu veux jouer à ça.
« What the hell do you think you are doing ? demanda-t-il en passant à l'anglais, ce qui prit l'enseignant au dépourvu.
— Euh, pas d'anglais non plus, se rattrapa rapidement le professeur.
— Nǐ dàodǐ zài zuò shénme, demanda-t-il à nouveau en mandarin.
— Non, euh, pas de Mandarin non plus », répondit Kamijou-sensei, qui avait quelques notions de base dans une grande variété de langues.
Passant au coréen, Conan répondit :
« Dangsin-eun mwo haeyo.
— Pas de coréen non plus, continua-t-il, en pensant qu'il ne pouvait pas y avoir beaucoup plus de langues susceptibles d'être connues par un enfant de six ans.
— Hvad fanden laver du.
— Pas de danois.
— Mea o ka malu o ka poe i oe e hana.
— Pas de hawaïen.
— Was zur Hölle machst du.
— Pas d'allema… oh, et puis peu importe. Je ne veux plus rien entendre à moins que je ne t'en donne la permission à partir de maintenant. »
Conan s'assit à son bureau et commença à tapoter du doigt, en ajoutant quelques frappes du plat de la main. L'enseignant dut regarder Conan pendant plusieurs secondes, confus, avant de se rendre compte qu'il était en train de taper du code Morse avec un air de défi.
« Non, plus de bruit. Je ne veux plus entendre aucun son de la part d'aucun d'entre vous à moins que je n'en donne la permission. Ouvrez vos livres à la page cinquante-six et lisez jusqu'à la page soixante-trois. »
Après avoir résolu le problème, Kamijou-sensei commença à corriger les copies distribuées plus tôt dans la journée. Il remarqua également avec contrariété que le petit Conan avait obtenu 100% sur le sien alors même qu'il n'avait pas l'air d'y avoir mis beaucoup d'efforts. Après avoir noté plusieurs devoirs, il leva les yeux vers la classe, seulement pour voir Conan qui avait la main levée sans rien lire de ce qui avait été demandé.
« Quoi, encore !? » fut tout ce que Kamijou-sensei parvint à dire dans son exaspération. Le reste de la classe arrêta la lecture pour observer la tension croissante entre l'élève et l'enseignant. Conan, n'offrant aucune réponse verbale, leva ses mains et commença à parler en langue des signes.
« Le cours est terminé », abandonna Kamijou-sensei en se levant de sa chaise et en sortant de la salle de classe, en jurant de ne plus jamais essayer de faire un remplacement dans cette école.
