Quatorze Juillet :
" Cher journal. Aujourd'hui est un jour exceptionnel. Il y a deux mois, ma maman m'a proposer d'envoyer mes lettres a mes idoles. Tu t'en souviens, bien-sûr. Et bien aujourd'hui, j'ai eu une réponse ! Tu y crois toi ? Bon, je ne sais même pas si c'est bien une réponse vu que je n'ai pas ouvert l'enveloppe mais elle vient d'Angleterre alors je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre ! J'espere que je ne me fais pas de fausses joies. J'ai peur de l'ouvrir et d'être déçue. D'ailleurs, je me souviens ne pas t'avoir dis ce que j'avais mis dans mes lettres. Je vais te raconter. Et non, je ne fais pas ça pour reculer le moment où j'ouvrirai ma lettre. Bref. J'ai juste écris ce que j'avais sur le coeur. A propos d'eux, de moi.. Oui, comme avec toi en faite. Avec moins de détails bien-sûr. J'ai eu une réponse. De qui a ton avis ? Louis ? Niall ? Harry ? Liam ? Ou Zayn ? Ou Kevin ? Oui bon, Kevin lui, a part bouffer du pain sur ma fenêtre il fait pas grand chose. C'est beau un Kevin quand même ! C'est fou, même a toi je te dis de la merde ! Enfin bref, je te promet d'ouvrir ma lettre maintenant, d'accord ? Attend, mon portable sonne. Enfin, t'es un bouquin, tu t'en fou ! "
- Allo ?
Et c'est ce jour là, que mon beau monde remplis d'amour s'écroula. C'était l'hopital qui m'annonçait que ma mère avait eu un accident de voiture. Et que je devais identifier son corps .. Je ne pu répondre. La seule chose que j'ai su faire c'est lacher le téléphone, et ne plus bouger. Que pouvai-je faire ? Ma mère est tout ce qui me reste, était.. Tout ce qui me reste. Je pris les clés de la maison, ma carte de bus et sorti. Je pris le bus vers l'hopital. Je ne pensais plus a rien, juste a ma mère. Le trajet me paru court, trop court. J'entra dans l'hopital. Une personne, une infirmière, amie de ma mère depuis l'enfance m'aperçu. Elle me prit dans ses bras, elle pleurait. Moi ? Je ne pleurai pas. Je ne pouvais pas. J'étais bloquée. Il était impossible que ma mère ne soit plus de ce monde. Elle m'a promis d'être là pour toujours. Elle tient toujours ses promesses. Elle ..
- Tu va voir ma puce, ça va aller. Je.. Je suis là pour toi. Je te protégerai.
Claire, l'infirmière est ma marraine. Oui, ma mère m'as donné comme deuxième prénom, celui de sa meilleure amie. Je suis très proche de ma marraine, mais j'avais dû mal a m'en souvenir, avec ce qu'on m'avais annoncé il n'y a même pas une heure. Elle me prit par la main, pour m'amener dans la chambre de ma mère. Elle n'était pas morte sur le coup, elle avait survécu jusqu'ici. C'est pour ça qu'on m'as demandé de venir ici et non a la morgue. Qui aurai cru qu'un jour, ma mère, une personne pleine de vie, toujours souriante, aimante, généreuse et formidable pourrai perdre la vie de façon aussi tragique. Claire m'expliquait que la personne qui a provoqué l'accident va bien, juste un bras cassé. Il avait bu. Je n'avais jamais détésté quelqu'un avant aujourd'hui. Non, c'était plus que ça. Je le haïssais. J'avais de la haine dans mon coeur. Arrivé devant la chambre 324, celle où ma mère a été amenée, je n'osais entrer. Claire ne m'y forçai pas. Elle attendait que je sois prête. On restait là, sans bouger ni parler. Elle plaurait toujours, moi toujours pas. Je ne pouvais pas. Je n'y croyais pas. On est restée là environs une heure je crois. Peut-être deux. Quand enfin j'avais décidé d'entrer. Ma mère là. Allongée, les main sur le coeur, comme quand quelqu'un vient de mourir. Et c'est là, que mes larmes avaient décidé de venir. Je m'écroulais près d'elle. Je pris ses mains, je lui demandais de se reveiller, je la suppliais même. J'avais besoin d'elle, elle m'avait promis. Je ne faisais que pleurer. Encore et encore. Malheureusement, une heure après que je sois allée auprès de ma mère, les médecins ont dû l'enmener. A la morgue, je présume.. Je décidais donc de rentré a la maison, mais Claire refusa.
- Je peux quand même retourner chez moi non ?
- Non, tu ne peux pas Haley ! Tu ne comprend pas ?
- Je comprend très bien même ! Mais c'est CHEZ MOI !
- Et tu compte payer les factures avec quel argent ?
- Bah je vais travailler tiens ! Je suis pas cruche a ce point !
- Haley ne me parle pas comme ça !
- T'es pas ma mère !
Un gros blanc s'installait. C'est vrai qu'elle n'était pas ma mère, mais elle a toujours été là pour moi, pour maman. Je la regardais, confuse.
- Excuse moi Claire.
- Ce n'est rien Haley, c'est normal. Allez viens, je te ramène chez moi.. Nathan va chercher tes affaires chez toi et nous rejoins après..
Nathan est le nouveau mari de Claire. Ils sont ensemble depuis cinq ans. Son ex mari, mon parrain, est décédé suite a un cancer il y a huit ans. Claire a une petite fille de trois ans, Léanor. Ils vivent tous les trois dans une grande maison. Nathan est avocat et gagne très bien sa vie. Claire aussi. Femme de ménage, nounou pour Léanor. L'avantage c'est que j'ai déjà une chambre chez elle. Quand j'étais plus petite, je passais mon temps chez eux, mais a la mort de mon parrain, j'ai arrêter de venir. La maison parraissait beaucoup trop sombre. Et depuis, je n'y suis jamais retourné. Je me demande si ça a changer, ou pas d'ailleurs. Maman me manque. On arrivait enfin chez elle. La maison, de l'exterieur parraissait toujours aussi normal. Un peu comme la maison de mon personnage préféré dans une série télévisé américaine. Magnifique mais remplis de souvenir douloureux. Elle aussi, avait perdu sa famille. Ses parents dans un accident de voiture, sa tante, poignardé par un vampire méchant aux grand coeur quand on apprend a le connaitre. Le copain de sa tante décédée, qui était devenue complêtement fou et possédé a cause d'une bague magique. Son père biologique ainsi que sa mère biologique. Pour finir avec son frère. Sauf que moi, je ne peux pas eteindre mon humanité et bruler ma maison. Je ne peux pas non plus demandé a quelqu'un de me faire oublier tous mes souvenirs douloureux.
- J'espere que tu t'y plaira autant que quand tu étais petite ma chérie. Je t'aime tu sais ?
- Je t'aime aussi Claire, et excuse moi encore, de t'avoir mal parlé tous à l'heure.. T'es adorable avec moi et moi, je te parle mal..
- Tu vis quelque chose d'horrible, c'est normal. Je ne t'en veux pas ma puce, allez viens.
On entrai donc dans sa maison. l'interieur n'avait pas tellement changé. Juste un peu plus de couleur. Même l'interieur ressemblait a la maison de ce personnage que je vous ai parlé tous à l'heure. A l'exception de l'étage. Chez ma marraine, il y a six chambre, trois salle de bain dans trois des chambres et une salle de bain commune. Et qu'au rez-de-chaussée, le salon était immense, la salle a manger aussi, la cuisine était normal, comme dans une grande maison type maison américaine. J'aimais bien sa maison. Les photos de famille un peu partout dans la maison montrait leur bonheur. C'était beau à oir, ça faisait du bien même. Au même moment, Nathan sorti de la cuisine, et me pris dans ses bras. Il ne savait pas quoi dire, alors il embrassa juste ma joue, la carressait et souriait tristement. Il m'expliqua que toutes mes affaires allait arrivé, car les déménageurs, ayant été prévenue aux derniers moments avait mis du temps a arrivé. Je compris donc que mon appartement, celui de ma mère, je ne pourrai jamais y retourné. Il avait juste pris ce qui était dans ma chambre, sur mon bureau. Il avait mis le tout dans mon sac-à-main et l'avais mis dans ma chambre. Enfin, dans ma chambre chez eux. Ensuite il expliqua pour le déménagement de l'appartement a Claire. Je monta dans ma chambre. Elle n'avait pas changer. Peinture rose-violette avec des bandes blanches horizontale. Un lit double noir avec une housse de couettes anglaise. Oui, étant petite, mon rêve ultime était de partir en Angleterre. J'ai vite arrêté d'y penser, d'y croire. On ne peut pas être pauvre et voyager, ceci ne va pas avec cela. Je pris mon journal intime. Je ne savais pas si je devais écrire cette journée dedant ou essayé d'oublier. Mais je pris la décision d'écrire quand même.
" Cher journal. Je suis désolé pour tous à l'heure. J'ai eu un appel important et je n'ai pas pu finir ce que je te disais. A un de ces jours. Haley. "
Puis je le mis dans un tiroir a chaussettes, tout au fond, pour l'oublié.
