Yo tout le monde ! Je suis de retour après une extrêmement longue absence pour poser une nouvelle fanfiction !
Au début j'avais prévu d'en faire un simple OS Lemon, mais j'en suis tellement inspiré que l'idée d'en faire tout une fanfiction m'a prise. Alors here we go !
ATTENTION ! Cette fanfiction se concentrera principalement sur du PAPYRUS X CHARA en version UNDERSWAP ! Vous êtes prévenus :3
J'espère que cela vous plaira !
Promis, après ça je vais travailler sur toutes mes autres fanfictions en cours ;u;
La jeune fille au visage pâle et aux joues rosées restait allongée dans le canapé d'un air désinvolte en scrutant le téléviseur de l'autre côté de la pièce qui faisait défiler des images de Napstablook sans arrêt. Napstablook en train de danser, Napstablook en train de faire la cuisine, Napstablook en train de faire le ménage.
Chara en avait marre ; elle attrapa la télécommande d'un geste exaspéré et cliqua sur le bouton pour éteindre la télévision.
Derrière elle, une voix rauque la surpris, accompagnée par une forte odeur de cigarette qui fit tousser la plus jeune.
« Eh, c'est pas sympa d'éteindre la télé. Je la regardais. »
Chara tourna la tête vers la provenance de la voix. C'était Papyrus qui la fixait de ses petits orbites sombres, une cigarette encore fumante entre ses doigts.
Depuis la cuisine, la voix de l'autre "homme" de cette maison surgit alors qu'il défaisait un tablier de sa taille. C'était une petite voix fluette et beaucoup plus enfantine que celle du plus grand, en réalité.
« Papy, arrête de fumer !
- Oui, maman. », dit le plus âgé avec un grand sourire moqueur aux lèvres, jetant la cigarette au sol et l'écrasant d'un simple revers de pied.
Sans grogna et s'avança vers son frère avec un air de défis dans les yeux.
« Tu va nettoyer le sol, maintenant !
- Demain.
- Maintenant ! »
Chara ricana à la scène pourtant si banale dans cette maison très vivante.
Sans et Papyrus étaient les squelettes chez qui elle habitait depuis qu'elle avait décidé d'épargner Toriel il y a quelques années en sacrifiant son retour dans le monde des humains pour rester avec les monstres. Du moins, seulement depuis quelques semaines. Elle avait été adoptée par la reine au palai, mais ce dernier était en complète rénovation et Chara n'avait d'autre endroit où dormir.
Elle se leva du canapé où elle flemmardait depuis tôt le matin. Habillée d'un vieux pull vert à l'unique rayure jaune et d'un pantalon sali par le temps, elle se contenta de rentrer ses mains dans les poches en regardant Sans se fâcher contre son aîné qui semblait s'en moquer complètement.
Cette scène de ménage lui plaisait, c'était devenu une habitude depuis qu'elle était arrivée ici, et voir Sans tenter de se mettre en colère était adorablement mignon.
Elle sourit.
Papyrus, ignorant les pics de l'autre squelette, se tourna vers l'humaine.
« ça t'amuse tant que ça, de me voir souffrir ?
- Tu le mérite bien, parfois ! »
Elle lui tira la langue d'un air narquois avant de se précipiter pour monter les escaliers vers l'ancienne chambre de Papyrus.
Ce dernier la lui avait prêté, tant qu'elle vivrait ici. Par conséquent, il dormait sur le canapé.
C'était évidemment Sans qui avait insisté pour qu'il lui prête sa chambre. Sa voix aigüe lui revint en mémoire : « Papy ! Ce n'est pas poli de laisser les invités dormir sur le canapé. Alors moi, le fabuleux Sans, ai décidé que tu lui donnera ta chambre ! N'est-ce pas une merveilleuse idée, humaine ? »
Elle trouvait Sans très mignon lorsqu'il essayait de se donner de l'importance comme cette fois là. Il ressemblait à un enfant : intrépide et loyal, peut être un peu trop à certains moments.
Elle ouvrit la porte de la chambre et entra à l'intérieur, appuyant machinalement sur l'interrupteur à sa droite qui illumina la pièce sans fenêtres et par conséquent très sombre.
Elle s'avança d'un pas et partit se jeter sur le matelas qui servait de lit pour se blottir contre l'oreiller, détaillant d'un coup d'oeil la pièce aux papier peints orangés délavés et où le sol était jonché de chaussettes sales que Papyrus n'avait pas lavé depuis au moins des années -Cela écoeurait un peu la jeune fille, évidemment-.
L'odeur de Papyrus était incrustée sur le coussin sur lequel elle venait de poser sa tête, et elle ne put s'empêcher un petit sourire et un rougissement qui resta discret étant donné la couleur qui teintait naturellement ses joues.
Soudainement, Papyrus apparut dans l'encadrement de la porte et s'avança d'un pas vers la fille qui n'avait pas bougé.
« Eh, ça te dit on sort ? Si je reste une seconde de plus dans cette maison, je vais devenir fou.
- Tu ne l'es pas déjà ? »
Chara se releva en lui lançant un regard provocateur, ce qui fit esquisser un sourire au squelette qui enfouit ses mains dans les poches de son gilet orangé.
« Eh, tu peux parler, c'est toi qui a essayé de tuer absolument tout le monde dans plusieurs timelines en renonçant juste après. T'es sacrément bipolaire, hein.
- Tu sais que je regrette absolument tout ce que j'ai fait à cette époque, je me suis déjà excusée ! »
Elle s'avança de quelque pas en baissant les yeux pour éviter de croiser son regard coupable, mais il attrapa le menton de la fille avec ses doigts osseux pour lui faire relever la tête.
« Je plaisante, le prend pas mal. »
Elle ignora ça et le contourna pour ensuite changer totalement d'expression, en profitant pour faire un petit bond et pivoter en se retrouvant de nouveau face à lui.
« Bon, on sort ? »
Il acquiesça d'un signe de tête.
La neige tombait doucement dehors dans une atmosphère tiède, ce qui plut à Chara qui ne cessait de sauter pour tenter d'attraper quelques flocons au vol qui fondaient aussitôt au contact de sa main. Suivant derrière à son rythme, Papyrus marchait d'un air détaché malgré le froid qui lui piquait le bout des os. Heureusement qu'il portait ses vieilles baskets oranges, sinon il aurait déjà les pieds gelés.
« Eh, Papyrus ! On pourrait aller chez Muffet ?
- C'est pas un endroit pour les gosses.
- Je ne suis pas une gosse, j'ai bientôt la majorité !
- C'est pour ça que tu porte encore ce vieux pull rayé ? Il y a que les gosses qui portent ce genre de truc ! »
Chara se sentit vexé et croisa ses bras autour de sa poitrine en soupirant, puis sentit rapidement la main de Papyrus lui caresser fébrilement les cheveux.
« Eh, te vexe pas ! Ok, on va chez Muffet. »
Chara jeta un regard sur le plus âgé en ne pouvant s'empêcher de sourire à nouveau. À cette proximité, Papyrus puait la cigarette, mais elle commençait à s'y habituer. C'était son odeur, et elle l'aimait bien, et cette pensée la fit rougir.
Mais elle secoua vivement son visage avant que le plus âgé ne remarque sa gêne, et se dépêcha de s'écarter pour s'en aller en direction du bar de Muffet, réaction qui surpris Papyrus d'une certaine manière. Mais il n'y prêta pas plus attention et se contenta de la suivre docilement.
À l'intérieur du bar, une étrange odeur d'insecte flottait dans l'air. Les murs et les tables étaient d'une couleur pourpre de même que le sol fait de morceaux de carlages blancs et violets. Chara s'assit à l'un des sièges près de l'entrée à la demande de Papyrus qui lui avait demandé d'attendre là qu'il aille commander.
Elle obéit silencieusement. Assise au fond de la banquette, elle ramena ses pieds dessus pour caler sa tête entre ses genoux, et posa ses yeux sur la silhouette de Papyrus qui s'était assis sur le tabouret du bar, en face de Muffet.
Elle ne pouvait entendre ce qu'il disait avec l'araignée tant il y avait de bruit ici, mais elle devinait qu'il ne commandait pas puisque Muffet semblait rougir d'un air très intéressé par ce qu'il disait. Chara ignora, elle savait que Papyrus aimait constamment flirter et s'amuser avec toutes les filles qu'il rencontrait, aussi en avait-elle pris l'habitude. Mais même si elle ressentait un petit pincement au coeur, elle ne voyait pas de toute manière pourquoi elle en serait touchée ou quoi que ce soit.
Elle patienta un moment. Lorsqu'elle remarqua que cela faisait déjà une demi-heure qu'elle l'attendait, elle décida de se lever et de s'en aller. Il l'avait sans doute oubliée, et elle fut abattue à cette pensée.
Elle ouvrit la porte du magasin et la referma derrière elle après s'être replongée dans le froid glacial de l'extérieur, sans que Papyrus ne remarque quoi que ce soit. Il était bien trop concentré à parler avec Muffet.
Une fois rentrée à la maison, elle remarqua Sans au pas de la porte, le petit Sans adorable qui la réconfortait toujours quand Papyrus l'oubliait -ce qui arrivait très fréquemment-.
« Humaine ! »
Chara sourit en fermant la porte derrière elle, jetant un regard sur le petit squelette à l'oeil étoilé.
« Je me suis inquiété, vous n'êtes pas rentrés pour manger mes délicieux tacos, avec Papyrus !
- Désolée, je lui avait demandé de m'accompagner chez Muffet et il a accepté.
- Le fabuleux Sans espère au moins que vous avez bien mangés !
- Bien sû-... »
Mais un gargouillie vint couper la phrase de Chara au mauvais moment.
« Qu'est-ce que j'entend là ?
- C-C'est rien, Sans !
- Tu n'a pas mangée ? »
La fille n'avait pas voulu inquiéter le plus jeune, mais il semblerait que ce soit trop tard. Elle ricana d'un air nerveux avant de croiser ses bras sous la poitrine.
« On est allés chez Muffet mais…
- Papyrus t'a encore oubliée ? Qu'est-ce qu'il est malpoli ! »
Le squelette eut l'air embêté à la place de Chara, et il la serra dans ses bras pour la réconforter chaleureusement.
« Ne t'en fais pas, le fabuleux Sans est là pour toi, humaine !
- Merci Sans.. »
Après ce câlin plutôt bref, Sans lui proposa de réchauffer les tacos de la soirée pour les lui resservir, mais elle refusa poliment et monta dans la chambre de Papyrus pour s'y réfugier.
Elle voulait rester seule. Le fait que Papyrus l'oublie tout le temps et partout commençait à l'énerver. Ce n'était évidemment pas la première fois, et elle aurait dû savoir qu'il ne l'avait invitée à sortir que dans le but de voir des filles dehors. Des excuses, constamment.
Elle savait qu'en ce moment il avait un faible pour Mettaton même s'il draguait Muffet. Au final, Mettaton étant officiellement un homme bien qu'il était extrêmement discret et timide sur ce sujet, Chara se demanda alors si Papyrus n'était pas bisexuel, dans le fond. Ou juste extrêmement bête.
Elle plongea sur le matelas et serra son oreiller contre elle. L'oreiller de Papyrus. Il sentait toujours la même chose, cette odeur qui la faisait frissonner pour une raison inconnue, qui la faisait rougir et la gênait plus que tout. Pourtant elle lui en voulait tout autant, au moins.
La porte était fermée, et Chara voulut se laisser aller à une folie qui la tentait depuis longtemps.
Depuis toute jeune elle vivait dans l'Underground. Elle avait découvert son corps ici-bas, avait subi la puberté et n'avait eu personne pour l'aider ni pour la guider dans cette période difficile. Elle s'était occupée d'elle-même toute seule en gardant secrètes toutes ses craintes et ses pulsions d'adolescente. Même si elle avait dix-sept ans, elle était encore jeune et innocente et n'avait évidemment aucune expérience concernant ces choses qui lui arrivaient parfois, ces envies de plaire, ces envie d'être près de quelqu'un et de ne faire qu'un avec lui, et ces bouffées de chaleur qui la traversait à certains moments sans aucunes raisons.
Elle glissa sa main droite dans sa culotte d'un air hésitant. Bien qu'elle en avait eu parfois envie, elle n'avait jamais osé faire une telle chose, et encore moins en serrant l'oreiller de Papyrus contre elle. Mais elle avait l'impression qu'il était là, et cela lui faisait du bien de se sentir entourée par cette odeur qui reflétait le squelette. Elle aurait presque eu envie que ce soit lui qui lui fasse ces choses.
Priant pour que Sans n'entre pas dans la chambre au même moment, elle ne résista pas plus longtemps et rentra un doigt en elle.
Tout un nouveau monde s'offrait à elle soudainement lorsqu'elle sentit cette sensation la traverser toute entière. Elle avait l'impression de faire quelque chose de mal, mais cela lui plaisant tant qu'elle ne put se résoudre à s'arrêter alors qu'elle ne faisait que commencer.
Elle serra d'autant plus fort le coussin lorsqu'elle commença à bouger timidement ce doigt en elle, n'osant tout d'abord pas en faire plus que cela. Mais au fur et à mesure que le temps passait, un air dépravé se dessinait sur son visage et elle commençait à murmurer le nom de Papyrus. Elle ne pouvait s'en empêcher, cette envie était si fort qu'elle n'arrivait plus à comprendre ce qu'il se passait autour d'elle. Sa tête s'engourdissait, et seule l'odeur de Papyrus lui semblait familière et la faisait planer dans son monde.
Elle osa mettre un deuxième doigt en elle, ce qui ne posa aucun problème tant elle était excitée. Son souffle était saccadé, et maintenant même ses murmures étaient coupés par de petits gémissements.
« P-Papyrus ! »
Mais soudainement, après ce gémissement plus fort que les autres, elle entendit la porte s'ouvrir à la volée, et ses yeux clos s'ouvrirent en grand d'un air surpris pour voir Papyrus à l'entrée qui la découvrit ainsi, toute chose en tenant contre elle cet oreiller, sa main plongée dans son pantalon.
Elle devint terriblement rouge et s'arrêta brusquement de faire tout ce qu'elle faisait en lâchant le coussin pour s'en écarter rapidement. Extrêmement gênée, elle baissa les yeux tout en se collant le dos au mur à côté. Elle avait été découverte.
« Je t'ai entendu m'appeler et.. Nyeheheh, je n'aurais jamais imaginé ça ~ »
Il sourit et s'avança d'un pas avant de fermer la porte derrière lui pour ne pas attirer Sans, et colla ensuite son dos contre celle-ci en fixant la fille dans les yeux.
« Comme ça, tu pense à moi en faisant ça ?
- N-Non, c'est pas ce que tu crois..
- Pourtant j'ai très bien vu, poupée. »
Il s'avança vers la fille et s'accroupit devant elle en lui offrant un grand sourire lubrique, relevant son menton en le soulevant de deux doigts pour l'obliger à le regarder. Elle rougissait toujours autant, et le squelette ricana en la voyant ainsi.
« Tu étais vraiment trop mignonne.
- Q-Qu- »
Mais il la coupa dans sa phrase pour poser ses dents sur les lèvres de la fille, lui offrant ce qui pourrait être considéré comme un baisé, ce à quoi la plus jeune parut surprise mais se laissa rapidement entraînée.
« P-Papyrus, q-qu'est-ce que tu fais..?
- C'est pas ce que tu veux ? »
Chara, troublée, regarda le plus grand dans les orbites quelques secondes avant de détourner de nouveau les yeux.
« J-Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive..
- C'est normal. T'es ici depuis beaucoup trop longtemps et jamais personne ne s'est occupé de toi. »
Il caressa les cheveux de la fille en y entremêlant les os de ses doigts, dévorant des yeux l'expression embarrassée qui gravait son visage et qui la rendait si craquante.
« Tu t'amuse de moi comme avec Muffet et Mettaton..?
- Peut-être. »
Il rit à ces mots, mais Chara le prit mal et repoussa le squelette en tendant ses deux mains sur son torse -du moins ses côtes- pour le faire basculer en arrière et lui faire retirer ses doigts de ses cheveux, puis elle détourna les yeux à nouveau sur le côté tout aussi vite. Elle détestait quand il se moquait d'elle.
« Eh, je plaisante gamine. Enfin.. Je ne blague pas, quand je te dis que je ne m'amuse pas avec toi. »
Elle sourit lorsqu'il dit cela, même si elle ne le croyait qu'à moitié. Une vague sensation de chaud lui traversa le coeur mais elle ne comprenait pas bien ce qu'elle ressentait alors. Personne ne lui avait jamais appris l'amour et le besoin physique, pourtant elle était en train de le découvrir inconsciemment, et ses sentiments s'étaient décuplés depuis que Papyrus l'avait surprise tout à l'heure.
Il entrouvrit ses dents pour y laisser passer une langue faite de magie d'une couleur orange qui lui correspondait si bien, et il vint lécher tendrement le cou de Chara qui frissonna aussitôt à ce contact. Elle rougit, se laissant faire, alors que le squelette commençait à glisser ses mains sur le corps de la fille, sur ses courbes fines en en profitant pour glisser ses doigts sous ses vêtements et tâter quelques endroits sensibles.
« Dis le moi, si je suis trop brusque… Je n'ai pas l'habitude de le faire avec une inexpérimentée ~
- J-Je ne suis pas inexpérimentée ! »
Elle tentait de cacher sa gêne en paraissant agressive, mais cela ne marchait pas avec Papyrus qui voyait très clair dans le jeu de l'humaine. Aussi voulut-il s'amuser encore des réactions de la fille en la titillant à divers points sensibles des femmes qu'il connaissait évidemment.
Il glissa sa main sous le pull vert de la fille qui frissonna de nouveau au contact des os froids de Papyrus sur la peau de son ventre et jusqu'à sa poitrine, où il attrapa l'un de ses seins entre sa main pour le presser légèrement et observer sa réaction qui ne se fit pas attendre.
Elle était extrêmement sensible pour sa première expérience, et chaque nouvelle sensation la confiait dans l'envie d'essayer de nouvelles choses. Elle ne savait pas jusqu'où tout cela se terminerait, mais elle n'avait pas envie d'en finir maintenant.
« Tu veux que je m'arrête là ? »
Papyrus semblait quelque peu inquiet et protecteur avec elle, ce qui était totalement l'inverse de sa nature. Mais il semblait si doux que cela la rassura, et elle glissa ses mains sur les épaules du squelette pour se serrer contre lui. Elle mourrait d'envie de continuer.
« Non, n-ne t'arrête pas..
- T'es sûre ? Je ne demanderai plus. »
Elle acquiesça d'un signe de tête en souriant, et le squelette sourit à son tour pour venir à nouveau coller ses dents au lèvres de Chara, les lui ouvrant doucement en forçant le passage avec sa langues qui vint caresser celle de la plus jeune. Elle ne lutta pas, bien qu'elle fut surprise tout d'abord.
Leur langues s'entremêlaient dans une danse où Papyrus prit le dessus et vint allonger l'humaine dos au matelas où ils étaient assis, avant de prendre un peu de recul pour la voir ainsi, respirant déjà fort alors qu'il ne lui avait encore rien fait et semblant plus excitée que jamais.
Il en profita et glissa sa main sous le pantalon de la fille qui frémit à l'idée qu'il lui refasse la même chose que ce qu'elle faisait seule tout à l'heure, ce qui ne tarda évidemment pas.
Il rentra l'un de ses doigts en elle et remarqua qu'elle était déjà bien lubrifiée, sans doute par le plaisir solitaire qu'elle s'était permit tout à l'heure, et il ne s'empêcha pas de la taquiner sur ce sujet.
« Tu fais souvent ce genre de truc, quand tu es seule ? Tu sais, ça.. »
Pour illustrer ses propos, il ajouta un autre doigt dans la fente de la fille pour venir caresser l'intérieur avec, ce qui provoqua aussitôt un gémissement incontrôlable qui sortit d'entre les lèvres de Chara.
Surprise par sa propre réaction, elle porte ses deux mains à la bouche d'un air extrêmement gêné, et Papyrus sourit.
« Eh ben, t'es sacrément sensible, hein ? »
Il retira donc ses doigts d'elle pour venir ouvrir la braguette de son pantalon. Il se doutait qu'elle ne se satisferait pas que de ça puisqu'elle lui en avait demandé plus, c'est pourquoi il allait passer à l'étape supérieur.
Un membre bien formé et fait de magie -tout comme sa langue- se dressa hors de son pantalon. Papyrus était déjà dur, mais pas assez.
Chara rougit de plus belle en voyant l'engin du squelette. Elle n'en avait jamais vu avant, et ne savait pas vraiment quoi faire avec. L'autre le vit tout de suite.
Il prit délicatement la main de la fille dans la sienne et la posa sur le membre coloré pour la guider dans un geste de va et viens dessus.
Mais aussitôt qu'il retira son aide et qu'elle commença à faire des mouvements dessus par elle même, la douce chaleur de la main de la fille fit frissonner Papyrus qui se tendit plus encore alors que ses joues-mêmes rougirent involontairement.
La fille voyant cette réaction -La première qu'il avait depuis le début-, elle s'inquiéta presque pour lui.
« J'ai fait quelque chose de mal ?
- N-Non, au contraire… Tu le fais très bien... »
La voix de Papyrus avait tremblé alors que la fille avait ressérré l'étreinte de sa main dessus. Il se sentait pris au dépourvu : alors que deux minutes auparavant il avait plaisanté sur le fait qu'elle était sensible, il se retrouvait là, à deux doigts de jouir alors qu'elle n'avait fait que le caresser.
Il la fit s'arrêter brusquement -il n'en aurait pas supporter plus- en attrapant la main de la fille dans la sienne et en la serrant, reprenant ensuite le souffle qu'il avait perdu.
« Tu es sûre que tu veux que ce soit moi, le premier ?
- L-Le premier..? »
Elle n'était pas vraiment sûre de quoi il parlait, alors elle détourna le regard sur le côté pour éviter qu'il ne voit qu'elle se sentait perdue maintenant.
« Toriel ne t'a vraiment rien expliqué sur les relations ? »
Chara désapprouva d'un signe de tête de droite à gauche, toujours gênée. Papyrus comprit et se contenta de sourire d'un air attendri par l'ignorance de Chara, aussi glissa-t-il sa main sur la joue de l'humaine tout retirant le pantalon de la fille pour la rendre nue.
« Q-Qu'est-ce que tu fais ?
- Tu va vite comprendre pourquoi je fais ça. »
Il en profita pour retirer également le vieux pull vert raccommodé qu'elle portait et observa la petite poitrine de la fille mise à nue qui n'avait pas énormément poussée malgré son âge, et qu'il trouvait terriblement parfaite et mignonne.
Il positionna son membre à l'entrée de la fille, dévorant son corps du regard tout en lui prenant la main pour la réconforter.
« Tu risque d'avoir mal au début, mais ça ira mieux après. Ne t'inquiète pas.
- J-Je te fais confiance… »
Papyrus rentra alors en elle en forçant à peine, et une sensation plus forte que tout ce qu'elle avait ressentie jusqu'à présent parcourue la fille qui ne put s'empêcher de gémir extrêmement fort. Mais le squelette sentit rapidement l'hymen de la fille bloquer le passage en elle, aussi il tenta d'être le plus doux possible et força pour le déchirer.
Chara ne s'y attendait pas vraiment et une grande douleur lui transperça le ventre. Aussitôt elle serra extrêmement fort la main de Papyrus dans une moue de souffrance qui s'arrêta immédiatement de bouger en elle pour qu'elle prenne le temps de s'y habituer.
Il trouvait Chara très étroite et mouillée, aussi eut-il du mal d'attendre qu'elle aille mieux et qu'elle ne lui donne un signal pour commencer à faire des allers retours.
Il s'enfonça jusqu'au fond d'elle en ne pouvant retenir un grognement de plaisir. À ce rythme là il ne tiendrait pas bien longtemps alors qu'il n'avait même pas commencé, aussi il se retenait autant qu'il pouvait pour pouvoir faire profiter l'humaine de sa première fois.
Il commença à effectuer des mouvements, d'abord petits et de courte profondeur, il frottait contre les parois de l'humaine qui n'arrivait plus du tout à se retenir. Elle essayait tout du moins d'étouffer ses gémissements en se mordant la main, mais Papyrus l'en avait empêché en lui prenant ses deux mains dans les siennes et en les callants au dessus de la tête de la fille qui n'avait plus aucuns moyens pour se retenir d'exprimer le plaisir.
« P-Papyrus, j-je.. P-Plus, s'il te plait ! »
Le squelette fut surpris à la demande de Chara qui semblait maintenant pervertie par le plaisir, et il sourit en la voyant ainsi, se penchant pour l'embrasser à nouveau alors qu'il en profita pour approfondir les mouvements qu'il faisait en elle : de haut en bas, plus vite et plus fort encore. Il ne comptait pas s'arrêter maintenant.
Il caressa les lèvres de la fille du bout de la langue avant de la laisser traîner jusqu'au cou et, descendant encore plus bas, à la poitrine de la fille sur laquelle il lorgnait depuis tout à l'heure. Cette petite poitrine qui lui semblait être si douce, il n'en fut pas déçu lorsqu'il mordit tendrement l'un des seins et qu'il sentit Chara se resserrer de l'intérieur par plaisir.
Il eut énormément de mal à se retenir plus tant il se sentait bien en elle ; mais il attendit que Chara jouisse la première dans un long gémissement de plaisir qui la secoua toute entière avant qu'il ne se lâche tout entier en elle.
Reprenant leur souffle, ils ne bougèrent tout d'abord pas, se regardant dans les yeux tout souriant.
Chara était satisfaite. Après qu'il ai relâché ses mains, elle attrapa le squelette par le haut de la colonne vertébrale pour le serrer contre elle tout en rougissant.
Papyrus rougit également en voyant ce visage heureux, et il caressa les pommettes de la fille du bout de ses doigts osseux.
« Alors, ça fait quoi d'être une femme maintenant ? »
Il ricana en essayant de la taquiner, mais elle n'y répondit qu'en déposant ses lèvres sur les dents de Papyrus dans un geste passionné pour tenter de lui transmettre par ce geste tout l'amour qu'elle éprouvait pour lui dont elle se rendait maintenant compte, tous les sentiments qu'elle avait ressentit près de lui depuis toujours, et tout ce qui lui plaisait chez ce squelette.
Et il comprit, répondant au baiser comme il put.
« Moi aussi je t'aime, Chara. »
