Disclaimer : L'univers d'Harry Potter et ses personnages ainsi que son histoire appartiennent à la grande J.K Rowling et je ne touche aucun argent en publiant cette fiction... Enfin vous connaissez le principe.
Chers lecteurs, chères lectrices, j'ai l'honneur de vous présenter mon premier OS ( bien qu'il soit ridiculement court et tienne plus du drabble qu'autre chose ) sur Harry Potter, ce qui signe aussi mon retour en temps qu'auteur sur o/ ! Une longue aventure qui commence, j'vous dis.
Je n'ai pas de beta et ai souvent tendance à commettre des erreurs d'inattention, j'espère que j'aurai réussi à éviter les plus énormes, du genre de celles qui font mal aux yeux
Si ça vous plaît, n'hésitez pas à me le faire savoir; j'ai écrit ce bidule en 30 minutes, et surtout pour savoir si j'étais encore capable d'écrire après cinq ans à végéter...
Bonne lecture !
La pièce est décorée avec simplicité et élégance. Un lourd tapis rouge couvre un parquet brun, un feu de cheminée, accompagné d'appliques surmontées d'épaisses bougies couleur crème, répand une douce lumière, et des rideaux chocolat masquent à demi les fenêtres donnant sur un splendide jardin, éclairé par la lune. Et, au milieu de la pièce, devant deux tabourets, trône un piano à queue, immense et majestueux. Dans son coffre, les cordes vibrent lentement, produisant une douce musique, une mélodie fragile et un peu tremblante. Vaguement touchante aussi, de par ses accords un peu gauches, ses arpèges un peu lourds.
Quelques secondes d'interruption, parfois. Un ou deux mots échangés, un air courroucé, un sourire en coin. Des regards séducteurs. Des mains qui se frôlent.
Et cette impression étouffante, celle d'être constamment accrochés au balancier d'une pendule, ce poids dans l'estomac, cette peur de faire une erreur.
De façon plutôt curieuse, ils la ressentent tous les deux, cette sensation diffuse, étouffante.
La peur de faire une erreur, de lâcher un mot de trop. De compromettre ses plans, de laisser voir ses pensées; de laisser celles-ci dériver. De perdre cette partie de cache-cache qui s'éternise, entre haine et douleur, curiosité, rapprochement impromptu, alliance jamais prononcée et pourtant si intense.
Voldemort est tout en nonchalance, en élégance digne. Drapé d'orgueil.
Et Harry déglutit chaque fois qu'il doit corriger le Lord. Qu'il lève une main pour replacer correctement les longs doigts osseux de son ennemi de toujours. De son étrange compagnon.
Et Tom bout intérieurement, chaque erreur lui serre la gorge, chaque toucher hésitant lui broie le cœur, chaque respiration lui déchire les entrailles. De gêne, d'appréhension, de sentiments disparus, perdus depuis si longtemps.
Et à chaque note, deux âmes se rencontrent, se frôlent, se reconnaissent, s'allient. Rencontrent leur jumelle.
Et finalement, dans un petit sursaut de conscience, Tom se dit que, peut-être...
