Les personnages m'appartiennent pas. Mon cerveau déranger les empruntes pour pleins d'aventure. En voilà une. Bonne lecture.
Que venais-je de faire !
Je souffle en rigolant jaune. Je savais très bien. La même chose que pratiquement tous les soirs. La recherche de l'oublie de cette douleurs, recherche du plaisir d'alcool, de sexe, de musique, de drogue, d'affrontement. Le tout à outrance. Recherche de bonheur éphémère.
Je regarde autour de moi, s'en reconnaître. Et voilà j'étais perdu maintenant. Enfin je suis toujours perdu. Mais en plus d'être perdu dans cette vie, je l'étais dans cette ville.
Allonger sur se banc, je cherche mon paquet de clop pour m'en griller une. Cigarette ok, briquet disparue. Bordel cette foutu journée commencé mal.
Je prends mon portable et appel mes secours.
- Lu
- Comment ça va ? Ou si tu appel si tôt c'est que tu as dormis dehors et que tu es perdu ?
- Gagné
- Ok il y a quoi autour de toi, le nom de la rue.
- Un parc. Boulevard l'épine
- Ok. Ah oui quand même. Tu t'es vraiment égaré. J'arrive dans 1h30.
- Super. Et merci Ussop. Dis-je las.
- J'arrive.
J'éteins mon portable. Un mec passe dans le parc une clop au interpelle.
Il me regarde bizarre mais s'arrête.
- S'cuse, ta du feu ?
Il m'examine. J'aime pas ça, j'ai envie de le défoncer mais je veux cette dose de nicotine. Il me le t'en.
- Qu'es ta à me regarder comme ça ? Fais-je une fois ma clop allumée
- T'as pas l'air d'avoir la super forme. Je me demande si ta nuit a été dur ou si tu es SDF ?
- Qu'es que ça peut te faire ?
- Dans le 1er cas te déposer chez toi si tu habite proche d'ici dans le deuxième te proposer à manger. Mais vu ton amabilité de merde je vais passer mon chemin, face d'algue.
- Va te faire voir sourcil en vrille.
Il rigola « t'en vaux pas le coup, face de choux » me répond-il.
En moins de deux je m'élance pour le frapper. Mais il est vif et réplique pas un coup de pied que je prends en pleine côte. Je tombe dans la poussière et rigole. Je crac.
Étonné, il me demande pourquoi je rie.
- Ta raison, ces dernières nuits on était dur. Sinon je t'aurai foutu à terre, face de citron.
- Ta faim ?
- C'est quoi ton problème avec la bouffe ? Répondis-je énervé, de nouveau.
- Je suis cuisinier. Et je n'aime pas voir les gens souffrir de faim.
- Qui te dit que j'ai la dalle. Si je suis ici c'est par choix. J'attends un ami.
Un tout petit mensonge avec une part de vérité non.
- Tu n'as peut-être pas faim, mais tes joues sont aussi creusées qu'un cadavre. Bordel, tu t'es pas regardé dans une glace depuis quand ? Allez suis moi j'habite à deux pas d'ici tu pourras attendre ton ami là-bas, au chaud.
C'est vrai que ce mois de février était glacial. Mais ce n'était que maintenant que je remarquai que mon tee-shirt ne réchauffer pas assez.
Je le suivi donc. Le froid, la faim et le feu voilà pourquoi je le suivais, cet inconnu d'une grande générosité. Oui je voyais la générosité mais je ne voulais pas qu'il me prenne en pitié.
- Au fait j'ai un coloc, très sympa mais hyper actif. Fit-il quand il ouvrit sa porte.
Fin 1er partie, à vous d'écrire vos impressions sur ce début.
