Chapitre 1 : Une rencontre...

Comme tous les matins je me levais avant que le soleil ne fasse son apparition dans le ciel New-Yorkais. Je n'arrivais plus à faire des grasses matinées comme quelques années auparavant. En même temps je ne faisais plus rien de mes journées à part regarder par ma fenêtre, lire un livre ou regarder la télévision. Donc pas vraiment des activités fatigantes qui nécessite des longues heures de sommeils.

Certains jours la solitude me pesait énormément. Bien sur j'avais mes enfants et petits-enfants, et bientôt arrière petits-enfants. Mais ils n'avaient plus le temps de venir me voir aussi souvent qu'au début. Je ne les envoulais pas. Moi aussi j'avais été jeune, insouciant et rêveur.

Mais avec le temps j'avais appris une chose très importante : nous n'avons jamais assez de temps pour profiter des gens qu'on aime.

L'aide soignante rentra dans ma chambre en me saluant chaleureusement. Comme tous les matins elle m'aida à me laver et m'habiller dans ma petite salle de douche attenante a ma chambre. Je détestais être dépendant des autres. Surtout pour des taches aussi intimes. Pourtant je n'avais pas le choix. Apres ma toilette rapide, je m'installais dans mon fauteuil et allumais mon poste de radio.

Soudain la radio diffusa Use Sombody des Kings of Leon qui me rappela un souvenir lointain, tres lointain…

62 ans plus tôt :

J'étais accoudé au bar attendant ma commande. La musique jouait à fond dans le bar. En ce moment passait une chanson que j'adorais et je tapais sur le bar doucement sur le rythme de la musique des Kings of Leon. Le bar était bondé ce soir. Il fessait une chaleur étouffante et je rêvais de rentrer chez moi pour pouvoir me rafraichir sous une douche tiède. Nous étions fin juin et la plupart des clients étaient des étudiants fêtant leurs obtentions du diplôme ou la fin de l'année scolaire comme moi.

J'avais reussi ma quatrième année de fac en medecine. J'etais content de pouvoir enfin souffler apres une année de dur labeur. Ne vous m'eprenez pas, j'adorais le choix d'études que j'avais fait mais j'étais épuisé âpres une année de travails quasi non-stop.

J'avais suivi les pas de mon père en choisissant la fac de médecine. Carlisle, mon père, était un brillant chirurgien généraliste de l'hôpital Columbia Presbytérien à New York.

La serveuse me rapporta enfin mes boissons. Je retournais à ma table ou mes meilleurs amis, Jasper et Emmet, m'attendaient.

- Et ben, on croyait que tu t'étais perdu dans le décolleté de la serveuse. Me lança Emmet en rigolant.

- La grande blonde qui a une tonne de maquillage ? Non merci. Lui répondis-je.

- Pourtant tu lui as tapé dans l'œil. Elle a marqué son numéro de téléphone sur ta bouteille de bière. Me dis Jasper en me montrant ma bière du doigt.

J'arrachais l'étiquette avec le numéro et me retournais vers le bar. Je ne cherchais pas longtemps la serveuse des yeux. Elle me regarda avec un sourire aguicheur. Je lui montrais son numéro en le levant au dessus de ma tète avant de le rouler en boule et de le jeter au dessus de mon épaule. Son sourire laissa place à la fureur sur son visage avant qu'elle s'encourt vers les toilettes. Bon débarras.

Je me tournais vers mes amis qui rigolaient à gorges déployés. Emmet me lança de nouveau une petite vanne :

- Edward, ce n'est pas bien de brisés les cœurs des ces gentilles demoiselles. Comment veux-tu espérer faire sortir mini-Edward de sa cachette de temps en temps avec des manières pareilles ?

- Mon cher Emmet, qui te dit que mini-Edward ne sort pas de temps en temps de sa cachette ? Et je dirais que mini n'est pas le nom approprié pour mon engin ! C'est plutôt tous le contraire. Lui répondis-je en rigolant.

Emmet restant toujours Emmet ne me lâcha pas de sitôt :

- Je doute fort que MINI-Edward, il insista bien sur le mini, sort souvent de ton pantalon ces derniers temps. Pourquoi ne pas tenter le coup avec une fille ce soir? C'est la fin de l'année scolaire, le début des vacances et t'as 2 mois pour profiter des jolies New Yorkaises. Si tu veux je te donne quelques conseils pour en attirer quelques unes.

- Emmet laisse Edward tranquille. Jasper la voix de la sagesse.

- Merci Jasper. Et Emmet, moi et maxi-Edward n'avons pas besoins de tes conseils.

Emmet râla un peu pour la forme mais oublia vite pour nous parler de ce qu'il allait faire de ses vacances. Il avait prévu d'aller voir ses parents en Californie et je cite « de profiter des filles chaudes sur les plages doré ».

Je connaissais Emmet depuis mon entrée à la fac de médecine. Nous avions fait connaissances en cours de biologie. Il étudie le sport pour pouvoir être prof plus tard et les cours de biologie sont obligatoires pour y arriver.

Par contre Jasper et moi étions amis depuis notre plus tendre enfance. On s'était connus a l'école maternelle étions vite devenus inséparables. On partageait un appartement avec ma sœur Alice tous prés de la fac.

Jasper étudiât pour devenir psychologue pour enfants. Ce choix lui était devenu une évidence âpres les épreuves qu'il avait traversées étant petit. Ses parents étaient morts dans un accident de voiture quand il avait 7 ans et il avait mis plus de 10 ans avant de surmonter cette tragédie.

Comme il n'avait aucune famille, Jasper était venu habiter chez nous. Nous étions devenus sa nouvelle famille mais sans qu'il n'oublie ses parents pour autant.

On parla de tous et de rien, quand je me fis bousculer dans le dos. Je me retournais et plongeais immédiatement dans les plus beaux jeux que j'avais jamais vus. Des yeux chocolat dans lequel je me noyais. Je détaillais la jeune femme en face de moi. Elle avait de longs cheveux ondulés châtain avec quelques reflets blonds, un visage en forme de cœur, des lèvres pulpeuses que je rêvais d'embrasser immédiatement. Elle était assez petite, le haut de sa tète m'arriva a l'épaule.

- Oh merde, je suis désolée. Ce mec bourré m'a bousculé, me dit-elle en me désignant quelqu'un du doigt que je ne pris pas la peine de regarder, trop obnubilé par elle. Je ne vous ai pas fait mal au moins?

- Euh non, non. Et vous vous n'êtes pas fait mal?

- Non mais je crois que je vais me faire tuer par ma meilleure amie. Ce mec m'a renversé de la bière dessus et mon haut est fichu.

Je descendis mon regard vers son haut et je devins directement dur dans mon pantalon tellement ce que je vis m'excita. Son haut collait à sa poitrine. Sa poitrine parfaite. Je la détaillais un peu mieux et tous était parfait chez elle.

Elle avait une taille fine, des seins ni trop gros ni trop petits, des hanches un peu plus large et des jambes longues et fines.

J'avais une envie folle de la mettre sur mon épaule et de l'emmener chez moi pour la faire mienne sur le champ. Je n'avais qu'un mot pour la définir : sublime.

Je sortis de ma contemplation par un coup sur mon épaule.

- Hey te gène pas pour me reluquer. Me dit-elle en me lançant un regard méchant.

- Désolé. Au fait moi c'est Edward Cullen. Enchanté. Me présentais-je en lui tendant ma main.

- Bella Swan.

Elle me sera la main et son contact m'électrisa. Je gardais sa main dans la mienne pour profiter encore un peu de sa douceur.

- Cullen comme Alice Cullen ? Me demanda-t-elle en levant un sourcil.

- Oui, c'est ma sœur. Tu la connais ?

- Oui, c'est la meilleure amie tueuse à cause d'un haut foutu. Dit-elle en rigolant. Comme le monde est petit.

Son rire était le plus magnifique son que j'avais jamais entendu de toute ma vie. J'en revenais pas que c'était elle la meilleure amie de ma sœur que je refusais de rencontrer depuis des années a cause du temps que me prenait mes études.

Alice me suppliât depuis des mois pour qu'on se fasse une sortie entre ami et j'avais à chaque fois refusé. Je me mettais une claque mentale pour la connerie que j'avais fais et me promis de ne plus jamais rater une sortie dorénavant.

- Je peux t'offrir un verre ? Osais-je lui demander toujours impressionner par sa beauté.

- Désolé ce n'est pas possible. J'allais au bar chercher à boire pour mon copain et moi. La prochaine fois peut-être. Bonne soirée.

Sa réponse m'avait sonné. Je ne lui avais même pas encore répondu qu'elle était déjà partie vers le bar. En même temps ca m'étonnait pas qu'une fille pareille soit célibataire.

Je me retournais vers mes amis avec un air dépité. Ils n'avaient rien perdu de notre échange et je m'attendais à leurs remarques mais rien ne vint. Ca m'étonnait surtout de la part d'Emmet. Il avait du surement voir a mon visage que je ne voulais pas en parler.

Je n'avais jamais cru au coup de foudre. Je n'étais jamais tombé amoureux fou d'une fille. J'avais bien sur déjà aimé certaines fille mais pas au point de m'imaginer faire ma vie avec elles.

Ma plus longue relation avait duré 8 mois, avec Tanya, et c'était terminé car elle était partie étudier à Washington. Bien sur ca avait été dur de se quitter mais on se voyait pas entretenir une relation longue distance. On avait préférés se quitter en amis et on s'était promis de se donner des nouvelles. Cette promesse avait duré 2-3 mois âpres son départ. On se téléphonait de temps en temps. Au début on parlait pendant des heures puis ca s'était écourté petit a petit jusque a plus se parler du tout.

Tanya me manquait des fois. Pas notre relation amoureuse mais notre amitié. Appart Emmet et Jasper je n'avais plus beaucoup d'amis. Les études me prenaient beaucoup de temps et donc tres peu de temps pour sortir et rencontrer des gens.

La soirée s'écourta âpres cette rencontre et je rentrais chez moi avec Jasper en voiture âpres avoir déposé Emmet chez lui.

En me couchant cette nuit la, je m'endormis en pensant a Bella.

Je me doutais pas a ce moment la que cette rencontre allait changer le reste de ma vie. Pour le pire et pour le meilleure…

De nos jours :

Une larme solitaire roula le long de ma joue. Je l'effaçais vite et commençais à manger mon petit déjeuner qu'on venait de me rapporter.

J'avais eu une longue vie heureuse. J'avais aimé une femme de tout mon cœur et j'avais eu la chance qu'elle m'aime en retour.

Bien sur j'avais eu des échecs, des déceptions, des peines de cœur mais tous ca m'avait renforcé.