Disclaimer : CSI: NY ne m'appartient pas, les persos non plus, etc etc, enfin la routine quoi, cette histoire a été écrite dans un but non lucratif... que dire de plus... Pas de procès mdr.

Genre : Humour (et oui, impossible de prendre Flack et Danny au sérieux à moins de les mettre dans une situation terrible)

Un matin d'hiver :

"Il est là depuis longtemps ?"

"J'en sais rien, personne s'est risqué à aller voir !"

"Est-ce qu'au moins on est bien sûr qu'il est mort ?"

"Oh ça, pour être mort, il est mort."

"Et qu'est-ce qui te fais dire ça ?"

"T'en connais beaucoup qui seraient assez couillons pour rester étalé au milieu d'une patinoire en plein air au milieu de l'hiver par –10° ?"

Flack perdit l'équilibre, dérapa et tomba les fesses les premières sur la glace de la patinoire.

"Ben maintenant, j'en connais un", se moqua Danny.

"Ahah, très drôle. Je te promet de me venger quand se sera ton tour de tomber."

"Alors tu vas pas pouvoir te venger avant longtemps", ricana Danny en montrant les mini-crampons qu'il avait pris soin d'attacher à ses chaussures.

"Dommage", lança Flack en se relevant péniblement. "T'en aurais pas une paire pour moi ?"

"Désolé mon pote. Mais tu sais, on vend ça à tous les coins de rue, à New York, avec les hivers auxquels on a droit. Depuis le temps que tu traînes ici tu devrais le savoir nan ?"

L'attention de Flack était rivée sur ses pieds et il n'avait pas l'air d'avoir entendu se que venait de lui dire Danny.

"Faut croire que nan", soupira celui-ci. "Bon, au travail."

Il se pencha sur le corps d'un homme blanc d'une trentaine d'années allongé sur le ventre. Ses vêtements étaient plutôt chics et la montre qu'il avait au poignet devait bien coûter quelques milliers de dollars. En fouillant ses poches, le CSI trouva son portable, des clés, un portefeuille, de la monnaie et sa carte d'identité : Ethan Robbins.

Le type avait les lèvres bleues et la peau dans les mêmes tons et aucune trace apparente ne montrait les causes du décès.

"Va falloir faire venir le légiste", lança Danny pour signifier à Flack de l'appeler.

Sur la glace, il y avait une marre de café gelé et le gobelet en carton qui l'avait contenu pendant quelques temps. Le gobelet était écrasé et on pouvait voir des traces de pas au café gelé s'éloigner du centre de la patinoire où était étendu le cadavre.

"On sait déjà qu'il est pas arrivé là tout seul…"

"Peut-être était-il en galante compagnie."

"Tu connais beaucoup de « galantes compagnies » qui chaussent du 43 ?"

"Ben… il était peut-être homo à tendance Drackqueen ?"

"Mais bien sûr… Et la marmotte elle emballe le chocolat dans le papier d'allu…"

"Tu regardes trop la télé…"

"Tu regardes trop de pornos. Tu devrais sortir plus souvent, Flack."

"Y a pas assez de gigolos déguisés en femme à New York…"

Danny se redressa et donna une tape moqueuse dans le dos de Flack. SHBLAM.

"Aïe, fais gaf ! On a pas tous notre équipement d'alpinisme ! Je crois que je me suis déplacé des vertèbres. J'espère pour toi que l'assurance travail couvre les chutes ou je t'enverrai la facture du kiné."

"Ben voyons. C'est bon, j'ai terminé", lança-t-il après avoir pris des clichés de la scène de crime.

Après être enfin revenu sur la terre ferme (et après deux autres gamelles magistrales), Flack partit en direction d'un flic qui attendait là et lui posa plusieurs questions. Entre temps, le légiste arriva et après quelques grosses frayeurs, il réussit enfin à emporter le corps. Flack revint vers Danny et lui montra du doigt le clochard qui avait trouvé le cadavre et appelé la police. Le type n'avait pas l'air de savoir grand chose et n'avait évidemment rien vu du crime.

"Hey, Don, je te paye une glace ?"

"Plutôt mourir."

"Un bon coussin pour ton derrière endolori ?"

"Ca ira, maman, merci bien."

De retour au labo, une demi-heure plus tard, Danny croisa Lindsay, au détour d'un couloir.

"On m'a dit de travailler avec toi sur l'enquête."

"Gauche ou droite ?"

Lindsay jeta un regard suspicieux à Danny, qui avait caché ses mains derrière son dos.

"Hum… droite ?"

"Tu prends les traces de pas."

"Qu'est-ce qu'il y avait à gauche ?"

"Les traces de pas… C'était pour te donner l'impression que t'avais le choix."

Elle lui lança un regard exaspéré, pris soin de le taper avec les quelques dossiers qu'elle tenait en main avant de se diriger vers le labo. Que des machos, ces mecs, soupira-t-elle intérieurement.

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