Base : Gundam Wing
Couples : Pas pour l'instant, et comme je sais pas où je vais...
Auteurs : Meanne77
E-mails : meanne77@noos.fr
Notes : Bon, j'ai un problème avec les titres, alors cherchez pas trop, juste que ça m'est venu comme ça. Après vérif dans le dico (juste histoire de pas trop raconter n'importe quoi), on y trouve : Clair-obscur : 1) Peint. Distribution des lumières et des ombres. _Spécialt. Ensemble de lumières et d'ombres douces fondues. 2) Lumière douce, tamisée. V. Pénombre. _Métaph. V. Ambiguïté, doute, incertitude. Et oui, ça me semblait bien coller à mon Duo...
Bizarre... Plus j'avance dans le chapitre, et plus ça prend pas du tout la tournure que je pensais au départ... Quand je disais que mon contrôle sur les perso était très ténu... Sinon, langage toujours aussi châtié de notre Américain préféré...
Disclamer : Franchement, s'ils étaient à moi, ça se saurait... Si quelqu'un a des poupées à leur effigie, je me mets au vaudouisme...
Clair-obscur :
Chapitre 1.
Wow ! J'ai un de ces mal de crâne... Je sais pas ce que j'ai bu hier
soir, mais pitié, la prochaine fois que l'envie me prend de me pinter
la gueule, retenez-moi !
Ce serait gentil de baisser le son là, parce que le bourdonnement ricoche
dans mon crâne, et j'vous jure, c'est pas agréable ! Un peu de
respect pour les gueules de bois, merci...
Ce serait possible d'avoir un peu de lumière, là ?
Minute... Mes yeux sont ouverts au moins ?
Okay, première erreur : avoir ouvert les yeux. Solution qui s'impose : les refermer tout de suite. Là, c'est mieux. Donnez-moi trente secondes avant de faire un nouvel essai...
Voilà... J'ai toujours aussi mal, mais je vais pouvoir me repérer...
C'est flou. C'est plutôt blanc. J'ai mal partout. J'aimerais bien me
frotter les yeux, mais j'ai besoin de peser le pour et le contre avant...
Bouger, sérieux là, j'sais pas... On va plutôt les refermer
et attendre que ça passe...
Je crois savoir où je suis : dans un bateau. Et un bateau qui tangue
drôlement, qui plus est. Me rappelle pas être monté à
bord, je suis en droit de m'inquiéter ? Remarquez, avec la cuite que
je dois me payer, je serais heureux si je me suis contenté de monter
dedans... My God, dites-moi que je suis resté sage...
Ah, le bourdonnement se dissipe... Je commençais à croire que
c'était la salle des machines, ou quelque chose dans le genre, mais
finalement, je crois que c'est juste mon sang qui danse la java. Mauvaise
idée, ça, de danser la java... Au moins, j'ai pas mal au coeur,
c'est déjà ça. C'est peut-être le seul endroit
où j'ai pas mal, d'ailleurs...
Je crois qu'il est temps de refaire un essai, pour les yeux. Là, doucement,
pas trop vite...
C'est toujours flou, et toujours blanc, et ça tangue toujours, mais
moins. J'ai l'impression que ça se stabilise. Bonne nouvelle, donc.
Bon, faisons le point sur le situation... Je suis dans un lit, et d'après
ce que je peux sentir, j'y suis seul. Deuxième bonne nouvelle de la
journée, faut que je me méfie, ça va pas durer...
Je grogne, tiens. Ma voix a un son bizarre, mais ça fait du bien. Allez, un autre, pour faire bonne mesure. Et lentement, lever la main au visage. Je sais pas pourquoi, j'ai juste envie de vérifier qu'il est toujours là... Oh oh... J'ai un bandage à la main...
- Tu t'es réveillé ? Comment te sens-tu ?
Mauvais réflexe, ça, d'avoir brusquement tourné la tête
vers la voix. M'étais pas rendu compte que j'étais pas seul.
La fille sourit. Elle est habillée. Et je commence à remettre
en question mon hypothèse de "j'ai trop fait la fiesta hier soir".
Elle s'approche de moi et me pose délicatement une main fraîche
sur le front. Ça fait du bien. Je ferme les yeux un instant, puis les
rouvre. C'est bon, je vois de nouveau net. Enfin.
Elle est plutôt mignonne. Des cheveux clairs, une coiffure un peu bizarre,
mais qui lui va plutôt bien. Jolis yeux bleus... Joli sourire aussi.
Elle porte une blouse blanche. Assez jeune, doit être infirmière.
Bon, qu'est-ce qui m'est arrivé ?
- Comment tu te sens ? répète-t-elle. Sa voix est bizarrement
étouffée, un peu comme si j'avais du coton dans les oreilles.
- Bien, je croisse. Wow, elle a quoi, ma voix, là ? Je me racle la
gorge, j'ai une plus belle voix que ça, d'habitude, non ? Elle sourit
encore.
- Nous étions un peu inquiet, tu dors depuis pas mal de temps...
Ah ? Bon, je crois que le moment est venu de poser LA question...
- Qu'est-ce qui c'est passé ?
- Il y a eu une explosion, le souffle t'a fait percuter un mur, je crois...
Une quoi ?? Je savais qu'il fallait se méfier des vieilles chaudières
!
Bon, ça explique peut-être pourquoi j'ai aussi mal au crâne.
Après vérif, c'est vrai que j'ai un bandage autour de la tête.
Ça explique aussi sûrement pourquoi j'entends tout bizarre. Et
pis pourquoi j'ai les mains empaquetées... J'suis en un seul morceau
au moins, j'espère ? Elle retire sa main et commence à me palper
un peu partout, j'aime pas ça. Bon, je suis blessé, okay, elle
fait son job, et je suppose que je dois lui en être reconnaissant, mais
y'a un truc qui cloche. Je sais pas quoi, mais y'a un truc qui va pas. J'arrive
pas à mettre le doigt dessus. Très frustrant. Je fronce les
sourcils, mais pas longtemps parce que le moindre mouvement du visage me fait
un mal de chien. Le moindre mouvement tout court, d'ailleurs. Elle, elle me
fait pas mal ; enfin pas trop en tout cas. On va la laisser faire alors.
J'ai le besoin irrépressible de me racler encore une fois la gorge,
alors je le fais. Elle lève la tête vers moi, et me fait un sourire
qui doit se vouloir rassurant.
- Les autres vont bien, dit-elle comme si elle répondait à une
question que j'aurais pas formulé.
Super chouette ! Si les autres vont bien alors, y'a pas de quoi s'en faire
! Je sais pas du tout de qui elle parle, mais c'est pas grave !
- Je vais te laisser quelques instants, ça ira ?
- Hum, je grogne _ je grogne beaucoup depuis cinq minutes, z'avez remarquez
? Mal partout, je réponds, et c'est vrai.
- Ça va passer, ne t'en fais pas.
Bon, je m'en fais pas alors...
- Je reviens..., dit-elle en passant la porte.
Ouais, c'est ça, reviens vite... J'ai sommeil moi... Mes yeux se ferment,
je crois que je vais dormir un peu...
Et c'est là que je mets le doigt dessus. Vous savez, le truc qui clochait,
le machin qui me paraissait louche, bin ça y est, je sais ce que c'est.
Elle porte des vêtements militaires sous sa blouse...
*******
Je dors...
Je sais que je devrais pas, mais je dors... Vu l'état de loque dans
lequel je me sens, ça vaut peut-être mieux, en fait.
Cet endroit pue. Va très vite falloir que je sorte d'ici. Je me promets
d'y penser sérieusement dès mon réveil, mais pour l'instant,
je dors...
Réveil.
Forme ? Bof, mais ça va quand même mieux. Je pense pouvoir me
lever. On va faire un essai...
Bon, je suis pas encore très stable, mais ça devrait aller.
La sagesse voudrait probablement que je reste encore un peu, histoire de récupérer
et d'augmenter mes chances de fuite, mais y'a pas, cet endroit pue. Mon instinct
me dit qu'il faut que je me casse d'ici, et fissa.
Coup d'oeil circulaire ; je suis seul, pas de jolie infirmière en vue.
Bon !
Je m'approche de la porte. Hum, c'était peut-être encore un peu
trop tôt, vu que je viens de me viander par terre. En plus, le bruit
a attiré du monde, j'entends des pas qui se rapprochent. Paf, Jolie
Fille est là. Elle s'énerve après moi et me remet au
lit. T'es gentille, petite, mais je fais que passer, crois pas pouvoir me
retenir. T'as gagné pour l'instant, je vais rester sage, mais compte
sur moi pour filer à la première occaz. Elle sort en marmonnant
quelque chose au sujet d'un Américain je crois...
Qu'est-ce que tu crois, que j'ai confiance ? Sans rire ? Je sais pas ce qui
c'est passé, et je veux bien croire à ton histoire d'explosion,
vu mes blessures, mais j'ai pas confiance. J'ai besoin de plus de détails...
Je crois que je suis dans une sorte d'hôpital militaire _ tout à
l'heure, c'était moi qui tanguais.... Encore que ça ressemble
pas vraiment à un hôpital. Ça n'en a pas l'odeur. Mais
militaire, ça, c'est certain. Et c'est ça qui pue.
J'ai besoin de savoir pourquoi les militaires sont impliqués dans ce
qui c'est passé.
J'ai besoin de savoir où je suis.
Je veux rentrer à la maison ! Ça peut peut-être sembler
puérile, mais je veux rentrer à la maison !
...
...
Puéril ?
... Je...
Brusquement, un méga mal de crâne me vient. Pas bon ça
! Respire, mec, reste calme... C'était quoi, ça ?
... Je crois que j'ai le droit d'être puéril, j'ai...
Bon sang, tout tourne, qu'est-ce qui se passe ? J'ai mal au ventre, j'ai du
mal à respirer, et ma tête, fucking hell, ma tête !
Mes mains se crispent sur les draps. J'ai mal, nom de Dieu !
J'arrête de penser. Ça passe.
Putain, on m'a fait quoi ?
Je suis trempé de sueur. La situation est peut-être pire que
ce que je croyais. On m'a fait un truc, c'est pas possible autrement. Faut
que je sorte d'ici, ça devient vital. Quelque chose en moi me le dit.
Je me sens... prisonnier. Ouais, c'est ça. L'impression que si je dis
"bon, merci pour tout et à la prochaine", on va pas me laisser
partir. Donc : on demande rien à personne.
Y'a sûrement plein de monde dans les couloirs... Je me relève.
Pas de fenêtre. Shit ! Là, ça pose problème, j'avais
pensé me tirer par là. Reste plus que la porte alors... J'attendrais
bien la nuit, mais j'ai aucune idée de l'heure qu'il peut être.
Sont même pas foutu d'avoir une horloge, j'vous jure ! Bon, réfléchis,
fais le point. J'ai encore mal un peu partout, et surtout, je me sens trop
faible pour pouvoir courir. Je sais pas où je suis. J'ai clairement
l'air d'être un patient, momifié comme je le suis, difficile
de pouvoir passer pour un gars du personnel... Je pourrais peut-être
attendre que Jolie Fille revienne, mais d'une, je suis pas sûr d'avoir
la force de l'assommer _ en plus, elle est plus grande que moi, je m'en suis
rendu compte quand elle m'a refoutu au pieu _ et de deux, rien ne me garantit
qu'elle va revenir seule.
Enfin, j'ai rien fait de mal, je vois pas pourquoi ils me garderaient ici,
mais va savoir, avec les militaires. Ça pense pas, ces bêtes
là, c'est con comme c'est pas permis... Merde, le mal de crâne
revient... J'ai comme l'impression que... Ça vient par intermittence,
un peu comme si... quand... Re-merde, mon coeur s'affole, mais qu'est-ce que
j'ai, bordel ? Je... Je... je me souviens pas de l'explosion, voilà
ce qu'il y a... Pourtant, je sens bien que j'ai des brûlures. Mais qu'est-ce
qui a explosé, au juste ? Et surtout : qu'est-ce que je faisais là
? Pourquoi est-ce que je... Mal au crâne !!
Je panique. Je sais, c'est con, mais je panique. Parce que plus j'essaye de penser, et plus ça me fait mal. Plus j'essaye de savoir, et plus mon sang cogne contre mon crâne. Plus j'essaye de me souvenir et plus... je perds connaissance...
Réveil, encore. Jolie Fille est là. Merde.
- Je t'avais dit de rester couché ! s'exclame-t-elle. Quand te décideras-tu
à écouter ce qu'on te dit ?
Bizarre, sa façon de parler... J'aime pas sa façon d'être
familière avec moi. C'est comme si elle me connaissait... Je suis pourtant
sûr de l'avoir jamais vue avant de me réveiller dans cet endroit.
Parons au plus important : évaluation des dégâts ? Je
tente de serrer un peu les poings... Je me sens plus fort. Est-elle seule
?
- Tu nous as fait peur, tu sais !
Voix de garçon. Re-merde.
Je me retourne, il sourit, du genre chaleureux. Ça sonne faux. Le sourire
est trop grand. Ils n'arrêtent pas de me sourire depuis tout à
l'heure, elle, et maintenant lui. C'est louche. S'ils croient pouvoir endormir
ma méfiance avec de jolies petites risettes, ils me fourrent le doigt
dans l'oeil, et jusqu'au cul. Va falloir rester prudent.
Il s'approche de moi et s'assoit sur le rebord de mon lit. Je me crispe brièvement
mais je force à me détendre. Il ne doit pas savoir qu'il me
stresse... A eux deux, j'ai l'impression qu'ils me bloquent toute possibilité
de fuite. Ils font mine de rien, mais je suis pas dupe.
Il avance sa main et commence à écarter des mèches collées
par la sueur à mon front. Il sourit toujours. Je me retiens de le frapper.
Reste cool, man...
- Comment tu te sens ?
- Hum, je fais, parce que c'est loin d'être le paradis, et je fais moins
référence à mon état physique qu'à la situation
en général.
- Tu as eu de la chance, tu sais ?
S'il le dit... Son sourire s'agrandit encore ; y'a pas de taille limite, il
a le visage extensible à l'infini ou quoi ?
- Tes cheveux n'ont rien.
Euuuh... Okay... Merci pour l'info, gars. Je décide que je suis entouré
de gens pas très nets. Donc, faut que je me casse. Je sais, je me répète,
mais il faut vraiment que je parte !
Là, il fronce un peu les sourcils et son sourire décroît.
- Tu es sûr que tout va bien ?
- Ouais, pourquoi ?
J'aimerais qu'il arrête de jouer avec mes mèches...
- Tu restes silencieux...
Ça veut dire quoi, ça ?
- Et les autres ?, je juge opportun d'enchaîner. J'espère qu'il
va pas me demander de précision, mais Jolie Fille m'a parlé
d'autres personnes tout à l'heure.
- Ils vont bien, ils viendront sûrement te voir plus tard.
- Ah. Chouette.
De la visite à venir... J'aurais peut-être pas dû demander,
finalement. Remarquez, mieux vaut que je sache à quoi m'attendre...
Ah, il fronce encore les sourcils, et décidément, son sourire
se réduit de plus en plus. Pas bon ça. Qu'est-ce que j'ai fait
? Manque d'enthousiasme, peut-être ?
- On va te laisser te reposer, okay ? se contente-t-il néanmoins de
dire.
- Ouais... Merci, j'ajoute sans le penser le moins du monde. J'aime pas ce
petit blond. Je fais mine de me recoucher, et j'accepte même son aide,
allant jusqu'à lui sourire à mon tour. Ça a l'air de
le soulager... Bizarre...
Il part avec mon infirmière perso et referme la porte derrière
lui. Merde, j'aurais dû lui demander quelle heure il était, combien
de temps j'avais dormi, enfin, un peu plus d'info quoi ! J'ai chier mon coup,
là, mais tout est tellement... je suis tenté de dire surréaliste...
Je les entends parler dans le couloir, mais je comprends pas ce qu'ils disent.
J'ai l'impression que quelqu'un les a rejoint. En clair : je suis surveillé.
Comment je vais me sortir de là, moi ?
J'essaye de mieux écouter, je suis sûr qu'ils parlent de moi...
Rien à faire, faudrait que je me lève encore pour ça,
et s'ils s'en rendent compte, j'aurai peut-être du mal à expliquer
mon refus de rester tranquille... Bon, j'ai pas d'idée pour le moment.
Je dors. Quand je serai assez sûr de moi, je partirai. Je voudrais bien
les voir me retenir, tiens !
*******
J'ouvre les yeux et j'inspire fortement. Lumière tamisée. Noir
dans ma chambre. Je crois que ça doit vouloir dire que c'est la nuit.
C'est le moment ; si je dois tenter quelque chose, c'est maintenant ou jamais.
Je rejette mes couvertures et écoute attentivement. Silence de mort.
Ça me fait frissonner... J'aime pas la Mort... Qui l'aime, me direz-vous
?
Je me lève, prenant bien garde de pas faire le moindre bruit. Je cherche
du regard quelque chose qui pourrait me servir d'arme, mais à part
mon oreiller, je vois pas grand chose... Tant pis, on va faire avec. Je suis
sûr que je dois avoir l'air terrifiant, avec mon sac de plumes synthétiques...
Doucement, je m'approche de la porte et jette un coup d'oeil par la lucarne.
J'ai des angles morts, mais y'a l'air d'avoir qu'un seul garde. Lui aussi
est fringué à la military fashion, mais je ne peux m'empêcher
de trouver sa barbe de trois jours pas très réglementaire...
En parlant de poils... C'est seulement maintenant que je remarque que j'ai
les cheveux super longs. J'vous jure, j'ai une natte _ bon, pas mal défaite,
okay, mais bon _ l'est tellement longue qu'on doit me prendre pour une fille.
Mais je suis un mec, hein !
Stop, retour rapide... Pourquoi je constate que j'ai une natte ?
Ça y est, je me remets à transpirer comme un malade. Sauf que
cette fois, je commence à comprendre. Ça me le fait à
chaque fois que je pense à... quelque chose qui me concerne... Je porte
vivement la main à mon visage. Je veux un miroir, là, maintenant,
tout de suite ! Je... J'arrive pas à me rappeler à quoi je ressemble
! J'ai quel âge ? Je... je... Bon Dieu, mais qui je suis ?
(à suivre)
*******
m77 : hey, les gars, j'ai une super nouvelle !
Heero : l'expérience m'a appris à me méfier...
m77 : maintenant, j'ai un scénar en tête ! Ça veut dire
que non seulement il va y avoir un chapitre deux (pas besoin de scénar
pour ça), mais va même y avoir une suite ! Et une fin ! Si !!
Quatre, inquiet (il la connait bien) : des morts en perspective ?
m77 : pas de spoilers...
Wu Fei : Kami-sama nous préserve.
m77 *regarde alternativement Quatre et Wu Fei...*
Wu Fei : Winner, elle nous regarde là, non ?
Quatre : oui, je crois bien.
Trowa : elle sourit en plus...
Quatre : mon Uchuu no kokoro me signale un danger...
Duo : où suis-je ? Où vais-je ?
Tous : ^^;;;
