Partie 2 16 ans plus tard
Chapître 1 …..
Le capitaine Benson range les derniers dossiers avant de partir pour ce week-end qu'elle attend impatiemment. Josh doit rentrer de sa faculté de droit pour les vacances de Noel ….c'est fou ce que leur fils lui manque depuis 4 ans maintenant….plus que deux ans se dit-elle et il rentrera à New York.
Elle s'inquiète aussi pour Zoé et veut profiter de ce week-end pour tenter de voir ce qui ne va pas….depuis sa rupture avec Terry, elle semble triste et nostalgique….elle a mis sa tristesse sur le compte de sa séparation avec ce garçon de 10 ans son aîné, de cela Eliott et Olivia en sont plutôt contents, ce garçon ne leur plaisait pas du tout, ils ne s'en étaient d'ailleurs pas caché.
Elle appelle Eliott toujours sur le terrain pour le prévenir qu'elle rentre plus tôt que prévu
Zoé revient de l'école, jette son sac contre le mur et s'effondre dans son lit après avoir mis la musique à fond…..elle serre sa peluche contre elle et verse quelques larmes…..quelle que soit la décision qu'elle va prendre , elle va décevoir ses parents ….elle n'a même pas le courage de finir son travail pour son cours de psychologie : les psychopathes et la nécessité de la peine de mort. Quelle idée ! Elle demanderait bien de l'aide à sa mère mais elle risque tellement de la décevoir avec ce qu'elle doit lui annoncer qu'elle n'a même pas envie de lui parler….pourtant elle adore sa maman , elle ont toujours eu une bonne relation jusqu'à l'apparition de Terry….elle est entrée en conflit avec ses parents qui avaient finalement raison concernant cet abruti mais elle a tellement honte de ce qu'elle a fait , qu'elle n'osera plus la regarder en face. Elle regarde par la fenêtre les flocons se disséminant au gré du vent….elle ferme juste les yeux…..juste oublier….ses mauvais choix…..
Olivia accroche son manteau, la musique provenant de l'étage l'agace déjà mais elle n'a pas envie de crier ou de s'énerver….Eliott est parti récupérer Josh à la gare lui promettant d'être prudent.
Elle frappe trois fois mais personne ne répond. Elle déteste agir de cette façon mais elle ouvre la porte, entre et coupe cette radio qui lui donne déjà mal à la tête. Elle regarde Zoé, couchée sur le lit, la peluche de son enfance serrée contre elle…..elle s'assoit juste à côté et lui passe la main sur les cheveux…..sa petite fille a bien grandi, tellement vite, trop vite même
- Tu dors ?
- Non ! sinon la musique n'irait pas aussi fort dit-elle sur un ton agressif, je ne suis pas stupide ! malgré ce que tu penses maman
- Je n'ai jamais dit ça Zoé et je ne l'ai jamais pensé
- Tu as des soucis ?
- Ce n'est pas tes affaires, compris, dégage de ma chambre maman, je n'ai vraiment pas envie de te voir, tu me gaves ….elle voulait que sa mère la déteste….cela lui permettrait de moins lui en vouloir
- Zoé, tu me parles sur un autre ton
- Je te parle comme j'ai envie de te parler, t'es dans ma chambre je te signale, t'as pas assez fait la morale à tes criminels que tu t'en prends à moi…..
Olivia se lève se demandant ce qu'est devenue l'adolescente agréable, douce et gentille qu'ils ont élevée de tout leur amour….
- Zoé
- Dégage hurle-t-elle
Elle regarde sa fille, son portrait craché, le même visage, les mêmes yeux….le même sourire…..quelque chose s'était passé mais elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus….elle a tellement aidé d'enfants dans le passé et elle est incapable d'aider sa fille
Elle quitte cette chambre et arrive au pied de l'escalier quand son Josh ouvre la porte et s'élance malgré ses 22 ans dans les bras de sa mère
- Tu as encore grandi
- Et toi t'es toujours aussi jolie
Elle le serre dans ses bras
- Je suis tellement contente de te voir maman
- Moi aussi
- Vivement que je revienne à New York, je n'ai jamais aimé être loin de toi, papa et Zoé
- En parlant de Zoé
- C'est difficile, papa m'a raconté
- Elle a recommencé dit Eliott
- Elle m'a chassé de sa chambre, je ne sais plus quoi faire, je suis complétement dépassée…. je me demande où est passée ma petite fille …..
- Je vais la voir dit Josh, tu sais que Zoé ne se conduit pas comme ca d'habitude. Il y a parfois des choses qu'on raconte plus facilement à son grand frère qu'à ses parents.
