Bonjour à tous ! Bienvenue sur ma fiction, Half-Truths.
Ceci est ma première fanfiction, mais pas ma première fiction. C'est aussi la première fois que je partage mon travail avec un public inconnu… *Pression*
J'espère que vous apprécierez l'histoire. Assez de blabla, voici le 1e chapitre !
Disclaimer : la fabuleuse JKR possède l'univers d'Harry Potter et ne veut apparemment pas le partager. L'intrigue et l'OC sont de moi.
Bonne lecture.
Chapitre I : Une liberté douce-amère
Bien malgré l'insistance de Donia, notre elfe de maison, je reste allongée dans mes draps de satin saphir, mes yeux gris fixant le plafond reproduisant un ciel étoilé. Je sais que je devrais être extatique, bondissant dans tous les sens, face à cette délicieuse perspective qui m'attend : ma rentrée à Poudlard. J'ai compté les jours, prié, espéré, supplié que ce jour arrive plus vite, et pourtant, à présent qu'il est là, un étrange poids ne semble vouloir quitter ma poitrine. Je finis par me lever et commencer à me préparer : je sais que c'est Donia qui payera si mes parents ne me voient pas descendre dans la salle à manger dans les minutes qui viennent. Je saisis mon uniforme, cet uniforme que j'ai tant attendu de porter, et qui me parait si lourd et inconfortable aujourd'hui, et disparait dans la salle de bain. Bien sur, la fidèle Donia a déjà tourné les robinets argentés de la baignoire, sculptés en forme de serpent, afin que l'eau soit fumante quand j'entre. Avec un soupir, je commence mon rituel du matin, qui consiste en une douche écossaise, à intervalles très précis : une minute sous l'eau chaude/une minute sous l'eau froide/une minute sous l'eau chaude/savon/une minute sous l'eau tiède/une minute sous l'eau fraiche/une minute sous l'eau chaude.
Quand je descends, vêtue de mon uniforme, je rencontre immédiatement le regard froid de mon père. Avec un salut de la tête, je murmure la salutation que je lui réserve habituellement.
« Père. »
« Peut-on savoir ce qui vous a pris si longtemps ? ». Son ton glacé ne me surprend pas. C'est celui qu'il m'a toujours réservé, à moi, la fille superflue. Celle qui, à l'heure même de sa naissance, a déjà fait acte de rébellion en sortant du ventre maternel avant son frère jumeau. Bien sur, mon père s'est assuré que le nom de Draco figurerait bien avant le mien sur l'acte de naissance qui serait remis au Ministère. Mais il s'est fait son opinion sur moi ce jour-là, avant même que je puisse ouvrir mes yeux, et cette opinion n'a guère changé depuis.
Je vois dans le regard de mon père qu'il attend toujours ma réponse.
« Je n'ai pas entendu Donia m'appeler, Père. Ca ne se reproduira plus. »
« Voilà une belle façon de commencer votre scolarité. Je dois dire que je ne m'attendais pas à beaucoup plus de votre part. »
Sur ces mots, il se détourne de moi et retourne à La Gazette du Sorcier, me signifiant par là qu'il en a fini avec moi pour le moment. Retenant un soupir, je m'installe à la table de la salle à manger, le plus loin possible de Père. Je jette un coup d'œil à ma mère. Non que je m'attendais à ce qu'elle me défende. Mère ne me défend jamais. Elle ne se défend même pas, elle, pourquoi me défendrait-elle ? En revanche, j'évite de regarder vers le coté de la table où je sais que se trouve mon frère jumeau. Je sais que sur son visage, je ne verrai que ce même masque d'indifférence que je viens d'observer chez mon père, peut-être même ce regard suffisant que je déteste tant.
Malgré cet épisode déplaisant, tout en mangeant mon petit-déjeuner, un étrange phénomène se produit en moi. La sensation désagréable qui m'avait paralysée plus tôt s'allège, puis disparait complètement, à mesure que je réalise ce que ma rentrée implique : ma liberté. Poudlard est ma chance, mon opportunité de vivre, à l'abri de la permanente désapprobation de mon père, de l'apathie de la mère. Et, en un instant, l'enthousiasme me regagne avec force. Le temps ne passe pas assez vite à mon gout, les minutes s'étendent avec lenteur.
Puis enfin, enfin, arrivent les dix dernières minutes avant l'heure programmée du départ. Il est à présent l'heure de dire au revoir. Je rejoins Draco et notre père dans le hall étroit qui mène aux cachots. Père agite nonchalamment sa baguette vers la porte d'acier qui cache l'escalier descendant au cœur du manoir, la porte s'ouvre avec un grincement sinistre.
« Vous disposez de cinq minutes chacun. Si vous dépassez ce temps, vous savez qui payera. Draco, tu commences. »
Débute une attente tendue, ponctuée par les coups d'œil angoissés que je jette à mon père, dans la crainte qu'il s'impatiente et décide que finalement, il n'est pas nécessaire de m'accorder mes cinq minutes.
Draco finit par remonter, cependant, avant même que ses cinq minutes soient écoulées. Evidemment.
« Cassiopeia. » Père m'avertit silencieusement de ne pas dépasser le temps qui m'est alloué. Mon cœur se serre à l'idée des répercussions potentielles si je ne suis pas de retour dans les cinq minutes.
Je descends les premières marches dignement, calmement, ainsi qu'une Malfoy est supposée le faire, mais dès que je me sais hors de portée du regard de mon père, je dévale le reste de l'escalier comme si le diable était à mes trousses. Je n'ai littéralement aucune minute à perdre. Les cellules austères défilent devant mes yeux, toutes vides.
Après ce qui me semble une éternité, j'atteins enfin la plus éloignée des cellules. Elle détonne par rapport aux autres, propre, beaucoup plus aménagée, presque confortable, meublée d'un lit étroit, et d'une commode en bois rustique. Je ne peux cependant me résoudre à l'appeler une chambre, sachant les pièces luxueuses aux étages supérieurs.
Je secoue les barreaux métalliques de la cellule, mais je suis déçue de constater qu'ils sont aujourd'hui soigneusement verrouillés.
"Gabriel ?" J'appelle doucement la forme allongée sur le lit. Elle s'approche lentement, et enfin dans la lumière vacillante qui éclaire les cachots, je peux finalement contempler le visage de mon petit frère.
Comme je suis nouvelle, petit topo sur mes manières.
Je ne réclamerai jamais de reviews, j'écris d'abord pour moi. Vous ne lirez donc jamais de « 10 reviews ou je n'écris pas la suite ! ». Je déteste ça et ne le ferai jamais.
Pour la fréquence de publication, je ne sais pas si ça sera très régulier. Je suis en fac de droit, et donc régulièrement submergée de boulot, mais j'essaierai au maximum de publier toutes les 2-3 semaines, en fonction des partiels, des devoirs, et aussi de ma propre inspiration.
Voilà, je crois que j'en ai assez dit… Rendez-vous au prochain chapitre, j'espère !
