C'était pas prévu, je devais pas le poster avant la semaine prochaine. Mais, plusieurs raisons m'ont fait changer d'avis. D'abord, la fiction est entièrement finie et entièrement bêta, alors, où est le problème ? Deuxièmement, j'ai déjà repris le chapitre 1 pour le compléter un peu, donc double raison pour le poster, puisqu'il est complètement et irrévocablement fini celui-là ! Et troisièmement, après conciliabule avec ma bêta d'amour et ma Crasy d'amour, j'étais triplement décidé ! Vous pouvez remercier Bruniblondi et Thecrasy pour le premier chapitre ;)

Je posterais TOUS LES SAMEDIS ! On a en pour 6 semaines, les louloups ;)

Rien ne m'appartient, sauf la cover, et l'histoire que j'ai déroulée à partir du prompt de Bruniblondi, qui est le suivent : "Stiles et Derek se réveillent dans le suite nuptiale d'un grand hôtel de Las Vegas et découvrent qu'ils se sont mariés. Quand? Comment? Pourquoi?"

C'est donc obviously un Sterek !

Rating T pour le langage, j'ai beaucoup juré dedans :x

Rien de spécial à noter, la meute est normale, Derek est comme dans la série, niveau background, Stiles aussi, Scott a du être rendu un peu plus con, mais on m'en voudra pas je pense XD

Bêta, Magichoute (Bruniblondi pour les ignorants) qui m'a faite mourir de rire avec ses commentaires XD

Je crois que j'ai fais le tour, je vous tiendrai au courant de si j'ai autre chose à dire dans le prochain chapitre, la semaine prochaine ^^

~ Enjoy your reading ~


Chapitre 1 : Réveil mouvementé

Un mal de crâne monstrueux pulsait et comprimait son cerveau. Comme si des éléphants avaient décidé de danser la polka dans sa tête, en trompetant joyeusement, et en jouant des cymbales. Ouais, ça en faisait, du bruit. Comment était-il humainement – ou lougaresquement – possible d'avoir aussi mal ?

Des bribes de souvenirs lui revinrent.

« Allez, Derek, c'est une mixture spéciale ! Tu vas voir, tu vas adorer ! »

Ouais, il avait adoré. Beaucoup. Un peu trop, en fait. Cette sale petite rusée de Lydia avait concocté une boisson pour les loups-garous, et l'avait convaincu d'en boire, juste une gorgée. Vous connaissez, vous, quelqu'un qui résiste à un bon breuvage une fois goûté ? Non. Et Derek Hale ne faisait pas exception à la règle, contrairement à l'opinion populaire. Alors il avait bu. Beaucoup bu. Trop bu. Et il avait la nausée, le mal de crâne, et tout la package de la gueule de bois. Rappelez-lui d'en toucher deux mots – pas plus, quand même, soyons pas gourmands, c'est Derek Hale, n'oubliez pas – à la petite Sorcière qui l'avait mis dans cet état lamentable.

Avec un grognement de douleur, il ouvrit une paupière lourde, laissant la lumière maléfique agresser sa pauvre pupille innocente. Il ouvrit la seconde paupière, toujours grognant, et attendit que la douleur monstrueuse reflue un peu pour reprendre le fil de ses pensées.

Bon, faisons une liste de ce qu'il savait.

1. Il était allongé sur le sol, dur mais légèrement moelleux, donc de la moquette.

2. Il faisait jour, le soleil lui tapait en pleine gueule.

3. Il était toujours habillé – ce qui, mine de rien, était d'un rassurant !

4. Il n'était pas seul, il entendait ronfler.

5. Il avait un poids lourd sur sa jambe gauche qui coupait la circulation de son sang et lui donnait des fourmis.

6. Des odeurs d'alcool et de vomi flottaient dans l'endroit où ils étaient.

7. C'était une chambre d'hôtel.

Voilà à peu près ce qu'il savait sans avoir bougé de sa place. Il se redressa, malheureusement trop vivement pour son pauvre corps malmené, et la terre se mit à tourner dangereusement alors que sa migraine revenait au galop – carrément avec les bottes de sept lieues – et que son envie de vomir s'accentuait au point où il eut un haut-le-cœur.

Il ferma les yeux pour arrêter de voir son monde se faire la malle et essayer de calmer la nausée qui serrait son estomac. Quand il se sentit d'attaque, il rouvrit les yeux.

Bon, ce n'était pas une chambre d'hôtel. C'était LA chambre d'hôtel.

Elle était spacieuse, d'un crème tout à fait exquis – oui, Derek a du goût figurez-vous, c'est juste qu'il n'est pas Lydia, il ne le crie pas haut et fort – ponctué çà et là de bordeaux. La moquette était crème, tout comme les meubles, les baldaquins du lit et les voiles qui y étaient accrochés. L'édredon du lit était d'un rouge bordeaux pur, comme si la couleur du tissu était faite de pigments naturels et anciens. Des pétales de roses parcouraient le matelas et menaient jusqu'aux oreillers où trônaient des petits chocolats sur chaque taie couleur crème. La tapisserie était blanc cassé avec des motifs or qui dessinaient des arabesques compliquées mais qui donnaient un air léger et floral aux murs. Le plafond était d'un blanc pur. C'était presque plus une suite qu'une chambre, réellement, puisqu'au centre se trouvait une table et des chaises, qu'une télévision écran plat était encastrée dans un mur non loin de lui, en face du lit double, et que la porte ouverte sur la salle de bains montrait de la pièce un presqu'aussi grand espace que la pièce principale.

Il était dans la chambre nuptiale. Qu'est-ce qu'il foutait dans une putain de chambre nuptiale ? Et où était cette putain de chambre nuptiale ? Et avec qui, pour l'amour du Ciel, était-il dans cette putain de chambre nuptiale ?!

Il baissa le regard sur la silhouette profondément endormie et ronflante sur sa jambe. Il aurait dû repérer l'odeur, mais avec les effluves d'alcool et de régurgitation, elle était masquée. Il observa la chemise à carreaux rouge et blanc, le jean qui révélait un boxer Batman, et il sut, il sut, sans aucun putain de doute possible, qu'il était dans une chambre nuptiale avec Stiles putain de Stilinski ! Pourquoi était-il ici, avec lui ?

La question à 20 000, mesdames et messieurs !

D'un geste brusque, il dégagea sa jambe de sous le corps inerte du fils du Shérif qui gémit et ouvrit un œil vitreux. Il était dans un sale état lui aussi. Sauf que Derek en avait strictement… Rien à foutre. C'était clairement pas la priorité dans l'ordre des emmerdes qu'il commençait à entrevoir.

- Putain de merde, grimaça le jeune homme. Je me souviens de rien ! Le vide total, intersidéral. Mec, qu'est-ce qu'on fout là ?

Derek se contenta de gronder et de lui lancer un regard d'un noir si profond qu'il aurait pu absorber la lumière. Stiles se redressa et recula de quelques centimètres, par précaution.

- Wow, Sourwolf, j'y suis pour rien moi, okay ? Range tes crocs et ta mauvaise humeur, c'est pas comme ça qu'on va découvrir pourquoi on est là. Parce que je suppose que t'en as aucune idée non plus, hein ?

Le loup grogna une nouvelle fois et Stiles soupira.

- Faire des phrases, c'est bien. Tu sais, des mots, sujet-verbe-complément, tout ça, tout ça…

- Ferme-la.

Stiles leva les yeux au ciel en se relevant pour observer la pièce.

- Je préfère quand tu ne dis rien, finalement. Bon, qu'est-ce qu'on a là ? Ouuuh, du champagne ? J'espère que c'est toi qui as payé, parce que j'ai clairement pas l'argent pour payer ne serait-ce que 30cl de cette bouteille. Et c'est un Magnum.

Il continua de fouiller alors que Derek se passait la main sur le visage, essayant de chasser le marteau-piqueur qui avait élu domicile dans sa tête.

- Eh, regarde ! S'exclama le fils du Shérif, d'une voix assez intriguée pour attirer l'attention du loup. Une cassette vidéo avec écrit « Visionne-moi ». Bon, déjà, qui a encore des cassettes en 2016 ? Et, en plus, c'est quelqu'un qui est dans le tripe Alice au pays des merveilles. Je crois qu'on devrait s'inquiéter…

- Mets cette putain de cassette dans le putain de magnétoscope de la putain de télé pour qu'on puisse savoir de quoi parle cette putain de cassette, grogna Derek, deux doigts vigoureusement pressés contre sa tempe gauche.

- Ça va, ça va, je le fais, pas la peine d'être si vulgaire, marmonna Stiles en s'approchant de la télévision.

Il inséra la cassette VHS dans son lecteur et alluma l'écran du téléviseur. Après la neige qui s'afficha en premier lieu, des images nettes apparurent.

« - Mereoski Stilinski, acceptez-vous de prendre pour époux, Derek Sale Hale, ici présent, de le chérir dans l'amour comme dans la peine, dans la joie comme dans la douleur, dans le meilleur comme dans le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

- Putain ouais, un peu qu'j'le veux ! J'vais m'faire son cul ! »

Derek gronda sur Stiles, les yeux d'un rouge carmin, comme déjà peints de la couleur de son sang. Le jeune humain déglutit. Il reporta son attention sur l'écran, espérant que c'était un cauchemar, alors qu'il se voyait, vêtu des mêmes affaires qu'il portait, en train de tanguer sous l'arche dégueulasse de fleurs presque fanées devant un prêtre de pacotille en soutane noire et au côté de Derek, affublé de sa sempiternelle veste de cuir noir et de son incontournable jean bleu foncé. Jean qui lui faisait un cul d'enfer, si vous vouliez l'avis de Stiles. Mais évidemment, personne ne voulait son avis.

« - Et vous, Derek Hale ? Acceptez-vous de prendre pour époux, Mereoski Stilinski, ici présent, de le chérir dans l'amour comme dans la peine, dans la joie comme dans la douleur, dans le meilleur comme dans le pire, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

- On peut pas dire naaawn à une si belle gueule !

-… Est-ce un oui, clair et consenti ?

- Bah ouais, c'en est un ! Oui je veux Stiles ! Je le veux depuis le premier jour bordel ! »

Okay… Ça, c'était aussi gênant et mal venu que la réplique précédente de Stiles. Ils se virent échanger des bagues puis s'embrasser, le prêtre les déclarant à présent « Mari et Mari, pour le reste de leur vie, dans tous les Etats d'Amérique et au-delà ».

La vidéo s'arrêta là, et ils fixèrent l'écran noir pendant de longues minutes, hébétés et surtout niant l'existence même de cette vidéo. Pourtant, quand le regard de Stiles se défigea pour se poser sur sa bague, il ne sut s'il devait rire, pleurer, ou ne rien faire. Il avait un anneau en or simple, mais en or quand même. Il reconnaissait la matière et la couleur. Ses yeux glissèrent sur celle de Derek qui lui était similaire excepté pour le « S » qui était gravé dessus. Fronçant les sourcils, le jeune humain regarda sa propre bague une nouvelle fois et la fit tourner avant de voir apparaître le « D » gravé.

Okay. Bien. Derek et lui étaient mariés. D'accord. Ne pas paniquer. Surtout, ne pas paniquer.

- Oh mon dieu mais mon père va me tuer ! S'écria-t-il, la voix tremblante. Il va me massacrer ! M'étrangler ! M'enfermer dans un puit et me laisser mourir de faim ! Je suis trop jeune pour ça ! (Il agrippa Derek par le bras avec hystérie) Je suis trop jeune, tu m'entends ?! Je ne peux pas mourir comme ça ! Pas pour ça !

Derek grogna à nouveau et plaqua Stiles contre… Une surface dure, étonnant, hein ? Précisément, contre la commode.

- Arrête de te plaindre, arrête de geindre, et arrête de parler. On va directement aller dans une mairie pour annuler tout ça !

C'était pour le mieux. Néanmoins, Stiles ressentit une pointe de tristesse à l'entente de ces mots.

- Tu ne veux pas être marié avec moi ? Ne put-il s'empêcher de demander d'une toute petite voix – oui, non, mais, la commode dans la colonne vertébrale, bah ça fait mal, hein.

- C'est pas la question ! On ne peut pas être marié.

Derek se recula et lui tourna le dos, s'appuyant sur le lit double. Une nouvelle nausée, plus forte que les autres venait de lui contracter l'estomac. Putain mais que lui avait donné Lydia ?! A moins qu'il ne soit enceinte.

Très mauvaise blague. Oh Dieu ! Il venait vraiment de penser une chose pareille. Qu'il meurt sur place si jamais cela arrivait encore.

- Où sont les autres ? Demanda soudain Stiles en s'éloignant de la commode afin d'éviter toute nouvelle rencontre avec le meuble. On est pas venu ici, à Las Vegas – non mais c'est d'un cheap – tous seuls. On a pas pu faire presque 9h de voiture, en étant bourré, sans personne pour nous accompagner. On a pas pu être marié sans personne pour nous y aider. Parce que, maintenant, faut avoir des certificats d'identité, pour assurer qu'on a l'âge légal, et on doit passer par un bureau, afin que le mariage à Las Vegas soit valable partout ailleurs, même si bien moins cher et bien moins classe. Donc, soit on était là en étant sobres et c'est parti en couilles, soit on nous a amené ici après nous avoir fait boire.

Le raisonnement de Stiles tenait tellement la route que Derek se demanda si le plus jeune souffrait de sa gueule de bois ou s'il était immunisé contre. Parce qu'avec le mal de tête que lui se tapait, il ne pouvait même pas réfléchir à pourquoi il était là, ni à comment. Heureusement qu'il était là avec Stiles et pas avec Scott. Imaginez un peu l'enfer que ça aurait été ?! Scott aurait paniqué, aurait pleuré, aurait gémis qu'Allison ne lui pardonnerait pas. Bref, il n'aurait été d'aucune utilité. Stiles était un vrai cerveau, et avec lui, il allait certainement vite découvrir le fin mot de cette histoire complètement débile.

- Donc, les petits emmerdeurs de ma meute se promènent dans Vegas, tout innocents, en nous laissant dans cette chambre d'hôtel ? Clarifia-t-il avec un calme dangereux.

- Ça m'en a tout l'air, confirma l'humain. Cette bande de chafouines ne perd rien pour attendre. Commençons par sortir de cette chambre, on finira bien par les retrouver.

Avoir un ennemi commun apaise assez souvent les tensions, généralement, et la colère de Derek venait de trouver une cible, ce qui promettait à Stiles de passer moins de temps à se faire grogner dessus. Et la colère de Stiles de s'être fait piéger (oui, il n'avait rien dit à Derek, mais il devinait là la patte de la Banshee qui les avaient mariés de force, plus ou moins) allait réduire son temps de parlotte, permettant aux nerfs de Derek de survivre à cette histoire. Comme quoi, tout le monde était content. Enfin, presque. D'une certaine manière.

D'un commun accord, ils se dirigèrent vers la porte quand l'Alpha entendit des bruits suspects. Pas feutrés. Chuchotements. Grondements. Bruits de transformation.

- Stiles, stop ! Murmura-t-il tellement doucement que Stiles ne comprit pas ce qu'il lui avait dit.

Mais l'humain avait capté le regard urgent de Derek et, entraîné à être avec des loups comme il l'était, il comprit immédiatement qu'un truc clochait. Il s'arrêta promptement, attendant le moindre signe du loup pour faire quoi que ce soit.

L'Alpha attrapa le bras de Stiles et le tira en arrière, loin de la porte, se plaçant devant lui. Il pouvait dénombrer trois loups de l'autre côté de la cloison, remontant le couloir. Il pourrait les battre, s'il était dans son état normal. Mais ce n'était pas le cas. Il fallait fuir.


J'espère que ce premier chapitre vous a mis l'eau à la bouche ! :D Parce que le pire est encore à venir ;)

OH MERDE j'ai pas prévenu, va y avoir du angst dedans. Je sais, c'est pas mon habitude, mais Magichoute me donnait des extraits de son prochain roman, des extraits pleeein de angst, et ajoutez à cela que c'est pour elle que j'écris, bah j'étais obligée de lui en mettre un peu pour lui faire plaisir ^^"

Je m'en excuse d'avance, moi-même je me suis détestée pour ce que j'ai écris XD

Mais je promets le Happy-End ! :coeur:

Merci d'avoir lu ce premier chapitre, je vous aime fort :coeur:

EK.