La cerise sur le Zoro :
Summary : Ce mec avait vraiment tout pour lui, ça avait été difficile de l'admettre mais son ego avait fini par l'accepter. Jusqu'au jour où ça s'était passé… ça avait été la cerise sur le Zoro. PDV Sanji, au début en tout cas.
Holà ! Et oui me revoilà avec une nouvelle histoire :) j'espère qu'elle vous plaira, l'idée me viens d'une image que vous pouvez voir en haut à gauche de votre page, c'est la cerise non pas sur le gâteau mais bien mesdemoiselles, mesdames et messieurs, SUR LE ZORO ! YATAAAAAAAAA !
*Note de la conscience de l'auteur : cette dernière écoute du rock pendant qu'elle écrit alors veuillez lui pardonner ses soudains cri et autres actes euphoriques.*
(Info PAS importante : Je devais techniquement engager une béta-reader (Hihihi, c'est moi !)) à partir de ce chapitre, mais je pars demain en vacances une semaine sans ordi et je voulais absolument poster ce chapitre avant. Je m'excuse donc de toutes les fautes que vous y trouverez et vous promets de le faire corriger ainsi que les suivants lorsque je rentrerai).
Chapitre enfin corrigé par la génialissime Estrella-san merci encore à toi :) !
Bonne lecture !
Paring : ZoNa (pas réciproque désolé pour les fans de ce couple ^^'.) SanNa (pas réciproque non plus ^^'.) ZoSan (Hum… par contre là, j'en ferai xD).
Disclamer : C'est déprimant mais seulement la situation est à moi… Bah c'est toujours ça de gagné xD.
Chapitre 1 : Jalousie acide.
Zoro était beau. Ça avait été la première chose j'avais dû admettre, j'avais toujours vu l'escrimeur comme un rustre paresseux, sans aucun goût pour sa propre apparence, indélicat avec les femmes, seulement préoccupé par ses sabres et son foutu rêve… Sans respect pour ce que pouvaient bien ressentir ses nakamas.
Après l'épisode de Thriller Bark, je me suis même demandé ce que nous, ses compagnons de voyage, représentions exactement pour lui… Tous ceux qui étaient au courant de son « sacrifice » l'avaient pris pour un héros, impressionnés par cet « acte de bravoure destiné à sauver tout son équipage » !
Pff ! Ce qu'il avait fait n'avait rien de tout ça, se protéger les uns les autres était ce que faisaient des compagnons, des amis… Mais lui il n'acceptait jamais aucune aide. Egoïste, égocentrique, arrogant, présomptueux… C'est comme ça que, moi, je t'ai vu ce jour-là… Tu n'étais pas le seul à tenir encore debout, alors pourquoi a-t-il fallu qu'encore une fois tu aies décidé de prendre tout sur toi ? Cet ours empaffé avait bien failli te tuer !
Si tu étais mort, j'aurais d'ailleurs pu te dire tout ça en face, mais tu as survécu, et je ne peux que me taire… Si tu ne m'avais pas assommé à ce moment-là… Tu n'as pas pensé un seul instant qu'on aurait pu partager cette douleur ? N'est-ce pas ce que font des nakamas ? Partager le meilleur et le pire ? Mais tu n'es pas ce genre d'homme hein ? Souffrir seul et en silence, c'est ce que tu sais faire de mieux. Et tu continues de croire vainement que je ne remarque pas la moue fugace de douleur qui apparait sur ton visage lorsque tu forces un peu trop sur ta blessure ?
Tu es un imbécile, et ça me met encore plus en colère que personne ne semble le remarquer...
Je ne t'avais jamais vu comme une personne digne d'admiration, alors admettre que tu étais beau avait failli tuer mon cœur de play-boy. Ne te méprends foutu sabreur, tout ça n'a rien avoir avec mes propres sentiments… A mes yeux, tu n'es toujours que la personne que j'apprécie le moins sur ce bateau. Mais la vérité m'avait rattrapé, sur cette île, où Nami nous avait demandé de s'occuper des courses… Comme à mon habitude, j'avais passé mon temps à faire la cour à toutes ces belles demoiselles, pendant que toi, indifférent à tout, tu continuais d'avancer, sans remarquer tous les regards qui te suivaient. Etrangement, j'y ai été moins imperméable, et m'en rendre compte m'a même rendu jaloux à un point que tu ne peux imaginer… Pas de toutes ces filles qui te suivaient de leurs yeux brillants, mais bien de toi, pour en attirer autant. Je ne m'étais jamais rendu compte de cette popularité que même toi tu semblais ignorer.
Je ne voulais pas y croire et j'ai préféré fermer les yeux sur la vérité…
Cependant, alors que tu attendais plus loin pendant que je refaisais le plein de vivres, j'ai entendu cette fille parler.
« Hey, tu as vu ce mec comment il est canon ? »
Je m'étais légèrement retourné en pensant qu'elle parlait sans doute de moi… De qui d'autre sinon ? Mais elle regardait dans ta direction et ne semblait même pas m'avoir remarqué alors que j'étais beaucoup plus près d'elle… Et aussi bien plus présentable que toi dans ces vieilles fringues que tu ne quittais jamais…
_ Oui, il est habillé cool et détendu mais qu'est-ce qu'il à la classe ! Et puis regarde-moi ces muscles…
La phrase qu'avait sortie la seconde fille m'avait laissé complètement stupéfait, et je me suis surpris à écouter le reste de leur conversation très attentivement.
_ Ouais, j'adore ses cheveux verts, ça lui donne un petit côté marginal ou rebelle…
Un petit côté… Marginal ? Rebelle ? Comme si cette tête d'algue avait un jour fait attention à l'image qu'elle renvoyait !
… Tu as vu, il porte des boucles d'oreilles à gauche aussi ! Ah… Je trouve ça tellement sexy…
_ J'ai lu quelque part qu'avant, c'était comme ça que les gays se reconnaissaient entre eux…
_ Oh non… Si tous les beaux mecs sont gays, ça ne sert à rien qu'on s'y intéresse… Oh puis j'ai décidé qu'il n'était pas gay, ça se voit je trouve. Regarde, par exemple, par rapport au blond-là dans son costume ultra moulant et qui hésite depuis une demi-heure entre ses deux tomates… Tu vois c'est pas du tout le même genre, il a un air beaucoup plus efféminé alors que l'autre... C'est un symbole de virilité à l'état brute…
Que… QUOI ? !
_ Oui tu as raison, ne partons pas défaitistes. Et ses épées, tu crois que c'est des vrais ? Je le vois bien un peu macho mais protecteur… Exactement mon genre…
PROTECTEUR ? ! Le Marimo ?
_ Hum… Ne crois pas que je vais te le laisser… Même cette ceinture bizarre ça le met en valeur et personnellement j'irais bien mettre mes mains dessous… Il doit avoir de ces abdos…
Le cerveau de Sanji ne réagit plus, alors son apparence physique a pris le relai et est passé en mode hibou… admirez : O.O
_ Ouais… Alors, on fait quoi ? On l'aborde ?
_ Bah, on ne va quand même pas laisser s'échapper un si beau spécimen !
La fille avait eu un sourire, et, attrapant son amie par le bras, elles s'étaient toutes les deux dirigées vers cette foutue tête de chou. J'étais resté interdit alors que ces deux sublimes créatures t'avaient accosté de manière équivoque… Le dos cambré, ressortant leurs atouts, débordants de féminité.
Je ne les avais pas lâché des yeux, et quand mon regard se posa sur toi, je fus surpris de voir le tiens me fixer, un dixième de seconde, avant de tourner la tête vers ces deux femmes… J'eus comme l'impression que tu m'observais depuis un moment, et un frisson me parcourra l'échine alors que la colère montait en moi… Sans aucun doute tu t'étais délecté du spectacle… Ces deux déesses ne m'avaient même pas regardé, alors que j'avais tenté de les aborder peu avant… Et toi, tu n'avais pas eu à lever le moindre doigt, pour qu'elles aillent d'elle-même à ta rencontre… Si tu savais comme je te hais… Les types comme toi incapable d'aimer et qui pourtant s'attirent toujours les plus belles fleurs…
Je ne sais pas exactement ce qui m'avais pris, je savais juste que je pouvais plus supporter de te voir, alors je suis parti, calmant ma rage grâce à la nicotine. Je n'avais pas besoin de toi pour porter les courses n'y rentrer au bateau, toi en revanche tu te perdrais certainement et ne retrouverais le port que dans plusieurs heures. Nami m'en voudrait sans doute un peu de t'avoir « égaré », mais pour l'instant je m'en fichais éperdument.
La cigarette aidant, je m'étais calmé lorsque je rentrais enfin sur le pont du Sunny. J'avais passé une agréable fin d'après-midi à observer la délicieuse beauté des femmes de l'île. Cependant, lorsque je vis Nami venir à ma rencontre, je m'empressai de lui rappeler qu'elle restait néanmoins la plus belle fleur de tous les océans et la seule vraie femme de ma vie ! Avec ma Robin d'amour quand même.
C'est vrai qu'en vérité je n'avais jamais vraiment connu de femme, jusqu'à présent je m'étais contenté d'observer tous ces soleils qui passaient près de moi sans jamais voir au-delà de leur apparence physique. Nami, et plus tard Robin, avaient été les premières femmes de ma vie… Je connaissais leurs goûts, leurs rêves, leurs passions, ce qu'elles aimaient et ce qu'elles n'aimaient pas. Et c'est en ça qu'elles se différenciaient des autres.
Comme d'habitude, notre flamboyante navigatrice me rembarra de tous les noms de fleurs que je venais de lui sortir, mais ça ne me faisait pas mal (ND'A parce que c'était des fleurs ! SBAFF), parce qu'au fond, j'étais sûr qu'elle adorait toute mes petites attentions à son égard !
_ Mais attends, où est Zoro ? Tu n'étais pas censé le surveiller ?
Je grognais en supprimant les cœurs de mes yeux à l'évocation du sushi ambulant.
_ Je ne suis pas sa baby-sitter moi, il s'est éloigné et ce con s'est paumé. Avec un sens de l'orientation pareil, on ne peut plus rien faire pour lui Nami-chérie.
Nami-chérie s'énerva un peu… Enfin suffisamment pour que mon crâne soit encore douloureux alors que je commençais la préparation du dîner de ce soir. Si cette tête de cactus mettait vraiment trop de temps à rentrer, on n'allait jamais pouvoir partir à l'heure prévue et Nami de mon cœur risquait de devoir encore soulager ses nerfs sur quelqu'un… Et même si j'étais toujours à son service, je préfèrerai largement que ses attentions à mon égard soient plus douces…
Reposant le couvercle de la marmite contenant le ragoût de ce soir, je me permis de m'allumer une autre cigarette, et sortis sur le pont alors que la douce voix de notre capitaine résonnait au loin.
_ SANJIIIII ! ON EST RENTRE ET J'AI FAIMMMM !
_ Ça va ventre sur patte, ça cuit alors patiente encore un peu.
_ Mais j'ai faim moi….. Pleurnicha Luffy, qui venait de sauter sur le pont. Il était parti toute la journée avec Chopper, Usopp et Franky et avait emmené avec lui une tonne de casse-croûtes qui n'avaient pourtant pas suffi à l'empêcher de rentrer affamé. Brook, qui avait monté la garde sur le bateau, vint à son tour se joindre aux jérémiades de son capitaine prétextant avoir dans les talons un estomac qu'il n'en avait en fait pas…
_ Yohohoho ! Skull Joke !
Réfrénant ses envies de meurtre, ma Nami-chérie, qui avait passé la journée à faire du shopping avec ma Robin d'amour, respira profondément et se tourna vers Paille-man.
_ Bon Luffy, dit-elle en ignorant la tête de chien battu de ce dernier, Zoro s'est encore perdu, qu'est-ce qu'on fait on part à sa recherche ? Le log est déjà rechargé, ça ne sert à rien qu'on reste ici des heures à attendre qu'il rentre tout seul.
Le capitaine des pirates au chapeau de paille sembla alors pris dans une profonde réflexion. Son visage trop sérieux vira au rouge et on pouvait voir son cerveau surchauffer à travers sa peau.
_ Luffy… ça ne sert à rien que tu essayes de réfléchir par toi-même. Dis-nous directement à quoi tu penses, tu sais très bien que quand tu te tritures trop les méninges t'en oublies de respirer… intervint placidement Usopp.
_ Bouahhhhh ! Souffla Luffy se rendant compte qu'en effet il était en apnée depuis tout à l'heure. J'avais oublié…
Cette réplique extrêmement utile vint à bout des nerfs de Nami-chérie, qui envoya direct notre capitaine dire bonjour au plancher… Y a pas à dire elle est vraiment belle quand elle s'énerve… *yeux en cœur*
_ Bon alors cap'taine, lança Franky, tu nous expliques à quoi tu pensais ? On va chercher l'escrimeur ou pas ?
Ledit « cap'taine » se releva et reprit un visage on ne peut plus sérieux.
_ On ne peut pas faire ça, dit-il avec conviction.
_ Hein ? Mais pourquoi Luffy ! Tu sais très bien que Zoro risque de mettre des heures - voir des jours - à rentrer tout seul ! S'indigna la petite peluche de l'équipage.
_ Oui mais je respecte mes nakamas.
_ …
_ …
_ …
_ ...
_ Hihihi… (petit rire de Robin)
_ …
_ Yohoho…
_ ET EN QUOI RESPECTER TES NAKAMAS T'EMPECHE D'ALLER RETROUVER ZORO ? Hurla la navigatrice, non mais vous vous rendez compte ? Deux pages word pour juste ça quoi.
_ Mais non Nami, je parlais de Sanji moiiiii…
Tous les regards se tournèrent vers le cuisinier.
_ Hein ?
_ Bah ouiiii, reprit Luffy se remettant de sa transformation en arbre par Nami qui l'avait secoué comme un poirier pendant tout ce temps, Sanji dit toujours qu'on doit pas gâcher la nourriture et si on part maintenant il aura préparé le dîner pour rien, alors moi je le respecte et je dis qu'on devrait tous aller manger.
Luffy était apparemment très fier de sa logique, et devant l'air abasourdi de ses compagnons, il tenta même d'aller un peu plus loin…
_ Et puis, je suis sûr que Zoro aurait été d'accord et qu'il aurait voulu que je mange sa part aussi… Pour ne pas la gâcher…
_ Tu parles de lui comme s'il était mort. Rit doucement Robin.
_ AHHHHHHH, ne dis pas des choses comme ça Robin ! Cria Usopp terrorisé par le visage sérieux de la brune.
_ Pourtant c'est peut-être ce qu'il lui a arrivé…
_ Nami-chérie, tu es sûre que tout va bien ?
Nami avait soudain pâli lorsque Robin avait pris la parole… Elle ne s'inquiétait tout de même pas pour cette tête d'algue ? Mais je n'eus pas le temps d'attendre qu'elle me réponde, j'avais aperçu du coin de l'œil Luffy glisser le long des murs et rejoindre la cuisine où se trouvait mon pauvre ragoût sans défense contre cet ignoble monstre.
_ LUFFY ! Ne pense même pas à mettre un doigt dans cette marmite sinon je te jure que je t'accroche au-dessus de la table pendant tout le repas sans rien te donner à manger !
Je me précipitai à la poursuite du goinfre, laissant les autres soupirer de résignation, avant de venir à leur tour dans la cuisine. Après tout c'était un ordre du capitaine et Zoro était un grand garçon, il se débrouillerait bien en attendant.
Mettant ma menace à exécution, étant donné que Luffy avait trempé bien plus qu'un doigt dans mon ragoût, le repas fut relativement calme, jusqu'à ce que, pris de pitié, je détachai notre capitaine qui pleurait toute les larmes de son corps. Mais, il s'empressa de rattraper le temps perdu en ingurgitant sa part, celle de Zoro et ce qu'il put attraper de-ci de-là.
Une fois le repas terminé, Nami-chérie décida qu'on attendrait à quai toute la nuit, mais que si demain matin Zoro n'était pas revenu, nous irions le chercher puis partirions de suite. Il serait inutile de s'attarder ici, surtout que le bateau n'était pas passé inaperçu et certains habitants avaient peut-être déjà informé la marine de leur présence. Ce problème résolu, chacun partit se coucher pendant que je terminais la vaisselle, et lorsque je sortis à mon tour je vis Nami accoudée au bastingage les yeux perdus vers la ville. Peut-être s'inquiétait-elle vraiment pour l'autre idiot… Cette pensée fit resurgir ma colère, non pas Nami, pas MA Nami-chérie !
Enfoiré d'escrimeur !
Me rapprochant doucement de notre navigatrice, je pris une voix douce et la pria d'aller se reposer, je prendrais le tour de garde cette nuit, il serait inutile qu'elle se fatigue à le faire. Elle me sourit, visiblement épuisée de cette journée, et, me souhaitant bonne nuit, elle se dirigea vers sa cabine.
Non, c'était impossible. Nami était juste inquiète au faite qu'on prenne du retard sur notre voyage, après tout, en tant que navigatrice, il était de sa responsabilité de s'assurer du bon déroulement de nos trajets. Je m'en voulais un peu maintenant, d'avoir laissé se perdre l'autre tête de gazon… C'était puéril, je le concède, mais ça m'avais fait un bien fou. Pardon Nami-chérie… Promis dès qu'il rentre je lui règle son compte à ce Marimo perdu ! M'allumant une clope, je m'installai plus confortablement et attendit que la nuit enveloppe le monde de son obscurité protectrice.
Il devait être environ deux heures du matin lorsqu'une masse tomba sur le pont, me sortant de ce demi-sommeil dans un sursaut.
_ Et bas alors, c'est comme ça que tu montes la garde Ero-cook ? J'aurais pu te trancher la gorge sans que tu t'en aperçoives, murmura une voix dans l'ombre.
Je grognai et me relevai avant de m'allumer une cigarette et de la pointer en direction de l'algue, qui daignait enfin réapparaître sur le bateau après 13h - qu'il avait sans aucun doute passé à chercher son chemin. -
_ Ferme-là Marimo. C'n'est pas possible ça, comment t'as fait pour mettre autant de temps pour rentrer ? Cette île est minuscule ! A cause de toi, ma Nami-chérie à du reporter notre départ et se tracasser pour rien !
Une ombre passa sur le visage du sabreur et sa voix me transperça comme une lame de glace, alors qu'il reprenait la parole.
_ Tss, t'es vraiment pas bien toi, tu te rends compte que tu parles d'elle comme si tu la possédais ? Redescends sur terre ! Elle ne t'aime pas et ce n'est pas demain la veille qu'elle changera d'avis !
_ Espèce d'enf….
La suite du nom fleuri que je m'apprêtais à lui cracher à la figure mourut dans ma gorge alors que les rayons de lune, jusque-là cachés par les nuages, éclairèrent tout à coup le corps de Marimo.
_ Qu'est… Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? Murmurai-je, ma cigarette tombant de mes lèvres sous l'effet de la surprise.
L'escrimeur était couvert de sang, même si je ne vis pas d'autre plaie apparente qu'une petite coupure au niveau de l'arcade. Je fronçais les sourcils alors que mes doutes sur la provenance des grosses taches rougeâtres qui maculaient ses vêtements se confirmaient.
_ Non plutôt qu'est-ce que t'as fait, à qui ? Grondai-je, la voix tremblante de fureur sans savoir vraiment pourquoi.
La tête de chou allait ouvrir la bouche pour répliquer quand la porte de la cabine des filles claqua et que, Nami, seulement vêtue de sa chemise de nuit et les cheveux en bataille, débarqua sur le pont. Elle avait dû apercevoir l'escrimeur à travers le hublot de sa chambre mais pas le sang qui le recouvrait. Se rendant compte de ce second détail, elle poussa un cri affolé et se précipita sur l'homme aux cheveux vert.
_ Zoro ! Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ? Tu es blessé ! Chopper viens vite ! CHOPPER !
Zoro dut bâillonner la bouche de la navigatrice avant qu'elle ne réveille tout l'équipage, l'obligeant à le fixer pour lui prouver que tout allait bien.
_ C'est bon Nami ! Ça va, je ne suis pas blessé, c'est inutile que tu appelles Chopper, marmonna-t-il, relâchant le visage de la jeune femme.
_ Mais tout ce sang… murmura Nami, les yeux embués.
_ C'est rien, lui répondit-il brusquement, en lui faisant lâcher l'emprise qu'elle avait sur son bras avant de se diriger vers la salle de bain sans un regard en arrière.
Nami ne bougeait plus, elle semblait complètement bouleversée et, en vérité, je ne voulais pas comprendre pourquoi… Je m'approchai doucement de celle qui illuminait mes journées et posai une main sur son épaule gracile.
_ Nami-chérie tu devrais…
_ Tout ça c'est de ta faute Sanji ! Hurla-t-elle soudain en se retournant violemment. Et puis arrête avec tes « Nami-chérie » à tout bout de champ, je ne suis pas ta chose ! Tu comprends ?
Ça avait été à mon tour de m'immobiliser, alors que la jeune femme était repartie, furibonde, vers sa chambre…
Je ne voulais pas l'admettre, mais cet étrange tiraillement qui me déchirait le cœur ne pouvait pas me tromper… Vite une clope !
Aspirant une première bouffée de tabac, je me laissai retomber contre la rambarde du Sunny. Je savais que c'était trop tard mais j'avais préféré ne pas l'admettre, seulement maintenant je ne pouvais ignorer le sentiment de défaite qui m'enserrait la poitrine. Cet imbécile d'escrimeur, pour une obscure raison, avait hérité de la même chance inouïe que notre capitaine.
Je n'avais jamais eu de relations avant, car, à chaque fois que je me rapprochais trop d'une femme, j'avais l'impression de ne pas vraiment la connaître ou de ne pas être à la hauteur, alors je me cachais derrière mes airs de gentleman et elle, elle finissait toujours par me laisser tomber. En devenant pirate, j'avais enfin la possibilité de réaliser mon rêve et de changer ma façon d'être, mais apparemment ce n'était pas le cas… Nami était la femme que je connaissais le mieux, je la trouvais belle, intelligente, fragile et forte à la fois, la femme idéale pour quelqu'un comme moi… Et pourtant je ne ressentais toujours rien pour elle mise à part de l'affection… Je lui criais que je l'aimais à longueur de journée plus pour me convaincre moi-même que la convaincre elle. Au final ça n'avait servi à rien… elle m'était passé sous le nez.
Et ça Zoro, c'était la cerise sur le gâteau !
Oui, je sais vous vous dite tout ça pour ça ? *En plus y a deux cerises sur l'image.* Mais je voulais absolument terminer le dernier chapitre par cette phrase alors…
En plus, plus j'écrivais ce chapitre plus il devenait bizarre… Sanji nous fait une crise existentielle, Nami connait un revirement de personnalité, Luffy… à non lui je crois que c'est bon il n'est pas OOC ouf -_-'
Bon j'espère que vous aurez aimé quand même !
*roulements de tambours…* Dans le prochain chapitre vous découvrirez le point de vue de Zoro…
*Prie pour que son 2ème chapitre ne parte pas en couille comme le premier…*
*La correctrice rassure l'auteur*
P.S. : Je ne sais pas vous mais perso, moi, je ne suis pas fan du nouveau moyen de poster des reviews… ça faisait classe de dire « et n'oubliez pas d'appuyer sur le petit bouton en bas au centre ;) »
*Où est-ce que t'a vu qu'appuyer sur un bouton c'était classe ?*
_ Mais chut toi ! Moi je trouve ça plus classe que de dire « et n'oubliez pas de poster un com'ss loliloulol ! » ;) (Clin d'œil de la fille qui s'y croit trop)
Bref je n'aime pas les filles comme ça, alors envers et contre tout (je saurai faire de vrais hommes de vous…). Je vais vous demander comme si de rien était d'appuyer sur le joli petit bouton qui n'existe plus pour me laisser une gentille ou méchante review !
