Qui suis-je ?
Disclaimer : les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas, seul les OCs sont à moi !
Je tiens à préciser que cette fiction sera sur un fond de seconde guerre mondiale, autrement dit inspiré de faits réels, cela dit pour que ma fiction se finisse telle que je le veux j'y ai apporté quelques modifications, par exemple elle ne déroulera pas au Japon mais dans un camp de concentration pour la majorité de l'histoire et en France l'autre partie mon OC s'appellera Azami car je veux rester dans l'esprit japonais de Naruto malgré qu'elle vivra en France et « les SS allemands » , seront des membres principalement de l'akatsuki. Mon but ici n'étant en aucun cas de blesser quelqu'un ou de bafouer la mémoire des victimes bien au contraire.
S'il vous plaît soyez indulgent quant à ma grammaire et mon orthographe je ferais mieux mais je n'ai pas de béta lectrice… J'espère que cette fiction vous plaira et si vous avez des commentaires constructifs je suis preneuse, ils aident toujours à s'améliorer.
Chapitre I : C'est maintenant que tout commence
Je marchais dans les rues de Paris depuis déjà trente minutes au moins. J'étais heureuse à ce moment là. Tellement heureuse. Beaucoup de gens me saluaient dans la rue et je me sentais légère, presque libre je dirais. Mes longs cheveux marrons bouclés rebondissaient dans mon dos en même tant que je marchais. Mes cheveux m'avaient value de nombreux compliments, j'en éprouvais une certaine fierté. J'arrivais à la maison et j'embrassais ma mère et mon père. J'allais dans la cuisine y déposer toutes les courses que j'avais faites avant de me diriger vers ma chambre pour y lire un peu. J'avais la chance immense d'avoir des parents qui voulait me donner une bonne éducation, la lecture était devenue un de mes hobbies favoris. Les livres d'amour étaient d'ailleurs ce que je préférais, j'avais toujours rêvé d'avoir une belle histoire d'amour avec un homme gentil qui ferait tout pour moi. J'étais très fleur bleu il faut l'admettre. A côté de ça je savais aussi que je n'aurais peut être jamais droit à cette vie. En effet j'étais ce qu'on appelle une résistante. Par les temps qui courent on ne s'en vantait pas, au contraire il fallait que le moins de personnes possible soit au courant. Si mes pauvres parents avaient sus ils m'en auraient empêché par tous les moyens possibles. A juste titre sans doute. L'akatsuki arrêtaient des juifs, des tziganes, des homosexuels partout ou ils allaient. Ils semaient la terreur et si peu de gens semblaient réagir. Du haut de mes dix sept ans j'avais envie de réagir face à ces monstres. Je me devais de réagir. Mes missions paraissaient simples, le plus souvent on me demander de donner des tracts ou d'aider des familles juives à trouver un endroit sûr ou cacher leurs enfants. J'étais consciente que ce que je faisais était dangereux. Mais ça ne m'a jamais empêché de continuer.
- Azami ! Viens manger, le repas est prêt !
- J'arrive maman.
Je rejoignais mes parents à table et je mangeais avec eux, j'espérais que tous ces petits moments ne s'arrête jamais. Je souriais bêtement à chaque fois que l'un d'eux ouvraient la bouche pour parler, je savais au fond de moi que ce ne serait pas éternel, aussi je choisissais de savourer chaque parole, chaque sourire, chaque ricanement, comme la vie pouvait être douce autour de cette table. Une fois le repas fini j'aidais ma mère à débarrasser la table et faire la vaisselle. Ma mère était une femme magnifique, j'avais hérité mes cheveux bouclés d'elle, et j'avais eu l'immense chance d'avoir les yeux bleus de mon père. Mes parents s'amusaient souvent à dire que je serais l'épouse parfaite. Si seulement ils savaient que leur fille chérie risquait sa vie tous les jours pour une cause qu'ils ne défendaient même pas… Ils n'étaient bien sûr pas pour les arrestations à tout va mais à vrai dire je ne les ais jamais entendu dire qu'il y avait quelque chose d'atroce et d'injuste avec cette situation.
Une fois la vaisselle finit j'embrassais une nouvelle fois ma mère et mon père en guise de bonne nuit avant d'aller dans ma chambre et de préparer mes affaires pour demain. En effet, demain allait être une grande journée je devais trouver de nouvelles familles pour les enfants juifs à cacher et aussi si j'en avais l'occasion distribuer des tracts. Je mis mon pyjama, me glissa dans mon lit, et prenait le temps de réfléchir, quelle famille je pourrais encore trouver qui accepterait de m'aider ? Bien sûr nous avions des contacts mais il y avait beaucoup plus d'enfants à mettre en sûretés que de famille prête à risquer l'arrestation pour eux… J'espérais tant que tout cela finirait bientôt. Je ne savais plus où donner de la tête, et même en retournant la situation encore et encore je ne parvenais pas à trouver de solutions. Mes paupières devinrent lourdes, très lourdes et je finis par tomber dans les bras de Morphée.
Le lendemain matin je me réveillai vers huit heures, je passais dans la salle de bain pour faire tout ce dont j'avais besoin. Je m'habillais tranquillement afin d'être prête à attaquer ma journée de résistante. Ma robe était de couleur bleu ciel simple, fermé avec des boutons tout le long de ma poitrine jusqu'au cou. J'enfilais mes chaussures quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Je finissais de lassais mes chaussures quand la porte de la salle de bain s'ouvrit de manière brutale. Je levais la tête, et la première personne que mon regard rencontra était un homme grand roux avec beaucoup de piercing, le second était un homme aux cheveux rouge légèrement plus petit que le premier. Je me levais comprenant petit à petit ce qui se passait. On m'avait trouvé, on savait qui j'étais et aussi ce que je faisais. Dans un moment de panique j'essayais de partir en les poussant et en hurlant. Je voulais retrouver mes parents dans notre maison.
- Papa ! Maman ! Ne les laisser pas m'emmener.
J'hurlais, je pleurais, je me débattais du mieux que je pouvais mais l'homme aux cheveux rouge me maintenait le bras avec une force que j'étais persuadée d'avoir des bleus le lendemain. Enfin si j'étais toujours vivante d'ici là… Ils m'emmenèrent dans la salle à manger ou mes parents étaient assis avec deux hommes derrières eux une arme à feu pointée sur eux si jamais ils tentés de faire quoi ce soit pour m'aider. Petit à petit je prenais conscience de l'enfer dans lequel je m'étais plongée toute seule et celui dans lequel j'avais plongé mes parents involontairement aussi.
- Yamada Azami, 17 ans c'est bien ça ? dit l'homme aux cheveux rouge. Etonnant d'avoir une gamine de son âge résistante non Pain ?
- Sans doute, dit le dénommé Pain froidement.
- Eh bien en tout cas c'est la première fois que je rencontre une résistante qui ressemble a une poupée, ce n'est pas trop leur genre au résistant en général.
Le deuxième homme me frappa derrière la nuque et je m'évanouis incapable de faire quoi que ce soit, la dernière image que je vis fut mes parents en train de pleurer et ma mère prête à hurler.
Je repris connaissance quelque heures plus tard dans un train, remplit de monde, tous plus terrorisés les uns que les autres, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. J'avais l'impression de vivre un cauchemar, ça sentait mauvais, les gens étaient forcés de faire leur besoin devant les autres et au même endroit ou nous étions tous. Mais ce qui me choquait le plus c'était que nous n'étions que des femmes dans ce train, aucune présence d'homme. Tout du moins je n'en voyais aucun. J'avais envie de pleurer mais je refusais de laisser mes larmes tomber. Qu'est ce qu'ils allaient faire de nous ? Ou nous emmenait-il ? Et mes parents, que leur étaient ils arriver ?
- Excuse-moi ? Tu es une résistante pas vraie ?
C'était une jeune fille aux longs cheveux noirs, elle avait les yeux si clairs qu'on aurait pu penser qu'elle était aveugle. Je ne savais pas trop quoi lui dire, pour être honnête je ne savais même pas si j'en serais capable alors je me contente d'hocher la tête.
- Mes parents l'étaient aussi, c'est pour ça que je suis là…
Ses yeux se remplirent de larmes cependant aucune ne coulait sur ses joues. Elle était si pâle.
- Est-ce que tu sais ou ils nous emmènent ? lui demandais-je.
Même si les résistants se battaient pour une cause juste ils ne savaient pas tout et je commençais à prendre conscience en voyant le nombre de personne dans ce wagon que bien évidemment la vérité était probablement même pire que tout ce que j'avais pu imaginer avant ça…
- Certaines femmes disent qu'ils nous emmènent à Ravensbrück, en Allemagne. Un camp de travail apparemment dit-elle, sa voix commençait à trembler.
Je n'en croyais pas mes oreilles, un camp de travail, vraiment ? Alors c'était ça notre punition ? Être traité comme des esclaves ? Je me sentais de plus en plus mal…
- Dis… Je pourrais rester avec toi ? Je n'ai pas envie d'être seule et tu es la seule personne qui ait un peu discuté avec moi depuis qu'on est monté dans ce train…
Elle semblait si apeurée, elle me faisait mal au cœur.
- Bien sûr… Comment tu t'appelles ?
- Hinata et toi ?
- Moi c'est Azami…
Et c'est ainsi que commença tout doucement ma descente au enfer. En cette journée du 23 Janvier 1942.
