Bonjour à tous, j'espère que cette histoire vous plaira et vous divertira !
Il s'agit d'une fiction fondé sur la série américaine Once upon a time qui cartonne pas mal en ce moment.
Je vous la conseille vivement !
Il s'agit d'une divergence effectuée après la fin de la saison1 (la saison 2 sortira en septembre). La ville, Storybrooke située dans le Maine, Etats-Unis regroupe des habitants qui sont en fait les réels personnages des contes de fées. Ils ont été envoyés dans cette ville suite à une malédiction lancée par la méchante reine pour se venger de Blanche-neige. De ce fait, tous les habitants ont perdu leurs souvenirs d'antant et vivent comme de normaux citoyens, jusqu'à ce que la malediction fut levée par Emma, la fille de Blanche-neige et du prince charmant. (dit comme ça , ça fait gniagnian mais c'est cool ;) ) !
Le script original apparient bien sur aux scénaristes de la série.
Bonne lecture :)
Il était une fois.
CHAPITRE 1
Ce fut comme un tsunami. Quelque chose de totalement renversant. Un immense rideau de fumée violette s'abattit sur la ville. Les habitants se préparaient à être soufflés mais la fumée passa au travers, comme si elle les transperçaient de son essence d'une façon indolore et presque naturelle.
Snow et Charming qui venaient de s'être retrouvés se protégèrent de la fumée comme de quelque chose de dangereux et de fataliste. Pourtant ce n'était certes pas l'avis de tous les habitants.
Et même l'avis rigoureusement contraire de Mr Gold, alias Rumplestilskin.
Agissant comme le parrain de la magie, il la ramena dans un autre monde que le sien. Car la magie est synonyme de pouvoir. Celui qui tirait les ficelles de la ville le savait bien, les habitants n'étaient que marionnettes à la merci des aléas comme ce pauvre Pinocchio abandonné de tous , gisant fixement dans son lit.
Oui, la magie était le pouvoir, un pouvoir dont Rumplelstilskin ne pouvait se passer, elle avait l'effet d'une drogue sur lui, provoquer la mort, changer le destin. Il s'en riait.
Quelle magnifique journée, il avait Belle avec lui, le pouvoir allait lui revenir. Bael manquait tristement au tableau toutefois, la magie allait l'aider, une sort de reciprocité : Il l'avait fait intégrer un nouvel espace de jeu, et la magie à son tour l'aiderait à trouver son fils.
Non loin de là, tous les habitants étaient comme figés dans leur étonnement. Une nouvelle vie leur avait été insufflée, nouvelle quoiqu'ancienne. Emma, un geste protecteur autour d'Henry contemplait stupéfaite le magma violet qui s'abattait sur eux tandis que son fils se noyait de nouvelles inquiétudes, passé la joie qu'il avait eu lorsque la malédiction fut brisée par sa mère.
Red était en train d'essuyer la vaisselle du café tout en pestant contre l'effet de lourdeur atmosphérique qu'elle ressentait. Elle allait s'en plaindre à sa grand-mère lorsqu'elle la vit observer le ciel l'air interdit. A son tour elle se retourna et elle vit. A peine esquissé un premier geste d'effarement que la fumée fut sur elle, n'épargnant que le verre sale qui alla se briser sur le carrelage.
Ce fut le lot de tous les habitants, Hansel et Gretel s'en amusèrent, tandis que Jiminy retrouva là le signe de sa culpabilité, ayant procuré la mort de deux parents aimant à cause de la magie.
La mauvaise reine des contes de fées, recyclée en mairesse fit naître un sourire après les larmes.
La magie, quel délice cela allait-il être ! Se venger, enfin ! Le jeu pouvait désormais commencer à armes égales…
Un deuxième sourire naquit des lèvres d'un autre personnage, quasiment en simultané.
Toutefois, ce sourire était moins accentué, il s'agissait d'un pacte muet d'avec la magie, une forme d'entendement. Par-delà son chapeau extravaguant, un sourire satisfait se dessinait sur le visage demi caché du chapelier, un sourire si tentant qu'on eu tôt fait de faire le parallèle avec un chat bien familier
La fumée se dissipa comme elle était venue. Emma la première reprit doucement connaissance. Elle était allongée sur le sol froid de l'hôpital. Henry gisait à ses côtés, son premier reflexe fut la panique, elle avait failli le perdre, ce cauchemar était-il en train de reprendre forme, allait-elle le perdre à nouveau ?
Bien heureusement, elle le vit se mouvoir lentement, comme au ralenti, et laissa s'échapper son soulagement par un soupir non contenu.
Soupir qui resta coincé dans sa gorge. Qu'avait-elle vu, Henri était toujours là, étendu immobile dans la même position. Aussitôt elle glapit comme un animal terré. Etait-ce son imagination qui avait déréglé sa raison, ou une hallucination ?
-Henri, Henri, réveille-toi, répond, dis quelque chose, je t'en prie, parle, allez !
De rage elle le brusquait presque. Mais rien n'y fit, Henri resta dur comme le marbre, froid comme la pierre. Au moins il respirait régulièrement quoique faiblement. Emma alla vérifier la respiration des autres « nouveaux patients » de l'hôpital et fut soulagée de constater qu'ils étaient bien tous en vie. Elle déposa Henri sur un lit proche, lui déposa une marque d'affection sur le front et se résolut à tirer le clair dans cette ville insensée.
Une fois ses pensées dissipées, elle eut un brusque retour à la réalité en réalisant la nature de ses parents. Etait-ce possible ? Sa mère était une héroïne de conte de fée, une des plus pures et des plus emblématiques figure de l'innocence, Blanche-Neige elle-même.
La peau aussi blanche que la neige et les cheveux aussi noirs que l'ébène.
Son père était l'amour de Blanche-Neige, alias Mary-Margaret, alias sa colocataire et de ses amies, la plus chère. Emma eut soudain la tête qui tournait. De réaliser sa source de ses peines étant enfante, pourquoi l'avait-on abandonné, tout était là. La ville n'était qu'un puzzle à reconstruire. Sa mère et son père. Ils étaient bien là, gisant comme les autres au beau milieu de la rue, enlaçés. Quelque chose remonta alors en Emma, un mélange d'émotions non feintes.
Ses parents.. Mary-Margaret et David, le John Doe de l'hôpital.
Ses parents avaient son âge.. Les trois générations offraient un tableau des plus déconcertants, jeunes différents, beaux à leur façon, beaux par leur empreinte dans l'esprit de l'enfance.
Emma eut alors un haut-le-cœur et sa désorientation la saisit brutalement. Qu'allait-elle faire, pourquoi était-elle réveillée et pas les autres ? Elle fit soudain demi-tour et couru vers son fils, pour s'assurer que son état était stable puis ré-emboîta le pas.
Une ville fantôme, un frisson parcourut son échine, l'on n'entendait rien d'autre que le vent qui sifflait de façon répétitive. Un craquement, puis un autre, des bruits de pas, Emma se tourna brutalement vers l'origine du bruit. Mr Gold, ou du moins l'homme qui prétendait être Mr Gold semblait revenir des bois, il marchait en direction d'Emma et portait une poupée de chiffon aussi grande qu'un humain. Celui-ci vit Emma et vint à sa rencontre.
En s'approchant, elle discerna plus attentivement ce que portait Mr Gold, ce n'était nullement une poupée de chiffon, mais une jolie femme à l'allure négligée qui semblait inerte entre les bras maigrelets de l'antiquaire.
- Emma ! fit-il en amorçant un sourire
Celle-ci resta sur ses gardes. Les questions qu'elle se posait depuis son réveil ne tardèrent pas à sortir.
– Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Pourquoi tout le monde est endormi ? Vous nous rejouez la Belle au bois dormant ou quoi ?
Son ton sarcastique habituel se mêlait à l'univers des contes dont elle avait récemment pris conscience. Sans même y faire attention elle l'avait finalement accepté.
- C'est un projet intéressant même si j'ignore qui est cette autre Belle
(menteur)
- Emma, voudriez-vous m'accompagner à l'hôpital, je dois remplir quelques formulaires.
- Vous plaisantez ? s'enorgueillit cette dernière. Vous me laissez avec toutes mes questions, le village, tout le monde semble mort, et pourquoi êtes-vous là, vous, pourquoi êtes-vous toujours le seul mêlé à ces choses-là ?
Il ricana.
- Ces choses-là ! Allons très chère, vous ne savez pas, loin de vous imaginer ce qu'il se prépare réellement, vous avez grandi dans un cocon, loin du monde, laissez-moi faire, c'est par ici.
Emma resta clouée. Elle était tout de même shériff ,bientôt trentenaire et il lui parlait comme à une gamine ignorante. Toutefois, sans qu'elle ne se l'expliquait, elle le suivit.
Il pénétrèrent une nouvelle fois dans l'hôpital. Il tapa un code digital près de la chambre d'Henri , chose qu'elle n'avait jamais remarqué jusque là. Un grand couloir se dévoila dans les tréfonds de l'hôpital. Rumpelstilstkin s'avança sans plus faire attention à la réceptionniste écroulée sur le comptoir et avança jusqu'à une porte.
- Restez là un petit moment ma chère, vous serez plus tranquille ,annonca-t-il en ouvrant la porte qui donnait visiblement sur une cellule.
- Vous êtes fous ! Jamais je ne…
A peine eut-elle le temps de prononcer ces paroles que la porte claqua derrière elle, toussant à cause de la fumée ,elle réalisa au bruit de la porte qui se refermait qu'elle avait été roulée par ce qui lui semblait être de la magie.
Les bruits de pas s'éloignèrent. Le salaud, pensa-t-elle. Elle considéra sa « prison » , un vulgaire lit en paillasse. Point .
Quel luxe
