Auteur: Zai!
Sujet : Tennis no Oujisama !
Genre: Et bien…kawai ! XD
Disclaimer : Bien alors, tout (la fic y compris) ne m'appartient malheureusement pas !
Déclaration de MWA : OYO ! lol me voilà de retour après un long moment, ne ? … Alors déjà, je tenais à dire que je suis devenue une grand folle dingue des fics de PoT et en particulier de celles sur RyoXSaku ! Je les trouve toutes trop meugnonnes ! lol Et comme je n'ai, ni le temps, ni une grande inspiration pour en écrire une moi-même, j'ai gentiment demander à Faraway si je pouvais traduire sa fic. Et bien sûr dans toute sa gentillesse elle a bien voulu que je le fasse !- Donc me voici avec la tentative d'une bonne (hem…) traduction de la super-mignonneuh fic « Princess of Tennis » !
J'espère que ça vous plaira, et rien de mieux que vous savez quoi pour le dire ! ;p Sur ce, Enjoy !
Chapitre 1 : La décision de Sakuno.
« Soixante et un, soixante-deux, soixante-trois… »
La balle de tennis frappait le mur, rebondissait, et rencontrait la raquette. Sakuno tenait fermement la raquette et pok ! envoyait la balle volée vers le mur.
Le soleil réchauffait son dos, des gouttes de sueurs perlant son sur front. Ses bras devenaient douloureux à cause des nombreux swings, et ses jambes s'affaissaient de plus en plus à force de courir çà et là. Malgré tout, elle persistait.
« Quatre-vingt dix neuf… Cent ! »
Sakuno fit appel à toutes ses forces pour le dernier swing, et la balle vola au dessus de sa tête, pour atterrir sur la pelouse derrière elle. Essuyant la sueur de son front, Sakuno alla chercher sa balle.
Pendant un long moment, elle resta là, à regarder la balle qu'elle tenait en mains. Un mignon petit Echizen Ryoma, qu'elle avait dessiné, la regardait.
« Ryoma-kun… » murmura-t-elle.
Voilà déjà trois semaines qu'il était parti pour les U.S.Open. Depuis son départ, Sakuno ne pouvait s'empêcher de penser qu'une part d'elle-même l'avait suivi.
Souvent en classe, elle se surprenait à fixer la table où il se trouvait… place désormais vide.
Les professeurs la sortaient alors de sa rêverie, et elle bafouillait un « H-hai ! » alors que le reste de la classe riait de la situation.
Elle n'hanta plus longtemps les courts de tennis. D'une certaine façon, sans Ryoma là-bas, elle ne trouvait plus sa place. De plus, Momoshiro et Eiji venaient parfois et tapaient gentiment sa tête en lui disant de ne pas être triste, et que Ryoma reviendrait bientôt. Pourtant parfois, elle craignait que Ryoma ne reviendrait pas avant un long moment.
Il avait déjà battu Tezuka, devant ainsi le meilleur joueur de tennis de l'école. C'était donc tout à fait naturel de penser qu'il veuille partir et poser sa marque sur le reste du monde.
D'abord, elle avait simplement continué à vivre sa vie comme avant, gardant un air enjoué, comme s'il ne s'était rien passé. Elle étudiait jusqu'à que ce son cerveau soit à l'état de compote, sortait avec Tomoka quand elle en avait l'occasion, et même qu'une fois, elle avait fait un somptueux gâteau aux mûres pour sa grand-mère. Ryuzaki Sumire avait alors plaisantait en lui disant qu'elle devrait retourner à l'hôpital pour un contrôle dentaire.
Mais intérieurement, elle se sentait vide. Même en pensant au Tournoi national qui approchait, elle sentait bien que ça n'allait pas, que ça ne suffisait pas… C'était quoi son problème au juste?
« SAKUNO-CHAN ! »
La voix suraiguë de Tomoka l'accueillit alors qu'elle ouvrait la porte. Sakuno était toujours impressionnée par sa bruyante amie.
« J'ai apporté la dernière vidéo de Ryoma-sama ! » annonça-t-elle en brandissant la cassette. « Dès qu'elle est sortie, j'ai demandé à Momo-sempai de m'en faire une copie. Allez viens ! On va la regardait tout de suite ! »
Tomoka alla alors dans le salon. Elle était déjà venue plus d'une dizaine de fois ici, et savait parfaitement où se trouvait le magnétoscope. Elle mit donc la cassette dans le magnéto, et pressa sur le gros bouton « Play ».
« Sakuno, dépêche-toi ! Ca commence ! »
« Okay, j'arrive. »
Sakuno sortit de la cuisine, portant un plateau sur lequel se trouvait des verres, une bouteille de jus d'orange, et des cookies. Tomoka quant à elle était déjà bien installée devant la télé.
« Ryoma-sama ! » hurla-t-elle dès qu'elle vit le visage de Ryoma. « Oh, il est si cool ! Ne, Sakuno ? »
« To-Tomo-chan, calme toi enfin! »
C'était vraiment amusant de voir comment Tomoka pouvait devenir aussi excitée devant une simple vidéo. Sakuno soupira, mais ne put décoller ses yeux de l'écran. Il y avait Ryoma, frappant de puissants services successifs. Son adversaire était lui aussi très fort, mais Ryoma gagna quand même 6-4.
« YAY ! » hurla Tomoka en donnant des coups dans le vide. « JE LE SAVAIS ! »
« Tomo-chan… »
« Qui est-ce qui fait autant de bruit ? »
Ryuzaki Sumire venait tout juste d'arriver, tenant deux gros sacs dans ses mains. Elle jeta un œil sur le poste de télévision, secoua la tête et sourit.
« Et bien et bien, c'est le dernier match de Ryoma hein ? J'ai appris qu'il avait gagné, mais quel était le score ? »
« Tu es déjà de retour, Obaa-chan ! » Sakuno sourit à sa grand-mère alors qu'elle l'aidait avec les courses.
« Six à quatre , Ryuzaki-sensei ! » répéta fièrement Tomoka. « Comme on l'attendait de Ryoma-sama ! »
« Oui, c'est génial, ne ? » fit Sakuno en souriant. Ryuzaki regarda sa petite fille un moment. Cette dernière regarda ailleurs.
Tomoka, elle, s'extasiait sur oh-combien Ryoma était génial sur un court de tennis. Sakuno écoutait, souriait, approuvait d'un léger signe de tête ; mais quelque part, elle ne se sentait pas heureuse. Qu'est- ce que tout cela lui avait laissé ? Simplement le fait de pouvoir s'asseoir ici et de regarder les vidéos de son prince ?
« Sakuno ? Sakuno ? » Tomoka passa une main devant le visage de l'autre fille. « Ne, reviens sur terre, Sakuno ! »
« Hmm ? » Sakuno regarda autour d'elle. « Oh désolé ! Je ne faisais pas attention… »
« Tu es sûre que ça va ? Pas de fièvre ou quelque chose du genre ? Oh et tu sais quoi ? Fuji-sempai et Tezuka buchou ont un match demain ! On aura qu'à aller les voir après les cours ! »
« Hai. »
Quand Tomoka partit, Sakuno alla dans sa chambre. Elle s'allongea alors sur son lit, les mains posées sur son front. Elle était fatiguée.
Le dîner se passa tranquillement. Puisqu'il n'y avait plus que sa grand-mère avec elle, Sakuno ne garda pas plus longtemps son masque. Elle mangea rapidement son repas, se demandant combien de jours encore allaient s'écouler de la même manière.
« Sakuno ? Ca va ma puce ? »
« Bien sûr ! » répliqua rapidement la jeune fille. « Pourquoi ça n'irait pas ? » Elle sourit, mais ce ne fut pas suffisant pour convaincre sa grand-mère.
De son côté, Ryuzaki-sensei se doutait bien de ce qui n'allait pas. Mais elle n'était pas du genre à avoir une conversation sur les garçons avec sa petite-fille (quelque chose que Momoshiro et Eiji auraient adoré faire !), et la vérité, c'était juste qu'elle était alarmée sur l'effet que Ryoma avait sur sa précieuse petite Sakuno.
« Avant les vacances d'été, il va y avoir un tournoi au club de tennis des filles »
« Huh ? »
« Tu ne voudrais pas essayer ? »
« Essayer quoi ? » fit Sakuno les yeux grands ouverts.
« De devenir Titulaire bien sûr ! »
Le mot magique « Titulaire » la frappa tel une tornade, et elle faillit tomber sous la surprise.
« Titulaire ? Moi ? Je ne peux pas ! Obaa-chan comment peux-tu suggérer une telle chose ? »
« C'est très différent des garçons, donc tu n'as pas à t'inquiéter. » Ryuzaki croisa les bras. « Le club n'a seulement qu'un an, et les filles sont moins compétitives. Elles sont plus ici pour s'amuser. Je ne dis pas que tu trouveras tout de suite ta place, mais si tu t'entraînes suffisamment dur, tu as au moins dix pourcents de chance ! Oh, voilà que je me mets à parler comme Inui maintenant. »
Sakuno sourit, mais ça sonnait pour elle déjà comme quelque chose d'impossible. Ryoma ne lui disait-il pas que ses épaules étaient trop larges, que ses jambes n'étaient pas assez fléchies, et que… Inconsciemment, Sakuno attrapa le bout de ses tresses.
« C'est juste une idée comme ça. » dit sa grand-mère en sortant de table. Elle posa une main sur l'épaule de Sakuno, la regardant affectueusement. « Les garçons du club s'entraînent si dur pour les Nationaux, et Ryoma fait de son mieux en Amérique. Je pensais que toi aussi Sakuno, tu voudrais travailler dur. Quand tu as un but dans la vie, ça la rend toujours plus attrayante. »
Cette nuit-là, quand Sakuno alla se coucher, ses longs cheveux éparpillés sur son oreiller, les paroles de sa grand-mère lui revinrent en tête.
« Quand tu as un but dans la vie, ça la rend toujours plus attrayante. »
Mais devenir Titulaire dans le club des filles ? Sakuno n'arrivait même pas à s'imaginer en pleine compétition. Elle avait toujours était hors des courts de tennis. Et ça peut-être à cause de ce que lui avait dit Ryoma.
Qu'avait-elle fait jusqu'à présent ? Elle avait juste réussi à encourager de façon pathétique les Titulaires ; mais elle ne s'était jamais vraiment entraîner comme le faisaient les garçons de Seigaku. Elle jouait juste parce que le tennis était ce qui comptait le plus pour Ryoma.
« Si tu t'entraînes suffisamment dur, tu as au moins dix pourcents de chance ! »
Elle ne voulait plus être simple spectatrice. Elle voulait devenir forte, sportive, et rendre sa grand-mère fière d'elle. Sakuno voulait entrer dans le monde de Ryoma.
Le jour suivant, Sakuno rangea ses affaires de tennis dans un sac qu'elle portait sur une épaule, son sac d'école déjà sur son dos.
Quand Ryuzaki la déposa devant les portes de l'école, elle sourit et lui fit un léger signe de la main.
« Je vais travailler dur, Obaa-chan ! A plus tard ! »
Ryuzaki Sumire approuva d'un signe de tête. C'était cet esprit là qu'elle voulait voir chez sa petite fille.
Il n'empêche que les choses sont plus faciles à dire qu'à faire. Sakuno s'entraînait contre le mur. Elle pouvait frapper la balle plusieurs fois, mais seulement quand elle n'y mettait pas trop de puissance. Si elle frappait trop fort ou frappait sur le coin de la raquette, la balle revenait dans un angle beaucoup trop dur pour qu'elle réussisse le prochain coup.
Pourquoi ne pouvait-elle pas frapper la balle facilement ? Sakuno fléchit ses jambes et essuya la sueur sur son front. Même en essayant de toutes mes forces, pensa-t-elle tristement, je n'ai même pas la moitié du niveau de Ryoma-kun. Non, même pas un dixième.
« Ryuzaki ? » fit une voix derrière elle.
« Eh ? »
Sakuno se retourna si brusquement que ses tresses s'accrochèrent à sa raquette. Elle put tout de même apercevoir le visage d'un garçon portant la veste des Titulaires. Elle l'avait vu tellement de fois qu'elle le reconnut immédiatement.
« Fu-Fuji-sempai ! A-Ano… »
« Laisse moi t'aider. »
Doucement, mais fermement, Fuji retira ses cheveux de la raquette. L'un de ses élastiques, qui était fait de fleurs artificielles, était resté accroché au tamis de la raquette.
« Do-Domo arigatô, Fuji-sempai. » murmura-t-elle pivoine alors qu'elle baissait la tête. Elle se blâmait intérieurement d'être aussi stupide.
« Pas de problème. » dit-il en souriant. Il se dirigea vers les robinets et mit sa tête sous l'eau froide.
« Ah ça fait du bien ! Tezuka était un excellent adversaire. Je n'avais jamais autant transpiré avant. »
« Comment… était votre match ? » demanda timidement Sakuno.
« J'ai encore perdu. Mais c'était un bon match. » Son sourire s'agrandit. « Et donc, tu t'entraînes ici ? »
« Un » fit la jeune fille en approuvant d'un signe de tête. « Demo…Je suis vraiment nulle. » Elle gémit en passant sa main sur son front, là où elle avait réussi à se frapper avec sa propre balle.
« Hmm, l'essentiel c'est de s'amuser. Tu t'amuses, Ryuzaki, ne ? »
« Oui, mais Obaa-chan m'a parlé du tournoi pour être Titulaire dans le club de tennis des filles. Je n'ai commencé à jouer que depuis quelques mois, alors je ne pense pas que je pourrais le faire. »
« Le club des filles ? » Fuji ouvrit les yeux sous la surprise.
« Hai. » répliqua-t-elle en baissant à nouveau la tête. « Ré-Récemment, je me sentais vraiment pathétique de ne faire que vous encourager. Mais… mais je veux devenir une bonne joueuse moi aussi. Je veux prendre le tennis au sérieux, pas, pas juste à cause de… » Elle rougit furieusement, son visage devenant encore plus rose si possible.
« A cause d'Echizen ? » dit Fuji, souriant.
Sakuno ne savait plus quoi dire. Il avait touché juste, et d'une certaine façon, elle n'arrivait pas à mentir face au visage amical de son sempai.
Si c'était ses coéquipiers ou son frère, Fuji l'aurait encore plus questionné sur Ryoma et jubilé en voyant l'air gêné de Sakuno, puisqu'il adorait voir les gens souffrir. Mais là, il s'agissait de Ryuzaki Sakuno, petite fille de leur coach, et très chère et adorable jeune fille qu'il n'avait pas le cœur de torturer.
Donc il lui dit juste « Bien, je ferais mieux de retourner à l'entraînement. Mais si ça ne te dérange pas, peut-être que je peux t'entraîner de temps en temps, et qui sait, tu seras peut-être choisie pour devenir Titulaire. Ca te dirait, Ryuzaki ? »
« Oh ! » Le prodige de Seigaku se portait volontaire pour l'entraîner ? « Je… Bien sûr, ça ne me dérange pas… mais Fuji-sempai, je ne voudrais pas prendre ton temps libre… tu dois toi-même déjà beaucoup t'entraîner… »
« Non, ne t'inquiète pas pour ça. » répliqua-t-il calmement. « J'ai beaucoup plus de temps depuis que Yuuta est allé à St- Rudolph. » Un air triste passa brièvement sur son visage. « Ce serait un plaisir de t'entraîner, et puis c'est le devoir de tout sempai que d'encourager ses kouhais, ne ? »
« Alors, alors si tu es sûr que ça ne pose pas de problème… » répliqua-t-elle faiblement.
« Pas du tout. »
« Domo arigatô, Fuji-sempai ! » Sakuno s'abaissa lentement.
Fuji sourit, décida d'une heure et d'un endroit où se retrouver, et partit.
Sakuno serra ses mains, les yeux brillants. Evidemment elle aurait préféré que ce soit son Obaa-chan ou Ryoma, mais finalement c'était peut-être le meilleur choix. Ryuzaki Sumire était une femme très occupée, et Sakuno ne voulait surtout pas devenir un poids pour sa grand-mère. Elle se rappelait toujours le jour où Ryuzaki Sumire s'était évanouie et avait du aller à l'hôpital.
Et Ryoma, et bien, même en pensant qu'elle avait eu un énorme béguin pour lui, il la rendait nerveuse, et elle n'arrêtait pas de rougir et de bégayer de façon stupide. En plus, ce n'était pas la personne la plus disposée de son entourage. Fuji avait toujours était gentil et amical avec elle, donc elle ne se sentait pas trop stressée en sa présence. En fait, parmi les Titulaires de Seigaku, c'était le seul qui l'intimidait le moins, à l'exception peut-être d'Oishi.
« Je ferais partie de l'équipe des filles. » se jura-t-elle, tenant fermement sa raquette.
A suivre…
NdFaraway : Je ne suis pas une grande fan de Sakuno meme si elle est au centre de cette fic. Je pense que c'est mon côté indigné de féministe qui a voulu parler en prenant Sakuno comme personnage principal. Mais bon, ça ne veux pas dire que je veux qu'elle devienne Marie Sue ou quelqu'un du genre. Donc j'ai essayé de garder les traits de caractères de Sakuno, mais pardonnez-moi si il y a certaines réactions irréalistes, et pardonnez aussi mon humour pitoyable !
NdZai : booooooooon alors, voilà le premier chapitre de traduit ! Alors vous en pensez quoi ? j'ai eu raison de le traduire ou bien non ? parce qui si vous m'encouragez pas, je risque pas de continuer XD… Enfin, donc moi j'adore le style de Faraway et son humour est loin d'être pitoyable XD enfin donc voilà, si vous avez aimé dites le avec une ptite review ! Puis même si vous avez pas aimé hein, histoire que j'améliore un peu ma façon de traduire !' Voili voilou ! J'vous fais de gros bisoux !
