Disclaimer : Cette histoire est basée sur des personnages et situations crées et appartenants à J.K Rowling. Aucun argent n'est réalisé.

Warnings : Cette histoire sera un slash, mais vu que Harry a seulement onze ans, cela n'arrivera pas avant un moment.

NDT: Cette histoire appartient à LittleMissXanda, je ne suis que l'humble traductrice. D'ailleurs veuillez pardonner les nombreuses fautes présentes le long du texte.

Chapitre 1 – Le Garçon qui a Survécu.

Dans la nuit du 1 Novembre 1981 la plupart des sorciers du monde sorcier britannique était en fête. Ils célébraient la chute du plus puissant Seigneur des Ténèbres de ces cinq cents dernière années. Ils acclamaient le Sauveur du Monde Sorcier. Mais pas une fois au cour des célébrations ils ne pensèrent au prix qu'un jeune bébé du payer pour qu'il puisse avoir la paix.

Pas une fois ils pensèrent au petit orphelin qui fut laissé devant la porte d'entrée d'une famille qui ne voulait pas de lui. Pas une fois ils pensèrent que le petit garçon venait de perdre toute sa famille cette nuit.

Ce fut cette nuit que Albus Dumbledore laissa le petit orphelin devant la porte de la maison de sa tante. Albus Dumbledore, qui était considéré par le plus grand nombre comme le plus grand sorcier depuis les Fondateurs d'Hogwarts, était certain d'avoir fait le bon choix. Ils étaient après tout la famille du garçon ça serait pour le mieux s'il grandissait loin de toute gloire qu'il était sur de recevoir comme ça quand il entrerait à Hogwarts il serait plus facile de le guider dans la bonne direction, car le garçon n'aurait pas été soumis à l'intolérance du Monde Sorcier. Avec toute sa sagesse, il ne vu aucun problème avec son plan, pour lui il n'y avait pas de moyen que ça tourne mal.

Cela prendrait dix ans à Albus Dumbledore pour commencer à comprendre à quel point son plan était mauvais, et encore plus pour vraiment voir à quel point il avait tort quand il s'agissait de traiter avec le jeune Harry Potter..


Albus Dumbledore et Severus Snape étaient en face de la maison qui semblait avoir vu de meilleurs jours. Elle avait un vieux et vétuste look, et émettait un air froid et désolé.

Albus Dumbledore verifia encore une fois l'adresse et confirma qu'ils étaient vraiment au bon endroit. La maison n'étaient pas une simple maison, c'était un orphelinat, réservé garçons, et Albus Dumbledore avec Severus Snape étaient ici pour voir le jeune Harry Potter.

Comme tout les ans, le directeur-adjoint de Hogwarts, école de Sorcellerie et Magie enverrait les lettres d'acceptations à tout les enfants enregistrés et plusieurs professeurs visiteraient les élèves qui étaient nouveaux dans le monde sorcier. Mais cette année il y avait quelque chose de différent, cette année était l'année où Harry Potter retournerait dans le Monde Sorcier.

Dumbledore passa de nombreuses heures à se demander comment faire face à la situation. Si c'était mieux d'envoyer une lettre ou un professeur. Et s'il envoyait un professeur, qui serait le mieux approprié ? Après plusieurs options différentes, il conclut que le mieux serait qu'il y aille lui même. S'il y allait lui même il pourrait discuter avec le jeune garçon et voir quel genre d'enfant il était. Ayant fait son choix, il attendit jusqu'à l'anniversaire d'Harry et apparut à Privet Drive.

Ce qui était censé être un bel après midi à parler avec Harry Potter et sa famille était tout sauf ça.

Les Dursleys ne perdirent pas de temps à dire au Directeur qu'ils avaient laissé le monstre, c'est comme ça qu'ils appelaient l'enfant, dans la plus proche station de police et ils informèrent le Directeur qu'ils ne voulaient pas avoir à faire avec le monstre et ensuite fermèrent la porte au nez du Directeur.

Cela prit cinq secondes pour Albus Dumbleore, le plus grand sorcier en vie, pour comprendre ce que les Dursley venaient de dire. Quand il eut enfin comprit, il fit la seule chose à laquelle il pensa trouver Severus Snape, le Maître des Potions à Hogwarts pour l'aider à localiser le jeune Potter. Il était peut-être le plus grand sorcier de son temps, mais il admettait que parler à des officiers de police et essayer de trouver son chemin dans le monde moldu n'étaient pas sa coupe de thé.

Finalement, après quelques heure, et avec un peu de magie, ils purent localiser le jeune Harry Poter dans un orphelinat pour garçon: St Benedict.

Et les voilà assis dans un petit, étouffant et moisi bureau en train de parler avec l'infirmière en chef de l'orphelinat.

"Vous êtes ici pour emmener le jeune Harry pour une école pour surdoués? C'est ça que vous dîtes?" demande Madame Brown.

Dumbledore sourit avec son sourire habituel de grand-père avec un éclat dans ses yeux quand il répondit. "C'est vrai. Il a été enregistré dès sa naissance, puisque ses parents sont allés là-bas, Mme Brown, si cela ne vous dérange pas, pouvez vous me dire depuis combien de temps Harry est à l'orphelinat?"

"Approximativement dix ans, je pense. Un policier l'a amené, si je ne me trompe pas le 5 Novembre 1981. Il était un si beau bébé, si clame, nous ne l'avons jamais entendu pleurer. Nous n'avons jamais compris pourquoi personne ne voulait d'un bébé comme lui...mais après..."

Mme Brown s'arrêta, elle semblait perdu dans des vieux souvenirs et Dumbledore commença à avoir un mauvais pressentiment. Il pouvait se souvenir d'une discussion qu'il avait eut il y a 50 ans qui avait commencé pareil. Même Snape commença à accorder plus d'attention à la conversation.

"Y avait-il quelque chose qui n'allait pas avec le bébé?" demande calmement Dumbledore.

"Ce n'était pas vraiment mauvais...Je dirais que étrange est le bon mot...Même quand il était un bébé, ces yeux, ils semblaient voir les noirs secrets de notre âmes. C'était perturbant."

Dumbledore 'fredonna' et prit une autre gorgée de son thé. "Et que pouvez vous nous dire à propos du jeune Harry?"

Maintenant, Mme Brown apparut gênée, et le mauvais pressentiment, de Dumbledore grandit encore.

"Ah...et bien...Harry est un excellent élève. Il a les meilleurs notes de l'école, il a sauté deux classes. La plupart de ses professeurs disent qu'Harry pourrait être considéré comme un prodige."

Albus se relaxa, peut-être était-elle mal-à-l'aise parce qu'elle ne voulait pas qu'ils pensent qu'elle exagérait. Il n'y avait aucune raison pour lui d'avoir un mauvais pressentiment, et Albus s'était presque convaincu que c'était le cas, jusqu'à ce que Severus posa une question qui détruisit toutes les convictions qu'Albus pouvait avoir.

"Et des amis?"

Mme Brown devint encore plus mal à l'aise, mais elle réussit à sourire et dit " Ah...Harry n'a jamais été très social...et vous savez comment sont les enfants...parfois ils peuvent être cruels..."

Rogue devait contenir le grognement qui voulait s'échapper de sa gorge, il détestait les brutes et le gamin semblait suivre les traces paternelles. " Il est une brute? C'est ça?" Finit-il par demander.

"Oh, non tout le contraire. Les autres enfants sont souvent cruels avec lui. Vous savez comment c'est, nous sommes dans un petit orphelinat, avec peu de ressources, les enfants font tout ce qu'ils peuvent pour être adoptés. Et Harry apparut subitement. Un très bel enfant, une beauté angélique certains diront, et par dessus, il est un élève extraordinaire, brillant dans tout ce qu'il fait. Naturellement les garçons plus âgés ont commencé à lui en vouloir. Ils l'ont battu, ils ont déchiré ses vêtements, ils l'ont même enfermé dans le sous-sol, nous n'avons pas pu le trouver pendant deux jours."

"Et personne n'a rien fait?" demanda Dumbledore incrédule.

"Faire quoi? Nous n'avions aucune preuve, nous ne pouvions accuser aucun des garçon. Et Harry était si seul, aucun des garçon n'a dit quelque chose pour l'aider." L'infirmière en chef se défendait elle même, lentement ses yeux devinrent flous et les professeurs purent voir quelque chose comme de la peur dans son expression. "Mais les choses ont changées" murmura-t-elle, c'était comme si elle se parlait plus à elle même qu'à ses deux interlocuteurs, "oh, comment elles ont changées"

"Qu'est-ce qui a changé, Mme Brown?" demanda gentiment Albus. Le mauvais pressentiment qu'il avait auparavant était de retour et, même s'il essayait, il ne pouvait ignorer les similarités entre ce cas là et l'autre. Mais il pouvait toujours se convaincre lui même que ce n'était que des coïncidences.

Snape devait être trop jeune pour avoir été là, mais il savait à quoi son mentor pensait, Albus lui avait raconté les histoires à propos du brillant élève qui était à Hogwarts il y a cinquante ans, et il pouvait voir les similarités avec ce que lui avait dit Albus, alors il était sur qu'Albus pouvait les voir encore mieux.

"Vous allez l'emmener, pas vrai?" s'enquerit l'infirmière en chef dans une voix à peine plus forte qu'un murmure.

"Harry a été enregistré depuis sa naissance, rien de ce que vous pourrez nous dire ne nous arrêtera. Nous voulons juste en savoir un peu plus sur lui" répondit Dumbledore en essayant de la rassurer.

Mme Brown hocha et leur dit tout ce qu'elle savait ou suspectait. "Quand il eut sept ans, les choses ont changé. Nous n'avons jamais eut de preuve de quoi que ce soit. Pour son projet il continua d'être le parfait élève, un prodige qui charmait les professeurs. Mais au fil du temps, les enfant ont commencé à avoir peur de lui. Ça a commencé avec Ben, il n'y avait aucune preuve, mais son bras ne s'est pas cassé tout seul non? Et Ben avait 14 ans, le petit Harry en avait seulement sept.

Quelque mois après après que nous avions visité une ferme, pour que les enfants puisse voir les animaux, un petit serpent de jardin est venu dans le bus, Harry l'aimait et il a décidé de le garder. Nous n'avons vu rien de mal à ça, il était petit, toujours dans la poche d'Harry, il ne blessa personne. Mais, Steve, un orphelin plus âgé, un ami de Ben, la veille de Noël, alla dans la chambre d'Harry, et vola l'animal, le tua, le mit dans une boîte, l'emballa et mit le cadeau sur le lit d'Harry. Le lendemain tout les garçon se moquer de lui. Ils lui ont dit qu'il était si monstrueux que le serpent s'était sucuidé comme ça il n'était plus près de lui. Il n'a même pas versé une larme après ça.

Une semaine après, Steve a été hospitalisé, il était dans le coma. Personne ne sait qu'est-ce qui s'est passé, il est allé au lit la nuit avant et le matin suivant il ne pouvait simplement plus se réveiller. Il a été deux semaines dans le coma. Et quand il s'est réveillé il a du être interné, les médecins ne savent toujours pas ce qu'il s'est passé. Mais je me souviens du sourire d'Harry.

L'année suivante nous avons retrouvé deux garçons enfermé dans le sous-sol, je ne sais pas ce qu'il est arrivé, mais ils ont commencé à avoir peur de leur propres ombres, ils n'ont jamais plus été les même. Et ils font tout ce qu'ils peuvent pour ne pas être dans la même pièce qu'Harry. Ça a duré, six ou sept mois, je pense, après ça, un des garçon, Colin, s'est tué. Il s'est pendu dans sa chambre.

Il n'y avait aucune preuve, et même si je l'accusais de quelque chose qui me croirait?

La plupart des gens ne voient que son visage angélique, il charme tout le monde.

C'est un vrai ange déchu."

Une fois que eu terminé, c'était limpide, elle était terrifiée, cependant, mélangé à cette terreur, une autre émotion, qu'on pourrait presque identifier comme de la fascination, et ce fit frissonner les deux hommes. Ils avaient déjà vu ce genre d'expression, mais beaucoup plus intense sur les visages des Mangemorts.

Snape ne put contenir le frisson qui remonta le long de sa colonne vertébrale lorsque qu'il pensa à son ancien maître. Albus fit un effort pour sourire et demanda si c'était possible de parler avec Harry. Seules les longues années de vie d'espion stoppèrent Snape en train de montrer ce qu'il ressentait, mais l'idée de voir Potter ne lui plaisait pas, si ça ne tenait qu'à lui ils laisseraient le gosse ici et ne remettraient jamais les pieds ici mais ça n'était pas le cas, et au plus profond de lui même il savait qu'ils n'avaient pas d'autres choix, mais il y avait quelque chose a propos de Potter qui le perturbait.

Quand Mme Brown leur montra la chambre d'Harry, il furent surpris quand elle pointa simplement la porte et après s'en alla, c'était clair qu'elle ne voulait pas être près d'Harry.

Dès qu'ils rentrèrent dans la chambre et virent Harry, Dumbledore et Snape durent faire un effort pour masquer leur choque. Normalement, quand ils pensaient à Harry Potter, ils imaginaient un clone de James mais avec les yeux de Lily, ils étaient préparés à de petits changements mais rien ne les avait préparé à ce qu'ils voyaient, et ils comprirent immédiatement ce que Mme Brown voulait dire par ange déchu.

Assis sur le rebord de la fenêtre, avec son dos appuyé contre le mur, sa jambe gauche étendue devant lui et sa jambe droite collée à sa poitrine, avec sa main gauche contre son genoux et un livre dans la main droite, sa tête penchée un peu sur le côté et ses cheveux aussi noir que la nuit encadrant son visage aristocratique, qui appartenait aux Black, on pouvait dire qu'il était un Potter, mais certaines caractéristiques étaient purement Black, il avait apparemment hérité de sa grand-mère paternelle qui était une Black, il avait aussi des traits des Malfoy et des Rosier qui avait épousé un Potter. Dumbledore se rappela que son arrière grand-mère fut la seule fille des Rosier. Apparemment Harry avait hérité des traits de plusieurs lignées, qui donnaient source à sa beauté sans précédent.

Snape vu ceci aussi, mais il n'avait pas oublié que Lily Potter était considéré comme la fille la plus belle à Hogwarts de son temps. Et quand le soleil éclaira les cheveux d'Harry il ne manqua pas le reflet rouge qu'il avait. Mais ce qui le surpris le plus étaient ses yeux, ils étaient de la même forme qui ceux de Lily, mais la couleur n'avait rien à voir. Aucun d'entre eux ne purent stopper le frisson qui remonta le long de leur dos quand ils regardèrent les yeux couleur de mort, des yeux identiques à la couleur de 'Avada Kedavra'

Le premier à se reprendre fut Dumbledore et il mit rapidement un sourire sur son visage, aucun des professeurs ne manque le subtil changement sur le visage d'Harry, il sembla encore plus innocent, comme un enfant. Ils se rappelèrent immédiatement de ce qu'avait dit Mme Brown '...et même si je l'accuse de quelque chose, qui me croirait?...Il charme tout le monde...' Le terrible pressentiment qu'il avait revint.

"Harry c'est un plaisir de te rencontrer. Mon nom est Albus Dumbledore et voici le professeur Severus Snape "

"Bonjour, enchanté de vous rencontrer." répondit Harry, il avait presque une voix musicale, et un petit sourire sur son visage. Snape était sur que s'il n'avait pas eut la conversation avec l'infirmière en chef de l'orphelinat, il aurait cru que ce sourire était vrai.

"Bien Harry, Professor Snape et moi sommes venus pour t'inviter dans une école pour enfants spéciaux."

Le changement fut instantané, tout l'innocence qui était sur son visage disparue pour laisser place à un air froid et calculateur, ce que Snape ne pensait pas réalisable sur un enfant.

"Quelle sorte d'école?" demanda Harry sans aucune émotion dans sa voix.

"Ah, et bien, l'école dont je suis le directeur est Hogwarts, c'est une école de magie"

Albus s'était préparé à donner à Harry de grande explication sur la façon dont il était un sorcier et des sorts pour le démonter, il disait la vérité quand il entendit un petit rire venant d'Harry. Croyant que le jeune pensait qu'il mentait, il allait expliquer ce qu'il en était, mais en voyant les yeux d'Harry il y vit quelque chose; de la reconnaissance et du soulagement? Mais avant qu'il puisse mieux analyser son expression elle était partie et Harry s'exprima.

"Donc ce que je peux faire est de la magie...Je savais, je savais que j'était différent d'eux"

Le mot "eux" était dit avec tant de dédain et de dégoût que les deux professeurs restèrent bouche bée. Dumbledore pensa immédiatement à Tom Riddle, mais il y avait une différence, quand le jeune Tom Riddle avait dit quelque chose de similaire il l'avait dit avec haine, Harry lui le disait avec dédain et dégoût, comme s'il ne les considérait pas comme humain ou indigne de son attention, en vérité Albus ne savait pas ce qu'il considérait comme pire.

"Et donc, que peux-tu faire? demanda Albus dans un note calme et joyeuse, cachant toute l'anxiété et la nervosité qu'il ressentait.

Pendant une seconde ou deux, Snape était certain que les yeux de Potter analysèrent leur âmes, les jugeant, voyant s'ils disaient vrais ou pas. Snape était sur que c'était une sorte de test et quand Potter eut un petit scintillement dans les yeux, un doux sourire sur ses lèvres, et ressembla, pour tout ce qu'ils voyaient, comme un enfant excité, Snape sut qu'ils avaient passé le 'test'. Mais cette certitude fut de courte durée.

"Oh, des choses étranges arrivent quand je suis en colère ou triste" leur dit Harry dans une voix si innocente qu'il était difficile de croire que ce n'était pas vraie. "un professeur m'a effrayé et soudainement ses cheveux sont devenus bleus. Quelque fois quand je suis en colère les choses commencent à trembler juste comme ça" finit-il dans un sourire heureux.

Et pendant un moment, les deux hommes crurent l'image qu'ils voyaient, pendant un moment ils pensèrent que tout ce que leur avait dit Mme Brown n'était qu'une coïncidence, pendant un moment tout ce qu'il virent ce fut un enfant innocent. Mais c'était tout, à ce moment il voyait que ce qu'Harry voulait qu'ils voient.

Bien sur, aucun d'entre n'avait oublié ce qu'avait dit Mme Brown, donc même si l'image que leur envoyait Harry était convaincante, aucun des professeurs ne se fit avoir. Ils revinrent à la réalité quand Harry reparla.

"Professeur, comment puisse aller à l'école? Dois faire des teste pour avoir une bourse? Ou quelque chose comme ça?"

La question d'Harry rappela au professeurs qu'Harry ne savait rien de sa propre histoire. Pendant une fraction de seconde Dumbledore envisagea de ne rien lui dire, mais cette idée disparut aussi rapidement qu'elle était venue. Le garçon avait le droit de savoir, et le fait qu'il était le Garçon-Qui-a-Survécu était impossible à cacher. Soupirant le professeur répondit.

"Tu n'as pas besoin d'une bourse, tes parents t'ont laissé tout ce qu'ils avaient."

"Mes parents?" s'enquérit Harry d'une voix plate et d'un visage sans expression. "Vous connaissiez mes parents?"

Dumbledore respira profondément et conjura trois chaises pour qu'ils puissent s'asseoir, il ne manqua pas l'intérêt d'Harry quand il vu sa baguette, ou la confusion, mais quand Dumbledore lui montra la chaise il s'assit sans dire un mot. Dumbledore et Snape prirent les autres chaises restantes et échangèrent un regard avant que Dumbledore ne commence.

'Il y a quelque année, avant que tu naisses, notre monde était en guerre. Un sorcier monta en puissance et débuta la guerre. Tes parents y participèrent et devinrent rapidement des cibles. Ta mère tomba enceinte et tes parents décidèrent de se cacher pour que tu sois en sécurité. Mais, malheureusement, il finit par te trouver. Voldemort, le nom du Lord Noir, tua tes parents et essaya de te tuer, mais le sortilège se retourna contre lui, et il perdit tout ses pouvoirs et disparut. Lily, James et toi êtes connus comme les héros qui ont mis fin à la guerre et amené la paix sur le monde."

Harry ne dit rien pendant un moment, il semblait perdu dans ses pensées. Albus et Severus ne savaient pas comment procéder., ils espéraient une réponse plus émotionnelle, ce n'était pas tout les jours que vous apprenez que vos parents ont été tué.

"Et la guerre s'est finie? Et quels étaient les objectifs des deux camps?" finit par demander Harry sans expression.

Les deux professeurs prirent un peu de temps pour répondre, ils ne s'attendaient pas à ces questions. Ils attendaient des questions à propos de ces parents, par sur la guerre.

"La guerre s'est finie, oui" répondit Albus "Les objectifs, c'est un sujet complexe, c en'est pas quelque chose dont les enfants de ton âge devraient ce soucier."

Severus était sur que c'était une mauvaise réponde aussitôt qu'Albus finit de répondre. L'expression que Potter avait maintenu, amicale et légèrement intéressée, devint froide et fermée et tout émotion fut banni de son visage. Severus sentit l'appréhension monter en voyant le comportement de l'enfant.

"Je vois" murmura Harry dans une intonation froide qui donna à Severus des frissons, ce ton était très similaire à celui du Lord Noir quand ses partisans le décevaient, et c'était normalement suivit d'un Crucio. "pouvez-vous m'informer de la manière dont je peux accéder ce que m'ont légué mes parents? Ce que j'ai besoin pour l'école, et où est-ce que je peux les acheter et tout les informations?"

A cet instant, Severus sut qu'ils avaient perdu Potter, mais s'il était honnête avec lui même, ils ne l'avaient jamais eu. Potter n'était pas ce qu'ils pensaient et pour la première fois depuis longtemps Severus espéra que Potter serait comme son père, James Potter.

"Bien sûr, bien sûr." répondit Albus avec son habituel scintillement dans les yeux. "voici la lettre avec toutes les informations nécessaires. La liste avec tout ce que tu dois acheter, le ticket de train, où et quand prendre le train et le jour et l'heure de son départ. Le Professeur Snape peut t'accompagner à Diagon Alley où tu pourras acheter toute tes fournitures."

Harry prit sa lettre, l'ouvrit et regarda le contenu.

"Ce ne sera pas nécessaire pour le professeur d'aller avec moi. Il a certainement des choses plus importantes à faire, je ne veux pas m'imposer. En plus j'aime faire les chose par moi même."

"Tu es sur?" demanda Albus d'une voix douce, ils ne pouvaient pas le forcer à aller avec quelqu'un, mais aucun des professeur ne se sentait à l'aise avec le fait de le laisse y aller seul.

"Oui." fut la seule réponse qu'Harry leur donna, et dans un soupire Dumbledore lui donna sa clé de Gringotts, lui expliqua comment se rendre sur Diagon Alley et comment trouver l'entrer du Leaky Cauldron.

Harry les remercia et avec un court au revoir les professeur quittèrent la chambre d'Harry. Ils dirent rapidement au revoir à Mme Brown et ne perdirent pas de temps à quitter l'endroit. Aucun d'entre eux ne remarqua les yeux, couleur de mort , qui les suivait depuis la fenêtre du troisième étage, concentrés sur ce qu'ils pensaient d'Harry James Potter, le Garçon-Qui-a-Survécu, le Sauveur du Monde Sorcier.