C'est une nouvelle histoire, dit-moi ce que vous en pensez ^^

Resumé:

En arrivant au Nouveau-Mexique, Draco Malefoy sait qu'Harry Potter ne sera pas facile à trouver. En effet, l'héro national, enceinte de plusieurs mois à la suite d'une insémination artificielle, a décidé de fuir les paparazzis et de se réfugier dans les montagnes pour achever tranquillement sa grossesse.

Mais rien ne peut arrêter Draco dans sa recherche car sa motivation est de taille : il a appris qu'a la suite d'une erreur de manipulation à la banque magique du sperme que c'est son sperme qui fut utiliser. Il avait bien l'intention de se battre quoi qu'il advienne.

Corriger par Pikliaz

Chapitre 1

La petite ville était nichée dans une vallée qui s'étirait devant lui, évoquant un paysage de carte postale. Draco distinguait un désert au sud, des pâturages luxuriants à l'est, tandis qu'au nord et à l'ouest les forêts étaient de pins et de trembles.

- Calme-toi Draco, fit Blaise qui conduisait le 4x4. On va le retrouver.

- Et s'il n'était pas là ?, dit Draco d'une voix hésitante.

- Douterais-tu de mes capacités ? demanda Severus d'un ton froid.

A sa sortie de Poudlard, Blaise commença sa carrière d'Aurore. Grâce à sa ruse et sa force, il fut le plus jeune capitaine nommé. Il avait gardé sa classe et sa froideur qui faisaient chavirer les cœurs à Poudlard.

Severus avait quitté l'enseignement et s'était lancé dans l'écriture de ses polars qui furent traduits dans plusieurs langues. Il avait même été nommé l'écrivain le plus sexy de l'année avec ses cheveux noirs arrivant sur sa nuque et ses yeux noirs qui avaient gagné beaucoup de lectrices. Draco avait demandé de l'aide à Severus pour lui retrouver Potter, comme il n'arrivait pas à le retrouver par ses seuls moyens. Personne ne voulait lui dire où il se trouvait. Une seule personne pouvait l'aider : Severus Snape.

- Bien sûr que non, répondit Draco avec un petit sourire mais avec le temps, on se ramollit.

A peine avait-il finit sa phrase qu'il reçu une claque derrière la tête.

- On est arrivé, lança Blaise en rigolant.

En traversant le centre-ville, ils passèrent devant les magasins de souvenirs et des boutiques. Il y avait également un bureau de poste aux façades d'adobe. Une salle municipale, un foyer de légion américaine.

Il lui serait sans doute plus difficile de le trouver qu'il ne l'avait d'abord pensé, se dit Draco. La ville lui paraissait plus grande qu'il se l'était imaginée. Des constructions nouvelles s'étendaient, du bas de la vallée aux flancs de la montagne. Le de la campagne environnante était parsemée de fermes d'élevage, tandis qu'un peu plus haut, les immenses baies vitrées des résidences secondaires des plus fortunés étincelaient dans le soleil couchant.

A l'orée sud de la ville, Draco remarqua les signes manifestes de pauvreté : des camions rouillés et cabossées, des caravanes délabrées et visiblement habitées.

- Qu'est ce qui a bien poussé Potter à se réfugier dans une localité aussi isolée ? demanda Blaise.

- Si c'était parce qu'il connaissait déjà la vérité, répondit Draco d'une voix colérique. Il s'était donné bien du mal pour m'échapper, pensa-t-il. Malheureusement pour lui, je ferai valoir mes droits. Rien ne pourrait me séparer du seul enfant que j'aurais. Jamais !

- On ne le saura que quand on le verra, alors calme-toi Draco, lança Severus d'une voix calme.

Draco hocha la tête.

Ils arrivèrent à la clinique : Naissances. Draco fut rassuré en la voyant, ce n'était pas un de ces refuges pour hippies attardés, où l'on utilisait des remèdes homéopathiques et des extraits d'huiles parfumées au lieu de vrais médicaments. En tous cas, il n'était pas question que son bébé naisse dans un endroit pareil !

Nichés au milieu de pins immenses, l'établissement consistait en un seul bâtiment d'adobe, d'apparence léthargique, avec des murs légèrement arrondis et des fenêtres très profondes. Sur l'enseigne, plutôt modeste, le mot Naissances était inscrit, en turquoise également, sur fond blanc neige.

Les lieux étaient terriblement silencieux, et évoquaient une maison abandonnée. Il ne vit aucun panneau indiquant les horaires de visites, mais a en juger par le soleil qui disparaissait derrière la montagne, l'heure de fermeture ne devait pas être loin.

C'était là que son enfant allait venir au monde ?

Ils avancèrent dans le couloir, conscient du fait que toutes les femmes présentes, enceintes ou non, s'étaient tues et leur accordaient toutes leur attention.

Ils arrivèrent devant une femme d'âge moyen qui se tenait derrière le bureau fronça les yeux et leva un doigt et fit signe d'attendre, tandis qu'elle pressait le combiné sur son oreille.

- D'après ce que vous me dites, elle a perdu les eaux ! dit-elle à son interlocuteur.

Soudain une autre femme fit son apparition. Elle portait une blouse blanche, une infirmière ou un médecin ?

- Que puis-je faire pour vous ?

- Je suis venu voir un ami, censé être ici, mais je suppose qu'il est déjà sorti.

- Si vous voulez bien me donner son nom et me dire qui vous êtes. J'y irai voir s'il s'y trouve.

Involontairement, Draco tourna les yeux vers le panneau blanc, dans la pièce arrière.
Immédiatement, la femme se raidit. Son regard se posa, lui aussi, sur le tableau blanc, ses joues rosirent et elle balbutia :

- Est-ce que vous…Euh…attendez ici, d'accord ? Je vais chercher quelqu'un qui vous renseignera. Et elle disparut précipitamment dans le long corridor.

- C'est louche, lança Blaise à Draco. Elle a changé de comportement quand tu as regardé le panneau.

Avant qu'il ne puisse répondre à Blaise une autre femme de grande taille, très distinguée fit son apparition.

- Lisa Kane, annonça-t-elle. Je suis la directrice de Naissances. Que puis-je faire pour vous, au juste ? demanda-t- elle avec circonspections.

- Je ne voudrais pas vous déranger, Madame Kane…néanmoins, je suis à la recherche d'un de vos patients

- Nous n'avons pas pour habitude de donner des renseignements sur nos patients, Monsieur… ?

- Malefoy, répondit Draco. Je comprends parfaitement que vous soyez tenue à la plus grande discrétion, madame, ajouta Draco. Toutefois, j'ai toutes les raisons de croire que cette personne que je recherche est venue dans votre établissement pour des soins et je n'ai aucun autre moyen de la retrouver. Il faut absolument que je la vois. C'est … c'est vraiment urgent.
Tout, dans le regard bleu acier de Lisa Kane, indiquait qu'elle n'avait pas l'intention de lui fournir le moindre renseignement.

- Quel est le nom de cette personne ? S'enquit-elle néanmoins.

- Harry Potter.

- Harry Potter… répéta-t-elle d'un ton rêveur, comme si elle s'efforçait de mettre un visage sur ce nom. Voulez-vous aller m'attendre dans mon bureau ? Je dois vérifier un détail.

- Il se passe décidément de drôles de choses, dans cette maternité, lança Severus d'une voix intriguée.

Soudain, le hurlement de sirènes retentit et toutes les têtes se tournèrent vers la fenêtre. Des véhicules noir et blanc freinèrent derrière le 4x4 de Draco et des policiers musclés sortirent des véhicules. Et ils firent irruption ans la clinique.

- C'est eux, Miguel ! lança Lisa d'une voix forte. Elle avait pris la précaution de s'éloigner des trois hommes.

- Monsieur ? Veuillez me suivre.

Il faisait environ la même taille que Draco, avait une coupe de cheveux nette et un air sérieux.

- Attendez un instant ! Commença Draco, en reculant.

Il était étrange de constater que la moindre question concernant Potter semblait provoquer l'apparition de la police.

- Vous allez nous arrêter ? demanda Blaise d'une voix froide. Il connaissait la loi vu son métier et il savait qu'ils ne l'avaient pas enfreinte.

- Je vous demande simplement de me suivre. Je voudrai vous poser quelques questions

- Et pour quel motif ? demanda Severus d'une voix dure.

- Si vous le prenez ainsi… tournez- vous et mettez vos mains derrière vos dos.

Les trois ancien Serpentards se regardèrent respectivement. Ils savaient qu'ils n'auront aucun mal à désarmer ces hommes vu l'entrainement qu'ils avaient eu lors de la guerre.

Des officiers commencèrent à tirer des menottes de leurs ceintures.

- Entendu ! fit Blaise en tendant les mains, comme un criminel dans un mauvais film.
Blaise se tourna vers Draco.

- J'espère que mes collègues ne sauront jamais Draco sinon je te jure, je te le fais regretter, dit-il en souriant mais on pouvait vraiment sentir la menace qui se cachait derrière ce sourire.

On les traîna jusqu'à la prison locale.