Yuya se trouvait allongé dans un lit aux draps blancs. Il avait les mains attachés à la tête du lit, son soutien gorge dégrafé avec seulement une bretelle d'enlevé et ohmondieu! il avait une grosse paire de sein. Du C au moins. Sa frange blonde lui tombait devant les yeux et ses longs cheveux étaient éparpillés sur l'oreiller tout autour de lui. Il portait une jupe qui aurait pu faire partie d'un uniforme de lycéenne mais elle était un peu trop courte pour cela – même s'il s'en fichait pas mal puisqu'on la lui avait remonté jusqu'à la taille et qu'elle ne cachait maintenant plus rien.
Entre ses jambes se trouvait Keiichiro, à genoux sur le matelas. Il lançait un regard brûlant à Yuya et glissa lentement la main sur la culotte en dentelle et satin blanc que celui-ci portait, récolant aussitôt un gémissement plaintif ultra aigu.
Ce son le fit sourire et il se pencha en avant pour poser les lèvres sur la bosse qui déformait le sous-vêtement, faisant frissonner de tout son long Yuya qui gémit de nouveau. Sa langue glissa ensuite sur le tissu doux, provoquant une vague de plaisir si forte au plus jeune qu'il se cambra, la tête rejetée en arrière et les menottes le retenant claquant joyeusement.
- Kei, gémit Yuya à bout de souffle.
Il voulut poursuivre mais un doigt remonta le long de l'intérieur de sa cuisse gauche et, une fois arrivé à l'aine, se glissa sous sa culotte pour l'effleurer là où il le sentirait le plus. Il s'interrompit donc pour expirer un souffle tremblotant.
- Kei, essaya-t-il de nouveau, qu'est-ce qu'il se passe ?
Le doigt sortit de sa cachette alors que Keiichiro se reculait pour saisir le sous-vêtement et le faire lentement glisser le long des jambes fines et étonnement douces de Yuya. Il ne laissa ensuite pas le temps à ce dernier de reprendre la parole et saisit son érection dont il vint titiller le gland du bout de la langue.
La réaction du blond ne se fit pas attendre. Ses cuisses tremblèrent, son dos se cambra, ses mains tirèrent sur ses liens et il laissa échapper un râle de plaisir.
D'une main experte, Keiichiro attrapa la base de son érection qu'il avala ensuite presque entièrement tandis que son autre main remontait jusqu'à un téton pointé avec lequel elle commença à jouer.
Yuya n'en menait pas large.
Il voulait faire quelque chose, comme agripper les cheveux de l'autre ou inverser leurs positions et le chevaucher comme ça, sans aucune autre forme de procès, mais les fichues menottes l'en empêchaient et il n'était pas sûr de pouvoir le faire de toute manière, attaché ou non.
Cette simple fellation était ridiculement parfaite et le laissait sans souffle, sans voix et sans force. Pourtant, lorsque Keiichiro leva les yeux pour croiser son regard et gémit autour de lui une fois que cela fut fait, le plaisir que ressentait Yuya augmenta encore d'un cran, lui faisant voir des lignes blanches et des étoiles tandis que tous les muscles de son corps semblaient se contracter.
Le plus vieux recommença et les yeux de Yuya se fermèrent d'eux même sous la force de son plaisir. S'il ne faisait ça qu'une seule fois de plus, il allait attendre l'orgasme et le savait parfaitement.
Cela n'arriva pourtant jamais.
Dans un sursaut, Yuya se réveilla, trempé de sueur, dur comme jamais et rouge de honte et plaisir mêlés. Il haleta pendant une longue minute en essayant de calmer les battements frénétiques de son cœur, gêné au possible du rêve qu'il venait de faire à propos de son collègue et ami avant qu'un détail ne le frappe.
- J'avais des seins ! s'écria-t-il d'un ton courroucé.
