Disclaimer: Harry Potter appartient à J.K. Rowling et cette histoire appartient à Raul Ficticious.
Prologue
31 Juillet 1980
Quelque part en Angleterre dans une maison dont personne ne connaissait l'existence et qui ne pouvait être trouvée, un homme travaillait avec diligence dans son laboratoire personnel, concoctant une potion et fredonnant tranquillement. Il était de taille moyenne, avait les yeux bleu et les cheveux noirs qui lui tombaient juste en dessous des épaules. Il semblait avoir la trentaine, mais ses yeux étaient le plus frappant; ils trahissaient son jeune âge apparent et semblaient beaucoup plus expérimenté que son âge le suggérait.
Son laboratoire était une pièce circulaire entourée de portes à intervalles réguliers. Au centre de la pièce, se trouvait une bibliothèque à cinq niveaux qui contenait d'innombrables fioles remplis de potions au lieu de livres. Il semblait impossible qu'elle puisse contenir autant de fioles... Telles était les merveilles de la magie.
Mais l'objet le plus frappant dans la pièce était un petit cube. Il était taillé à partir d'une pierre très rare connue sous le nom d'Onyx. Le petit artefact avait un grand nombre de runes sculptées dessus, ce qui lui donnait un air encore plus exotique. En regardant de plus près, on pouvait remarquer une faible aura bleue entourant le cube.
C'était un objet envoûtant, mais il était négligemment posé sur une grande pile de livres.
Tout à coup, un de ses instruments commença à vibrer. Parmi les nombreux fils minces que l'instrument possédait, deux commencèrent à s'allonger et à briller. L'un était rouge feu et l'autre était d'un blanc pur.
L'homme leva les yeux surpris et agita sa potion cinq fois dans le sens anti-horaires et plaça un charme statique sur elle. Il se rapprocha ensuite de l'instrument.
"Intéressant," murmura l'homme dans sa barbe. "Le feu et la glace, tu dis ? Je ne m'y attendais pas. Eh bien, je ferais mieux de le dire à Penny ou elle va se fâcher. Mieux vaut cacher la potion avant. On ne voudrait pas qu'elle triche."
Il agita sa baguette et immédiatement, la potion s'enfonça dans le sol.
Il prit une profonde inspiration et cria, "PENNY ! Hé Penny, descend ici !"
"Qu'est-ce qu'il y a !?" Fit une voix étouffée venant du plafond.
"J'ai quelque chose d'intéressant à te montrer !" Cria-t-il à nouveau.
Il y eut un silence alors que l'homme attendait patiemment.
Soudain, une femme tomba à travers le plafond comme s'il n'y en avait pas du tout. Elle atterrit gracieusement sur ses pieds et lança un regard agacé à l'homme. Elle faisait la même taille que lui, avait de longs cheveux roux et des yeux verts bleutés qui rayonnait de la même façon que l'homme.
"Qu'est-ce qu'il y a ?" Dit-elle, "J'étais sur le point de finir, tu sais."
"Désolé, désolé, mais ce petit bébé vient de me montrer le feu et la glace," dit-il en montrant l'instrument.
"Vraiment !" Dit-elle, tout à coup profondément intéressée, "Cela n'est jamais arrivé auparavant, n'est-ce pas ? Habituellement, c'est juste un à la fois. C'était lequel la dernière fois ?"
"C'était la terre la dernière fois, Penny," dit-il avec un petit rire.
"Le feu est à moi," dit-elle soudainement. "Tu peux prendre la glace ou l'eau, mais le feu est à moi."
"Bien sûr, le feu s'entendra parfaitement avec toi vu ta personnalité."
Elle lui donna une petite tape sur la tête avant de s'asseoir sur ses genoux en murmurant, "Idiot."
"Alors, quand est-ce que nous les amènerons ici," demanda-t-elle.
"Quand le moment viendra," dit-il en mettant son bras autour de son épaule.
31 octobre, 1981
Trois personnes mystérieuses se tenaient dans les rues de Privet Drive, Surrey. Les lampadaires étaient éteints et s'ils avaient été allumés, la vue de ces trois personnes auraient certainement surpris les habitants de la région. Un ressemblait à une énorme bête hirsute qui se tenait à plus de trois mètres de haut, l'autre était un vieil homme qui portait une robe violette avec des lunes et des étoiles bleues imprimées dessus. Sa barbe était si longue qu'il l'avait passée deux fois dans sa ceinture et la troisième était une femme qui avait un air tellement strict qu'elle pourrait intimider même les adultes.
Ces trois personnes étaient des êtres magiques appelés sorciers et sorcières et ils étaient ici dans un seul but.
"Avez-vous le garçon Hagrid ?" Demanda le vieil homme qui répondait au nom d'Albus Dumbledore.
"Oui, bien sûr directeur," répondit Hagrid et il retira soigneusement un petit bébé endormi à l'intérieur de son manteau.
"Alors voici Harry Potter," murmura la sorcière à l'air stricte. Elle regarda l'enfant avec affection et puis, lentement, passa son doigt contre une cicatrice qui se trouvait sur son visage.
"Vous ne pourriez pas arranger ça, Dumbledore ?" Demanda-t-elle.
"Même si je le pouvais, je ne le ferais pas. Les cicatrices sont parfois utiles. Moi-même, j'en ai une au-dessus du genou gauche, qui représente le plan exact du métro de Londres. Donnez-le-moi, Hagrid, il est temps de faire ce qu'il faut."
Dumbledore mit Harry sur le sol et sortit sa baguette.
"Albus que faites-vous ?" Demanda McGonagall.
"Rien de bien grave, Minerva, quelques charmes de réchauffement et certains pour sa propre sécurité," dit-il calmement.
Ce qu'Albus Dumbledore faisait réellement, était de bloquer une partie de la magie d'Harry afin que le garçon ne fasse pas d'accidents magique trop dangereux ce qui pourrait lui porter préjudice auprès de ses parents moldu compte tenu de la quantité de magie que le garçon possédait. Il ne voulait pas qu'Harry ait de sérieux ennuis à cause de quelque chose qu'il ne pouvait pas contrôler. Le sort qu'il effectuait sur Harry était hautement illégal et dangereux si mal exécuté, mais il avait une entière confiance en ses capacités.
Il agita sa baguette de manière complexe et commença à chanter dans sa barbe. Cela ressemblait à du charabia pour McGonagall. Quelques minutes s'étaient écoulées depuis qu'Albus avaient commencé le chant et rien ne semblait se produire. Il s'arrêta et plaça, en chantant, sa baguette sur le front d'Harry.
Une seconde plus tard, une sphère de lumière dorée commença à briller autour d'Harry et grandit de plus en plus jusqu'à ce que toute la maison et quelques-unes des maisons voisines furent couvertes de lumière
Soudain, la lumière commença à se retirer et fut aspirée dans le corps du petit Harry Potter.
"Voilà, c'est fait," dit-il, l'air un peu fatigué.
"Qu'avez-vous fait ? Les charmes de réchauffement ne font certainement pas cela," dit-elle avec suspicion.
"Je viens d'activer les protections qui le garderont en sécurité Minerva. Rien ne peut arriver à Harry tant qu'il vit avec un membre de sa famille," dit-il.
"Ah, très bien, désolé," dit-elle, l'air embarrassé.
Dumbledore rit, "Tout va bien Minerva, ça ne me dérange pas."
Dumbledore prit Harry dans ses bras et se tourna vers la maison des Dursley.
"Est-ce que... est-ce que je pourrais lui dire au revoir, Monsieur ?" Demanda Hagrid. Il pencha sa grosse tête hirsute vers Harry et lui donna un baiser qui devait être singulièrement piquant et râpeux.
Il éclata ensuite en sanglots et McGonagall lui tapota l'épaule, essayant de le consoler.
Avec précaution, Dumbledore déposa Harry devant la porte, sortit une lettre de sa cape, la glissa entre les couvertures, puis revint vers les deux autres.
"Eh bien voilà, dit enfin Dumbledore. Il est inutile de rester ici. Autant rejoindre les autres pour faire la fête."
"Oui," dit Hagrid d'une voix étouffée. "Je vais aller rendre sa moto à Sirius. Bonne nuit, professeur McGonagall, bonne nuit, professeur Dumbledore, Monsieur.
Essuyant d'un revers de manche ses yeux ruisselants de larmes, Hagrid enfourcha la moto et mit le moteur en route. Dans un vrombissement, la moto s'éleva dans les airs et disparut dans la nuit.
"A bientôt, j'imagine, professeur McGonagall," dit Dumbledore avec un signe de tête. Pour toute réponse, le professeur McGonagall se moucha.
Dumbledore fit volte-face et s'éloigna le long de la rue. Il s'arrêta au coin et reprit dans sa poche l'Éteignoir d'argent. Il l'actionna une seule fois et une douzaine de boules lumineuses regagnèrent aussitôt les réverbères. Privet Drive fut soudain baigné d'une lumière orangée et Dumbledore distingua la silhouette d'un chat tigré qui tournait l'angle de la rue. Il aperçut également le tas de couvertures devant la porte du numéro 4.
"Bonne chance, Harry," murmura-t-il. Il se retourna et disparut dans un bruissement de cape.
Le petit-enfant continua à dormir paisiblement, ignorant ce que le destin lui réservait. Il ne savait pas davantage qu'en ce moment même, des gens s'étaient rassemblés en secret dans tout le pays et qu'ils levaient leur verre en murmurant, "A la santé de Harry Potter. Le survivant !"
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