Note 1 : si j'ai l'expérience des fanfics, voici ma première excursion dans le fandom de Saint Seiya. J'espère être à la hauteur des excellentes fiqueuses du site, qui me régalent avec leurs récits. J'avoue tout de suite que Saint Seiya n'est pas mon fandom de prédilection (c'est Captain Tsubasa), et que je suis très loin d'être une experte sur le sujet. Pour que les choses soient claires, je me base sur la version animée de St Seiya, animé que je n'ai pas regardé depuis... ouf, longtemps. Donc mes souvenirs sont floutés et sûrement inexacts. Je me suis attachée les services d'une conseillère es-Saint Seiya - Hyoga, que je salue et remercie ! - mais bon... même avec son aide, il doit rester des « trucs » pas nets... Vous faites comme si, hein ?

Note 2 : Toujours suivant mes discussions avec Hyoga, j'essaie un nouvel type de fics. Le système repose sur vos commentaires : bien que j'ai une idée plus ou moins nette du fil directeur de l'histoire, je vais rebondir sur ce que vous pensez, imaginez, supposez, aimeriez voir, détestez, choses que vous me dites dans vos commentaires. Bien sûr, un mot « c'est marrant, continue ! » fait toujours extrêmement plaisir, mais là, j'attends de vous un peu de participation ! Je lance le concept de « fic interactive », en tant que béta-test du système.

Note 3 : L'histoire vise principalement la gentille parodie et mise en boite de mes personnages préférés de St Seiya, c'est-à-dire, les Chevaliers d'Or. C'est comme ça ! Cette fic ne se prend pas à sérieux (un peu quand même, mais pas trop !) Aussi l'intrigue se déroule dans une sorte de bulle temporelle, qui n'a rien à voir avec l'histoire du Sanctuaire, de Poséidon et d'Hadès.

Ce n'est pas vraiment un univers alternatif, dans le sens où l'histoire se passe au Sanctuaire, avec les douze temples, et Saori Kido en tant que réincarnation d'Athéna et tout et tout. Sauf qu'il n'y a que dix Chevaliers d'Or : pas de balance, jeune ou vieille, et pas de sagittaire, qui reste mort et mortadelle. Et le saint du gémeau est Kanon, pas Saga. (Ce n'est pas que je n'aime pas Saga, mais je trouve le personnage trop « creux » pour vraiment en faire quelque chose, on se sait pas grand-chose du « vrai » Saga, à part qu'il était gentil et généreux...

Edit d'avant publication et après discussion avec Hyoga : Je rappelle que je ne me base que sur l'anime, dans lequel les choses sont présentées différemment du manga. Hyoga m'a depuis remis les pendules à l'heure sur Saga/Kanon (et j'ai appris que Camus avait des ongles longs, les yeux et les cheveux rouges !!! Waaaaa), mais bon, je reste comme ça... Et de toute façon, moi, je suis 500% très sexy très bad boys Powa !!!!!

Note 4 ; je publie sur deux sites ; fanfic-fr et fanfiction. Ne vous étonnez pas si je vais des références à des gens que vous ne connaissez pas, ils sont sûrement sur l'autre site.

Voilà, je crois que tout est dit ! Place à la fic !!!!

Chapitre Premier - Sur la plage abandonnée....

Le Sanctuaire. Un nom bien étrange et très peu connu pour désigner un lieu quasi sacré, dédié à la Déesse mythologique Athéna. En effet, un voile d'énergies mystérieux entoure le lieu pour empêcher qu'un promeneur y pénètre, par mégarde. Seules les personnes affiliées au service d'Athéna peuvent passer à leur guise : chevaliers, apprentis, prêtresses et servants. Aux yeux du commun des mortels, il n'y avait qu'une colline de taille respectable, qui protège des ruines blotties en son sein. Le site est interdit au public, pour cause de préservation et surtout pour cause de glissements de terrains fréquents.

C'est pourtant un beau site, avec sa crique et sa plage de sable fin sur laquelle venait mourir des vagues douces, sa belle hauteur - pourtant presque délicate face à celle majestueuse des Monts Pinde et Olympe - et le charme désuet des piliers et restes d'une architecture authentique. Plusieurs groupes hôteliers ont tenté par le passé d'en acquérir les droits, mais le propriétaire actuel, une sorte de consortium japonais, refuse toutes les offres, aussi juteuses soient-elles.

Ainsi le Sanctuaire reste inviolé depuis des millénaires. C'est un mal nécessaire. Comment sinon défendre la vie d'une Déesse Réincarnée ? Comment expliquer au reste du monde l'existence même des Armures, des Dieux, du Cosmos et des septième et huitième sens ? Comment continuer à œuvrer pour le bien de l'humanité si on est la proie des paparazzis ?

On y vit donc en paix toute relative. Après tout, depuis quand combattre les créatures du Mal et des Ombres constituent des vacances ? Depuis quand mourir sous les coups d'adversaires décidés à détruire tout ce en quoi vous croyait est une partie de plaisir ?

Enfin... Voilà quelques temps que le Sanctuaire ne connait pas de conflit majeur. Rien. Le problème le plus important reste Bella, la chèvre de Shura, Chevalier du Capricorne, qui s'entête à venir brouter dans le jardin d'Aphrodite, son collègue du temple des Poissons. Rien ne les prépare donc pas à ce qui va venir.

Tout commence alors que la nuit bataille encore avec l'aube, sachant néanmoins que bientôt elle va céder et devoir rappeler derrière l'horizon le crépuscule et ses ténèbres. Déjà quelques lumières se sont infiltrées sur le firmament, avant-garde du cortège solaire qui se pressait depuis l'Est lointain. La petite brume qui flotte sous la lune vient de s'épaissir sous l'effet de la marée montante, déguisant les alentours en scène fantasmagorique. Avec l'énergie du désespoir, la nuit retient le froid pour que la rosée matinale tombe en pluie glaciale, et rappelle les nuages chargés de noirceur. L'ultime bataille fait rage et à son paroxysme, un éclair jaillit, pourfendant les cieux en une lumière brusque et fait retentir en de longs échos sa fureur.

Ceux et celles qui veillent à cette heure indue de la journée frissonnent soudainement. Alors que la dernière lueur de la foudre s'éteint, un vent surgit de nulle part s'engouffre par toutes les fissures et brèches possibles, faisant vaciller la flamme des torches et claquer les capes.

Tiré de sa torpeur paisible, le Sanctuaire sursaute. Quelque chose n'est pas normale. Quelque chose se passe, est en train de se produire. Mais quoi ? Comment définir ce sentiment qui trouble votre sommeil et assombrit votre cœur ? La plupart des Chevaliers, qu'ils soient d'Or, d'Argent ou de Bronze se retrouve réveillée, assis sur son lit, sur le qui-vive. Cependant, nulle menace, nul indice de péril, si ce n'est un malaise général.

Maintenant que les yeux se sont ouverts, autant se lever. Lentement la vie reprend ses droits sur la période du repos et des rêves. Entrainement, supervision de ses élèves, tâches ménagères ou administratives, il y a à faire au Sanctuaire. Personne ne peut vraiment rester indolent. La journée commence à peine, mais déjà l'incident de ce matin est oublié. A quoi bon perdre son temps à tenter de comprendre les caprices de la nature quand vous avez une liste longue comme le bras de besognes toutes les plus urgentes les unes que les autres ? Néanmoins, certaines choses ne peuvent être ni contrôlées, ni omises. Le Destin a cette capacité étonnante, innée et très ennuyante de toujours vous rattraper, et ce au pire moment.

- « CHEVALIERS D'OR, AU RAPPORT ! » L'ordre claque via cosmos interposé. Immédiatement, dix personnes se mettent au garde-à-vous, mentalement et quasi-physiquement... et cherchent la source de danger, qui dérange à ce point leur Déesse adorée. « IMMEDIATEMENT !!! »

Ah, autant pour eux, ce n'est pas du danger, mais de la colère. Gloups... Pourquoi donc Saori-Athena serait-elle en colère ? Et quand bien même elle le serait - et elle l'est, à en juger par son cosmos - pourquoi convoquer l'ensemble des Gold ? Ooooh, ça sent le remontage de bretelles, ça...

De toute façon, ils ne peuvent pas se défiler. Aussi, tous abandonnent leurs activités, quelle qu'elle soit, et appellent leurs armures à eux. Ben ouais, autant prendre ses précautions... On ne sait jamais... Et dans un bel ensemble de courage masculin, chacun décide d'attendre son voisin d'en bas, histoire de ne pas avoir à faire le trajet seul. Aphrodite et Camus regrettent par ailleurs d'être les maitres des temples les plus proches du palais... C'est difficile de justifier votre retard quand vous habitez littéralement à une volée de marches du Treizième Temple...

Enfin, dix silhouettes se présentent et sont introduites dans la salle du trône. Dix ? Et oui, les armures et les temples de la Balance et du Sagittaire n'ont toujours pas trouvé preneur. Il serait temps pourtant. Dix silhouettes qui forment tout de même un spectacle saisissant, à les voir tous auréolés de soleil et étincelants d'or, avec leurs capes et leur cheveux qui ondulent au grès du vent, leurs casques sous le bras. Dix silhouettes qui disparaissent dans les profondeurs du Palais pour se diviser en deux rangées de cinq, créant ainsi un « V » dont la pointe est à l'opposé du trône, qui les surplombe depuis sa courte volée de marche. Ah ! Ils avaient l'air fin, la fine fleur de la Chevalerie Cosmique, ainsi rangée en rang d'oignon...

Pour le moment, le siège est vide. Le temps s'écoule et les chevaliers s'agitent, nerveux. Chacun est en train de chercher ce qu'il a pu faire ou aurait dû faire, pour provoquer l'ire olympienne. Shura se trémousse, mal à l'aise. Il a eu une dispute assez virulente il y a deux jours avec Aphrodite, à propos de Bella et les deux sont encore fâchés. Mû, chevalier du Bélier, se demande sur le caractère impétueux et farceur de son apprenti, Kiki, est fautif. Aldébaran se maudit pour n'avoir pas vraiment respecté le tri sélectif imposé par sa déesse, lui qui se contente de tout mettre dans la poubelle. Masque de Mort tente de se souvenir s'il a dépassé son quota de tuerie récemment alors que Milo se souciait de ses dernières notes de frais. Il avait peut-être abusé sur la partie « consommables ».

Rien de bien méchant. Rien qui ne justifie de la convocation impérieuse reçue. Non ? Si ? Ah.... Voilà que Saori vient de pénétrer dans la pièce, en passant à travers des lourdes teintures pourpres. Le premier coup d'œil confirme qu'elle est investit de toute la puissance divine. C'est bien Athéna, la Déesse Vierge guerrière qui se tient devant eux. Et non Saori-san, la petite gamine de quatorze ans. Ce qui est presque mieux. Athéna, en tant que Déesse de la Justice, est impartiale dans ses colères. Elle punit à juste mesure. Alors que Saori-san...Il est peut-être surprenant que des hommes murs, âgés de vint à vingt-huit ans, qui se sont battus et tués plus souvent qu'à leur tour, soient aussi anxieux. Mais Saori-san est connue pour faire des caprices, se fâcher pour un rien et bouder... En gros, elle se comporte comme une adolescente pourrie-gâtée de quatorze ans, mal dans sa peau en pleine crise de croissance. Ce qui corrompt son aura et surtout, ce qui donne lui à des crises, des cris, des pleurs et autres comédies, source de nombreuses migraines. Et les Golds ne sont pas équipés et formés pour répondre aux lubies fantasques et crétines d'une gamine. C'est le rôle des Chevaliers de Bronze, ça... Eux tuent, les autres consolent. Chacun son métier et les vaches sont bien gardés.

- « Qui d'entre vous peut me dire ce que je tiens dans mes bras ? » demanda Athéna, sans prendre le temps de saluer ses interlocuteurs, qui ont tous mis genou à terre. Parce que ça permet de baisser la tête et de ne pas avoir de contact visuel avec la Furie en face.

Prudemment, les hommes jettent un rapide coup d'œil sur le paquet que leur Adorable Déesse véhicule. Ça a l'air fragile, à voir comment elle le tient délicatement dans ses bras. Tous échangent des regards interrogatifs, mais personne ne devine. Puis le paquet bouge et se trémousse. Ah ! C'est vivant et... ça vient de gémir...

Shaka ouvre enfin la bouche. Il est le héraut tacitement élu du groupe. Son naturel calme et sa vie d'ermite fait de lui la personne la moins coupable de quoi que ce soit, donc la moins susceptible faire de quoi que ce soit qui mérite de se faire enguirlander. En plus, Athéna comme Saori a un faible pour lui. C'est le chouchou. Autant en profiter ! Son complice et remplaçant est Kanon. Le chevalier du Gémeau fait jouer son âge plus avancée, signe de maturité, pour amadouer la Déesse quand Shaka n'est pas disponible.

- « C'est un enfant... » répond doucement le Chevalier de la Vierge alors que le paquet se met à mugir. Tous les chevaliers relèvent la tête, surpris par la tournure des événements, et très déroutés par le bruit. Ah oui, ça, ça ne s'entend pas tous les jours, au Sanctuaire.

- « Très précisément, c'est une enfant. Une petite fille, d'à peine trois mois... » Athéna pose le paquet sur son épaule et le fait tressauter. Le mugissement se calme.

- « ... »

Même Shaka ne sait pas quoi dire dans cette situation. Comme il est évident qu'il ne s'agit pas de la fille de Saori (ah ! le prétendant aurait eu du mal à séduire la jeune fille avec plus des cinquante gardes du corps cosmiquement sur les dents autour d'elle....) ou de toute autre femme du Sanctuaire, (du moins à sa connaissance) mais comme qu'il est tout aussi évident que ce bébé était la cause du courroux céleste, la Vierge planque ses miches.

- « Abandonnée sur les premières marches du Sanctuaire ! Ce matin ! » s'indigne Athéna, tout en fusillant du regard ses Chevaliers, qui ne se sentent pas, mais vraiment pas, concernés.

- « ... »

- « Et avec le mot suivant « que sa famille en prenne soin ! » épinglé sur son lange !!! »

- « Mais comment quelqu'un a-t-il pu pénétrer dans le Sanctuaire et accéder aux premières marches ? Les gardes n'ont vu personne ? » ose Kanon.

- « Je te parle d'un abandon, et toi tu me parles sécurité ? » Athéna est choquée. Dans un mouvement de solidarité, les voisins du Gémeaux s'écartent de lui.

- « Ben oui... » avoue le coupable sans se démonter. « C'est mon rôle de vous protéger, ne serait-ce que d'un bébé... J'essaie d'évaluer la menace, et ce qui m'interpelle, ce n'est pas la menace posée par le bébé, mais par le fait que cette enfant n'a pas pu arriver ici toute seule. »

- « Précisément... » susurre la déesse. Si son regard pouvait tuer, elle aurait fait un carton plein sur la chevalerie dorée.

- « L'intrus a été identifié ? Arrêté ? » Il est courageux, Kanon ! Les autres le regardent du coin de l'œil, admiratifs.

- « Non... Il n'y avait personne... »

- « Mais... elle n'est pas apparue comme ça ! » s'emporte presque Kanon.

- « Précisément ! »

- « Je ne comprends pas... » Les autres non plus. Ce n'est pas qu'ils s'ennuient, mais ils ont autre chose à faire...

- « Cet enfant est apparue avec la foudre et a démontré un cosmos élevé. »

- « ... »

Ça ne sent pas bon. Non, vraiment pas. En fait, certains commencent à comprendre où en veut venir Athéna, et l'idée qui s'insinue en eux les met mal à l'aise.

- « Un cosmos de chevalier d'or ! » rugit soudain Athéna qui en a marre de mâcher le boulot à la bande de palourdes devant elle.

- « Mais... c'est impossible ! » bégaie Shaka. « Même nous, qui sommes venus en possession de nos Armures très jeunes, ne pouvions manifester de cosmos avant de commencer l'entraînement.»

- « Précisément ! »

- « ... »

- « Vous n'êtes pas curieux de savoir comment cela est possible, alors ? » Non, pas vraiment... Les Golds ne sont pas curieux. C'est un mauvais défaut. Leurs mamans les a bien élevés, tout de même. « Allez, faites un effort !! » L'ironie ne va pas à Athéna. Ça lui donne des rides... A son âge, les rides, c'est grave. « Je vais vous dire, moi ! MASQUE DE MORT ! KANON ! CAMUS ! SHURA ! MILO ! » crie-t-elle. Immédiatement, cinq personnes tressaillent et relèvent la tête, se redressent puis s'avancent vers le trône.... Les cinq autres, bien contents de ne pas avoir été nommés, reculent d'un pas, laissant champ libre pour le carnage. « VOUS ALLEZ ME DIRE CE QUE VOUS AVEZ FAIT IL Y A DOUZE MOIS DE CELA ! »

D'un geste théâtral, Athéna ouvre la couverture de l'enfant qui proteste énergiquement contre le courant d'air en hurlant de nouveau, pour la montrer à ces messieurs. Un petit bout de bébé avec... une touffe de cheveux immanquablement bleu foncé.

- « Je vais vous dire, comment c'est possible !!! L'un de vous est le père de cette petite, je veux savoir qui ! »

Malgré lui, Aiolias a un hoquet, moitié surprise et moitié rire. L'idée qu'un de ses collègues soit père... Ah, ça, il imagine parfaitement Masque de Mort en train de changer une couche, ou Camus en train de faire des risettes...

- « Ah, ça va, vous autres ! » Athéna regarde par-dessus les têtes de la première rangée pour venir foudroyer ceux qui se croient en sécurité. « Vous n'êtes pas hors de cause non plus, la petite peut très bien avoir les cheveux de sa mère ! Et donc être la vôtre ! »

- « Je proteste ! » fit Shaka. « Je---. »

- « Shaka ? Si tu me sors que tu es aussi pur et innocent que ton signe, tu vas le regretter ! » articule lentement Athéna. Sa colère amusée se traduit par des gestes un peu raides lorsqu'elle emmitouflant la petite avec précaution qui se met à babiller avec énergie. Le chevalier ouvre de grands yeux et rougit. L'ensemble de ses compagnons le contemple avec un mélange d'émotions qui varie entre l'étonnement le plus totale et la raillerie la plus ironique. « Bon ? Revenons à nos moutons et... »

- « Oui ? » fait automatiquement Mû.

- « Tu as quelque chose à me dire ? » répond Athéna avec une voix suspicieuse. Aïe, il s'est fait avoir.

- « Ah, euh, ... euh... en fait... comment êtes-vous sûre qu'il s'agit de l'un d'entre nous ? Certains chevaliers d'argent ont les cheveux bleus ---. »

- « J'ai consulté les archives, et elles sont formelles. Tout enfant né d'un chevalier peut manifester le cosmos de ce dernier, ou dans le cas d'une union entre deux classes, celui d'un des deux parents, et en général celui le plus élevé. Puisque Shaka a confirmé qu'elle ne peut pas être une des deux chevaliers manquants, car trop jeune, mais qu'elle a clairement émis un cosmos de Gold, elle ne peut être que la fille de l'un d'entre vous. »

Silence consterné... Tous se regardent comme des chiens de faïence. Personne ne veut ou ne peut avouer qu'il a peut-être quelque chose à voir avec cette petite. Certains cherchent quand même dans leurs mémoires s'ils ont pu avoir... un accident de parcours... il y a déjà un an de cela. C'est fou comme la mémoire peut être sélective, des fois...

- « Vous êtes... décourageants. Masque de Mort, prend-la ! » La déesse tend l'enfant au chevalier le plus proche d'elle, qui se trouve donc être celui du cancer.

- « NON ! » Il recule.

- « Si ! »

- « NOOOOOOON ! » On a l'impression qu'elle vient de le condamner à la pire des tortures. D'ailleurs, il regarde le bébé avec un effarement proche de la panique pure.

- « C'est un ordre ! »

Argh. Il est coincé ! Avec la tête d'un labrador mis à la porte sous la pluie, il reçoit la gamine qu'il tient comme un sac de patates, à bout de bras.

- « Et maintenant ? » murmura-t-il. Par les moustaches d'un poisson-chat, l'assassin en titre du Sanctuaire a peur !

- « Tu t'en occupes, voyons... » Athéna fait un signe, et deux prêtresses sortent de derrière les tapisseries, toutes deux chargées de sacs.

- « Mais pourquoi moi ? » gémit-il.

- « Et pourquoi pas toi ? » réplique Athéna d'un ton mordant. « Tu as les cheveux bleus, non ? »

- « Mais... pourquoi faire ? »

- « Pour en prendre soin ! » Elle annonce ceci d'un ton qui n'admet pas la réplique.

- « Mais... il n'y a pas une nurserie ? Pour les orphelins et les enfants ---. »

- « Oui, mais il est hors de question que vous vous défiliez. C'est trop facile de la confier à l'orphelinat pendant que vous gardez la conscience tranquille. L'un d'entre vous est son père, et jusqu'à ce que la vérité éclate, vous allez vous occupez de cette enfant. »

- « Mais pourquoi faire ? » Le crabe tourne au perroquet, avec ces « pourquoi ».

- « Parce que le cosmos de l'enfant se synchronise toujours sur celui du parent chevalier. Quand l'un de vous obtiendra une résonance avec la petite, nous saurons qui est le père. »

- « Ça va nous faire une belle jambe, de savoir qui est le père... » grommelle Masque de Mort en dévisageant le paquet qui s'était entre temps mis à baver, qu'il tient toujours aussi loin de lui que possible.

- « Allons, tu vas faire un excellent père ! » rassure Athéna. « Une fois que tu seras moins coincé, bien sûr. Ce sur, j'ai à faire... »

Elle tourne les talons et Masque de Mort se tourne vers ses neuf compagnons. C'est à ce moment que...

-o-o-o-o-o-o-

Que ? que ?

A vous de voir ! J'ai déjà ma petite idée sur la suite, mais je vous laisse me donner des propositions. Si elles m'inspirent, je les intégrerai dans l'histoire. Si vous avez déjà des favoris pour le candidat à la paternité, vous pouvez aussi donner votre avis ! Tout autre commentaire et critique sur la fic est bienvenue !

Ce premier chapitre est court, mais j'espère pouvoir m'étaler sur les prochains. Pour la petite histoire, je SAIS que Athéna/Saori n'est pas très crédible sur ce passage, mais ça va être expliqué bientôt. Merci de votre patience.