DISCLAIMER : Toute copie, adaptation, arrangement ou modification de tout ou partie de ce texte, est interdite sans l'autorisation préalable de l'auteur "I Have a Paper Heart". L'univers Marvel ne m'appartient pas. Je ne suis pas payée et je ne demande aucun gain en retour, sauf de la reconnaissance. Il s'agit d'une traduction française de la fiction anglaise "The Story of a Fallen Star" de I Have a Paper Heart. Ce disclaimer est valable pour tous les chapitres.
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« The Story of a Fallen Star »
De
I Have a Paper Heart
Chapitre 1
« Of Encounters and Star Dust*»
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Rosa effleura de sa main la reliure des livres, tous parfaitement alignés. Pas une petite poussière n'était visible. Elle sourit en touchant chacun d'entre eux. Des souvenirs de la voix réconfortante de sa mère qui lui faisait la lecture déferlèrent sur elle comme des vagues sur un rivage, tout en réveillant ses anciens héros et vieux amis rencontrés dans les histoires qu'elle avait coutume de lire quand elle s'allongeait dans son lit, les yeux alourdis par le sommeil. Elle combattait toujours cette pensée, avec tout ce qu'elle possédait en elle. Si seulement elle pouvait entendre au moins une phrase à propos des personnages auxquels sa mère pouvait donner existence de par sa voix. Une voix si grave, mais une voix tellement douce. Une voix qui était toujours restée avec elle. Chaque fois qu'elle lisait, c'était la voix qu'elle entendait.
En jetant un regard autour d'elle, elle ne vit personne. Comme elle l'avait soupçonné, la Grande Bibliothèque était toujours impeccable, pas un signet en dehors de sa place — seulement parce que personne n'avait jamais mis les pieds à l'intérieur. Les Asgardiens étaient de vigoureux et courageux soldats. Ils passaient leur temps à combattre. Une fois le repos arrivé, ils utilisaient ces instants pour faire la fête et célébrer leur puissance illustre dont ils s'enorgueillissaient tant et qui rendait le peuple si fier. Bien que les Asgardiens étaient aussi intelligents, peu d'entre eux portaient de l'intérêt pour les histoires piégées dans les pages liées en cuir. C'étaient des aventuriers. C'étaient des guerriers. En vérité, Rosa était certaine que ce serait une surprise pour un grand nombre d'entre eux d'apprendre l'existence-même de la Grande Bibliothèque.
Certaine qu'elle était seule, elle prit un des livres sur l'étagère. Il était magnifiquement orné. Ils l'étaient tous ici. Étoffé, riche, cuir vert émeraude avec une calligraphie couleur or dansant sur la couverture. Un voyage. Elle retraça les lettres avec son doigt, lentement, doucement. Elle ouvrit le livre et en respira l'odeur moisi des pages. Alors qu'elle avait commencé à lire, un léger sourire se dessina sur ses lèvres — la voix de sa mère chuchotait l'histoire à son oreille.
Loki, perché sur un rebord avec une jambe qui pendait sur le côté, l'observait. Il s'était apaisé en entrant dans la Bibliothèque. Il avait grandi en excellant dans l'art de passer inaperçu ; son Père et son adoration suprême envers le frère de Loki y avaient fortement contribué. Il était entré sur la pointe des pieds, si doucement que personne n'aurait pu percevoir son intrusion sans tendre l'oreille. Il avait vu la jeune femme dans ses vêtements de domestique, près des étagères de livres, mais elle, elle ne l'avait pas vu.
Il n'y prêta pas attention, elle ne serait là que pour un court instant. Elle rangerait les étagères déjà impeccables et puis elle partirait — la domestique assignée à la Grande Bibliothèque était toujours une femme chanceuse. Chaque jour, elle avait seulement besoin d'effectuer un tour dans le but de s'assurer que tout était à sa place, puis elle était libre de partir et de passer son temps comme elle le souhaitait. C'était ce que toutes les autres avaient fait auparavant. Malheureusement, quelques mois plus tard, la domestique serait remplacée par une autre — comme toujours. Une autre femme de chambre, une cuisinière ou une servante attribuée aux suites royales soufflerait que ce Gardien des Livres négligeait ses devoirs (car cette domestique s'attirait toujours les foudres ) ce qui entraînerait son affectation dans un lieu différent. Un autre endroit qui ferait moins rêver, se prit à imaginer Loki.
Il s'était installé à sa place habituelle ; la balustrade au deuxième étage où il pouvait avoir vue sur toutes les étagères bourrées de livres magnifiquement liés. Son royaume. Pas une âme pour le déranger, enfin, peut-être une. Mais elle allait bientôt partir. Elles le faisaient toutes. De toute manière, Loki supposait qu'aucune des femmes, qui avaient réussi dans et en dehors de ce travail, n'étaient lettrées. Il jeta un regard vers le bas à l'endroit où elle était restée debout. La voir toujours présente le troublait un peu.
Devant elle, elle tenait un livre ouvert. Ses doigts effleuraient les pages. Loki posa son livre et balança son autre jambe par-dessus le balcon, se penchant pour regarder ce Gardien des Livres. Elle était complètement absorbée par sa lecture, entièrement coupée du reste du monde. Tout ce qui existait pour elle, c'étaient les mots sur cette page. La façon dont elle se penchait sur les lettres devant elle et glissait lentement pour s'asseoir sur le sol, sans jamais détourner le regard de la livre était envoûtante.
Loki observa comme l'air enchanté.
Cette femme était belle, cela ne faisait aucun doute. Mais ce n'était pas ce qui retenait son regard, car les belles femmes n'étaient pas rares à Asgard. C'était son charme. Il était clairement en train d'attendre pour simplement se fondre aussi dans le livre. Il devait lui parler. Il voulait entendre sa voix. Il voulait savoir son nom. Il voulait qu'elle lui dise tout à propos de ce livre.
Elle ne s'était toujours pas rendue compte de sa présence jusqu'à ce qu'il se tienne à sa droite, juste à côté d'elle, et qu'il lui adresse la parole.
— Quel est votre nom ?, lui demanda-t-il, regrettant de ne pas avoir quelque chose de mieux à lui dire.
Les yeux de la domestique se levèrent puis se braquèrent sur lui, lui retournant ainsi l'estomac. Elle claqua la livre et se remit sur ses pieds. Elle replaça diligemment le livre à l'endroit prévu — un trou béant ressemblant presque à une blessure sur l'étagère intacte.
— Pardonnez-moi, Mon Seigneur, s'empressa-t-elle de dire.
Ses yeux étaient rivés sur ses pieds alors qu'elle effectuait une brève révérence avant de se précipiter dans le sens inverse.
— Attendez, lui ordonna-t-il.
Elle se figea, se tourna puis jeta un regard hésitant dans sa direction. Ses doigts caressaient l'étagère devant laquelle elle se trouvait auparavant. Ils dansaient sur les reliures des livres.
— Lequel ?, demanda-t-il avec calme.
— Mon Seigneur ?, répondit-elle.
— Lequel étiez-vous en train de lire ?
La voix de Loki était posée. Lorsqu'il la regarda, elle ne se sentit pas intimidée. Elle ne craignait pas d'être punie pour avoir négligé ses devoirs. Il y avait quelque chose dans sa voix de réconfortant.
Elle était bel et bien consciente de qui il était; le Dieu du Préjudice. La Langue d'Or. Capable de manipuler n'importe qui d'une seule phrase. Elle savait qu'il ne pouvait pas être digne de confiance. Mais, en cet instant, elle ne put s'empêcher de lui accorder aussitôt sa confiance.
Tout en le regardant, Rosa se dirigea lentement vers lui. Arrivée à sa hauteur, elle se tourna vers la bibliothèque, en sortit le livre qu'elle était en train de lire et le lui montra.
— Celui-ci, votre Altesse.
Rosa se mordit la lèvre, hésitant fortement à poursuivre cette conversation.
— Je dois quérir votre pardon, mon Seigneur, pour avoir négliger mes obligations. Je vous assure que cela ne se renouvellera pas !
— Fort bien, lui assura Loki. Cela ne me contrarie pas. Vous semblez sur la bonne voie.
Rosa sentit une vague de chaleur remonter le long de son cou.
— Il ne me reste plus qu'un chapitre.
Loki retourna le livre entre ses mains puis il l'ouvrit à la première page pour commencer la lecture. Pendant quelques instants, ils se tinrent en silence jusqu'à ce que Rosa commence à se demander si oui ou non elle devait laisser le Prince. Elle était sur le point de partir lorsque Loki la regarda à nouveau.
— Quelle est l'histoire ?, demanda-t-il, dénotant un vif intérêt dans sa voix.
Les yeux rivés sur le livre placé entre les mains de Loki, Rosa était hésitante.
— Cela parle d'un Prince, lui répondit-elle tout en essayant de ne pas rougir alors qu'il haussait les sourcils en la fixant.
Elle se tâtait à poursuivre.
— Dites-moi, l'invita-t-il. S'il vous plaît.
— Vous ne préféreriez pas le lire vous-même, Mon Seigneur ?
— Non ... je veux que ce se soit vous qui me la racontiez.
Rosa hocha la tête et baissa les yeux. Elle sentait son regard posé sur elle.
— Il est le Prince d'un Royaume empli de tristesse ..., commença-t-elle à raconter d'une voix douce. Leur monde est terne et empli de peines. Les habitants du royaume sont désemparés et perdent espoir quant au fait que la famille royale puisse les sauver comme elle le leur en avait fait la promesse. Et le Roi et la Reine ... Ils ont depuis longtemps abandonné tout espoir d'être sauvés de l'obscurité. Le royaume entier et tout son peuple se changent peu à peu en pierre. Jusqu'à une nuit où le Prince voit une étoile tomber du ciel.
Rosa prit le livre des mains du Prince Loki et passa doucement sa main sur l'attache en s'immergeant à nouveau dans l'histoire qu'elle était en train de lire.
— C'était la lumière la plus éclatante qu'il n'avait jamais vue de sa vie. Alors, il part à sa recherche pour la ramener illuminer son Royaume.
— A-t-il trouvé l'étoile ?
— Oh, bien sûr ! Il voyage pendant plusieurs jours à la recherche de celle-ci. Seulement ... ce n'est pas du tout une étoile, pas du tout comme il s'y attendait. C'est une femme. Une très belle femme. Elle brille, et enchante tout ce qu'elle touche, en les rendant joyeux. Il la retrouve en suivant sa lumière. Il lui parle de son Royaume sur le point de s'éteindre et la supplie de revenir avec lui, lui promettant monts et merveilles au-delà de ses rêves les plus fous.
Loki ne put s'empêcher de sourire face à son enthousiasme. Elle semblait avoir oublié qu'elle parlait au malfaisant Prince d'Asgard.
— Y va-t-elle, ensuite ?, demanda-t-il.
— Elle y va, mais elle le prévient qu'elle ne pourra pas rester. Pour une étoile, quand elle ne tombe, elle ne tombe jamais sans raisons. Mais si elle ne revient pas à sa place dans le ciel, sa lumière va s'estomper et elle mourra. Le Prince promet de l'aider à revenir chez elle en échange de voir sa lumière toucher son Royaume. Deux jours après être retourné chez lui, le Prince réalise qu'il est tombé amoureux de l'étoile. Il devient alors attristé à l'idée de son retour dans le ciel et comme le reste de son Royaume, il commence à se changer en pierre...
Rosa leva les yeux et leurs regards se croisèrent. Loki s'assit par terre comme elle l'avait fait quand il l'observait quelques instants plus tôt. Alors qu'il s'assit et l'invita à faire la même chose, elle suivit son exemple. Il se plaça dos à l'étagère, une jambe étendue, l'autre repliée de manière perpendiculaire. Rosa replia ses jambes sous elle, le livre reposant sur ses genoux.
— Que se passe-t-il ensuite ?, demanda Loki.
— Au moment où ils atteignent le royaume, une foule importante les attend. Le peuple vient à leur rencontre et acclame leur prince qui a ramené une étoile. Quand ils la voient, ils sont ravis. Elle rayonne infiniment pour eux et toute sa lumière les touche et rayonne en amenant la vie. L'herbe devient d'un vert lumineux, à tel point que la plupart qui observent cette couleur se rendent compte qu'ils ont oublié qu'elle a existé. Les nuages s'évaporent et laissent le soleil apparaître. Des oiseaux colorés flamboyants se réveillent et commencent à chanter. Des larmes de joie coulent sur les visages des personnes ; les joues de pierres redeviennent chairs.
— Et le prince ?
Rosa secoua la tête.
— Il est l'exception. Au fur et à mesure que son peuple devient d'autant plus joyeux, il observe son monde tout en se mourant alors que la lumière de l'étoile devient plus sombre. Il sait qu'elle doit repartir. Et il ne pourra jamais la revoir. Alors qu'il est sur le point de lui dire adieu, son royaume remarque aussi sa lumière déclinante. Le peuple panique, certain que si sa lumière s'éteint, leur bonheur s'en ira avec elle. Les habitants prennent les devants, en l'étreignant fortement, en la suppliant de briller encore pour eux.
— Ils sont en train de la tuer !
— Sans le vouloir, oui. Le Prince, avec un bras et une jambe maintenant complètement changés en pierre, se précipite à son secours. Avec un poing de pierre, il éloigne ses ravisseurs et avec toute la force dont il est capable, il la projette dans le ciel. Elle utilise son dernier flux de lumière pour faire son ascension. Au moment où elle jette un regard par-dessus son épaule, elle voit son prince se changer complètement en pierre.
Ils restèrent assis en silence quelques instants, Rosa observait ses mains.
— Et que se passe-t-il après ?, supplia Loki.
Il se pencha vers elle, espérant qu'elle continue.
— Je ne sais pas, mon Seigneur, répondit-elle avec un haussement d'épaules. C'est tout ce que j'ai pu lire avant que vous — je veux dire — avant que je...
— Avant que je ne vous surprenne ?, acheva Loki en la gratifiant d'un sourire.
— Oui, Mon Seigneur, répondit-elle.
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire.
Ils se sourient l'un à l'autre pendant un moment avant que Loki ne parle de nouveau
— Voulez-vous lire la fin pour moi ?, demanda-t-il. Si vous le faîtes, soyez assurée que votre compagnie ne me gênera pas.
Rosa le regarda à nouveau et son sourire s'élargit, il lui donnait la permission de continuer la lecture.
— Si bon vous semble, répondit-elle calmement.
Elle rouvrit le livre et commença à lire à voix haute.
Oo°oO
... elle pouvait sentir son cœur se briser en mille morceaux alors qu'elle regardait avec horreur son Prince ... son amour ... désormais immobile comme une statue érigée dans sa direction. Une larme coula de ses yeux, en chute libre vers la terre et tomba droit sur la surface en pierre de l'homme qu'elle aimait et elle pleura.
Elle retourna à sa place qui lui était dédiée dans le ciel parmi ses sœurs. Bien que la scène s'était déroulé sous leurs yeux, celles-ci ne pouvaient pas comprendre son affliction. Aucunes d'entre elles n'avaient déjà quitté leur place dans le ciel, elles n'avaient donc jamais connu l'absence, ou le sacrifice ... ou l'amour. Elles brillaient à ses côtés, incapables de lui offrir quoi que ce soit, excepté leurs lumières.
De nombreuses années passèrent. Le Royaume se réveilla, vivant dans le bonheur et l'harmonie. Peu à peu, ils commencèrent à oublier le Prince qui les avait sauvés. Ils oublièrent que la statue sur la place principale de la ville avait été autrefois vivante. Ils avaient oublié pour quelles raisons ils aimaient autant cette statue. Mais ils n'avaient jamais oublié l'étoile qui les avait sauvés. Ils croyaient que c'était la raison pour laquelle ils avaient gardé la statue si chère à leurs cœurs, car c'était la place du gardien de cette étoile.
Pendant toutes ces années, l'étoile n'a jamais détourné son regard. Ses yeux étaient rivés sur son bien-aimé, tout en veillant à brûler intensivement, rayonnant sur son Royaume afin que son sacrifice ne soit jamais vain.
10 années s'écoulèrent.
Et puis une autre dizaine d'années.
Et puis plus de 100.
Pourtant, l'étoile refusa de détourner son regard.
Et cette dévotion fût enfin récompensée. Car, ce que l'étoile ne savait pas, c'était que son prince regardait en arrière. Même si le prince était en pierre, il était bel et bien vivant. Cette unique larme que l'étoile avait versée, et qui était tombée sur son visage, gardait à l'intérieur l'amour de sa douce, tant et si bien que cela maintint le battement de son coeur plus de 100 ans. Le prince avait passé ces cent années à rassembler toutes ses forces pour lui envoyer un signe. Un signe pour lui montrer qu'il était encore en vie.
Au début, il avait essayé de crier. Pendant des décennies, il avait essayé. Mais il avait conclu que ses poumons n'étaient plus que roche solide. Alors, il avait tenté de bouger, de hocher la tête, de se redresser, de se mettre à genoux, de tomber, ou de faire un pas, ou un baiser, ou un sourire. Et qu'avait-il réussi à faire ?
Après plus d'un siècle pour essayer de montrer son amour ?
Il avait cligné des yeux. Un seul clin d'oeil. Un seul clin d'oeil, des paupières en pierre. Il lui avait fallu un siècle. Mais il l'avait fait. Et son étoile l'avait vu.
Elle explosa de bonheur et sa lumière rayonna à travers la terre et la galaxie, tant et si bien qu'elle se jeta en direction de son amour. Plus elle approchait, plus le prince pouvait bouger. Il réussit à expirer son premier souffle en un siècle. Son corps de pierre se changea en chair. Et enfin, après un long, un très long moment, il prit son amour dans ses bras.
Le couple quitta la Royaume et vécut une vie longue et paisible ensemble. La lumière de l'étoile s'estompa, jusqu'à ce qu'il ne lui en reste juste assez pour qu'elle puisse vivre... la même longueur de vie mortelle que son Prince.
A la fin, ils moururent, comme chaque chose en ce monde. Mais il est réconfortant de savoir qu'ils s'en étaient allés, comme s'ils s'étaient endormis ... heureux ... amoureux ... ensemble.
Oo°oO
Rosa referma le livre et le serra contre sa poitrine. Elle se sourit à elle-même pendant un instant avant de regarder Loki. Elle ne l'avait pas réalisé, mais il l'avait observée sans bouger, tout le temps de la lecture.
— Merci, murmura-t-elle. Merci de m'avoir permis de la finir.
Avec un petit sourire dessiné sur les lèvres, Loki hocha la tête.
Rosa se leva pour replacer le livre sur l'étagère, et alors, lui aussi, se leva.
— Quel est votre nom ?, lui demanda-t-il.
— Rosa, Mon Seigneur.
— Loki, la corrigea-t-il.
Rosa lui sourit à nouveau et ils se tinrent debout sans un mot. Loki hésita, laissant de coté sa fierté de prince pour exprimer sa satisfaction.
Comme si elle pouvait exprimer exactement ce à quoi il pensait, la jeune femme déclara :
— Peut-être que la prochaine fois, nous pourrons commencer par le début d'une histoire ... au lieu de nous y immerger en pleine action.
Loki ne put s'empêcher de lui sourire.
— Une bonne idée, en effet.
Il s'inclina devant elle.
— Au plaisir de vous revoir, Rosa.
Elle le salua en retour et tourna les talons. Après quelques pas, elle s'arrêta et jeta un regard par-dessus son épaule.
— Au revoir, Loki.
Et sur ces mots, ils s'en allèrent.
Qu'en pensez-vous ?
* Star Dust : Film sorti en 2007. J'ai choisi de garder les titres des chapitres car il y a des références. Si je change les titres, je dénature, à mon propre avis, l'oeuvre. Le titre original est maintenu aussi car cela fait parti du contrat que j'ai passé avec l'auteure. J'ai certaine liberté mais je dois respecter certaines conditions. Normal, quoi ;)
Note de la traductrice : C'est avec un grand plaisir que je partage cette fiction. Elle est originale et bien écrite. Je vous invite à cliquer sur le lien de l'oeuvre originale visible sur mon profil. L'exercice de traduction étant particulièrement difficile, j'espère sincèrement avoir des retours pour récompenser mes heures à m'exploser les yeux devant l'ordi...non je rigole, j'aime traduire mais c'est vrai que ça prend du temps. En tant qu'écrivain sur fanfiction aussi (pub subliminale visant à vous inviter à lire les fictions sur le profil), je peux vous assurer que traduire est plus long que d'écrire pour sa propre fiction. Bon, bref, bisous, bisous !Et bonne lecture !
Note de l'auteure : Donc, il y a plusieurs éléments qui m'ont amené à écrire cette fiction. Je suis complètement obsédée par Loki. Je l'adore totalement. J'ai vu les Avengers qui m'ont non seulement fait tomber encore plus profondément amoureuse de lui, mais qui m'ont convaincu encore plus qu'il avait vraiment besoin d'un ami.
J'ai l'idée de cette histoire en tête avec une étoile depuis un moment et je ne savais pas vraiment quoi faire avec elle.
Et voici un petit écrit où Loki a une une sorte d'interaction sociale où il n'est pas massacré ou "AARGHGHHGH". Je pense que si les gens reviewent et aiment, je pourrais faire une histoire correcte, donnez-moi donc votre avis.
Merci d'avoir lu !
