La Belle Hélène version Fullmetal Alchemist
Ni le manga ni l'opéra ne sont à moi, mais j'adore les deux ! donc voilà ce que ça donne. Sachez que les caractères ne seront pas vraiment respectés.
Commençons par répartir les rôles et rappeler qui est qui dans la mythologie :
Hélène, reine de Sparte Riza Hawkeye
Pâris, fils du roi Priam, roi de Troie Roy Mustang
Ménélas, roi de Sparte Jean Havoc
Agamemnon, roi des Rois King Bradley
Ajax I, roi Edward Elric
Ajax II, roi Alphonse Elric
Achilleroi Envy
Oreste, fils d'Agamemnon Greed
Vénus, déesse de l'Amour et de la Beauté Lust
Minerve, déesse de la Guerre Maria Ross
Junon, déesse du mariage et du foyer Trisha Elric
Jupiter, dieu des dieux Hohenheim Elric
Calchas, grand augure de Jupiter Maes Hughes
Bacchis, servante d'Hélène Winry Rockbell
Bonne lecture!
L'histoire commence le jour de la fête d'Adonis (un dieu dont je ne sais pas grand-chose) en début d'après-midi, à Sparte. La reine Riza et les jeunes filles de la ville, vêtues de simples robes blanches en lin, les bras découverts et une cordelette leur enserrant la taille, les bras chargés de fleurs, formaient une procession jusqu'au temple d'Adonis. Après avoir déposé les fleurs, les femmes se mirent à prier. Riza se plaignit à la déesse de l'Amour, Lust, que le monde manque d'amour. En effet, ce n'était pas l'amour fou entre elle et son mari, le roi Jean.
Dans le palais royal, à une fenêtre donnant sur l'allée menant aux sanctuaires, le Grand Augure de Hohenheim Maes observait la cérémonie. Lui et son assistant se préparaient pour un sacrifice ayant lieu dans l'après-midi.
- Regarde-moi ça, se plaignait-il. Les dieux reçoivent plus de fleurs que de sacrifices. C'est scandaleux ! Les dieux vont finir par nous laisser tomber !
- Pas tous ! Voyez un peu le succès de Lust !
- C'est normal ! Depuis le concours du mont Ida, le peuple n'en a que pour elle. Et elle reçoit bien plus d'offrandes que les autres dieux ! Scan-da-leux !
Sur ces râleries, la reine entra dans la pièce.
- Maes, il faut que je vous parle.
- Bien sûr, Altesse, mais j'ai un sacrifice…
- Il attendra !
- Qu'y a-t-il donc ?
- Comment le dire ? Pour le concours du mont Ida…
- Oui, grande reine ?
- … vous n'avez pas de nouveaux détails ?
- Non, c'est toujours pareil. Ce berger a jugé que Lust était plus belle que Maria et Trisha et, en récompense, Lust lui a promis l'amour de la plus belle femme du monde.
- Qui est … ?
- Vous, Madame. Tout le monde le sait.
- Ma beauté me mènera à ma perte. Je voulais une vie calme à la campagne, mais les dieux en ont décidé autrement et j'ai été mariée à Jean. J'ai d'ailleurs tout fait pour l'aimer, mais rien n'a marché. Que va-t-il devenir ?
Des rires bruyants se firent entendre dans le couloir menant à la pièce où se préparaient Maes et son assistant.
- Oh, ma reine ! Ne restez pas là, voici Greed, visiblement mal accompagné !
- Oh, mon chou de neveu ! Toujours à traîner dans les bars avec des filles dont le genre ne me plait guère !
Sitôt que Riza, raccompagnée par l'assistant, fut sortie par une porte dérobée, la porte principale s'ouvrit avec fracas et laissa apparaître Greed, deux filles sous les bras, braillant une chanson qu'ils avaient visiblement chantée toute la nuit.
- Maes ! s'exclama Greed, passablement éméché, tu tombes bien ! Ces deux demoiselles souhaitaient te rencontrer. Mesdemoiselles, voici le Grand Augure d'Hohenheim, l'Oracle Officiel de Sparte, Maes quoi !
- Enchanté, mesdemoiselles. Bon, jeune homme, veuillez me laisser me préparer pour un sacrifice ; je suis déjà en retard.
- Un sacrifice ? demanda une des filles.
- A quel honneur ? renchérit la seconde.
- L'anniversaire de la mort d'Adonis, et JEUNE HOMME, je vous interdis de venir troubler la cérémonie.
- Très bien, nous nous retirons, grand Maes. A toute au concours !
La petite troupe repartit, en braillant la même chanson, laissant Maes à ses pensées.
- Comment Bradley peut-il laisser son fils dépenser l'argent du royaume avec de pareilles créatures ?
Des coups frappés à la porte interrompirent le cours de ses pensées. Une tête brune passa par l'entrebâillement.
- Excusez-moi, je cherche le grand augure d'Hohenheim.
- C'est moi, Maes. Que désirez-vous ?
- Voilà, fit l'inconnu en entrant et fermant la porte. Je suppose que vous êtes au courant du concours du Mont Ida.
- Effectivement, mais allez droit au but, je suis pressé.
- N'avez-vous pas reçu une lettre de Cythère ?
- Non. (C'est un fou ?)
- Bizarre, la colombe est partie avant moi.
- Pardon ?
Une colombe arriva dans la pièce sur ce mot.
- Qu'est-ce que je vous disais ?
- Il y a une lettre à son cou !
- Tenez, lisez-la !
Le jeune homme renvoie la colombe pendant que Maes lit :
« Homme de vingt ans à la tête ronde,
Un berger viendra.
Au nom de Lust qui sortit de l'onde,
Maes l'entendra.
A ce doux berger dont Lust proclame
Le goût merveilleux,
Lust a promis la plus belle femme
Qui soit sous les cieux.
Lors, quand paraîtra la divine Riza,
Fille de Gracia,
Maes au berger la lui montrera
En disant : « Voilà ! » »
Tout en repliant la lettre fébrilement, Maes balbutia :
- A… alors… c'est vous… ce berger… ce prince Roy…
- Oui, c'est moi, répondit le beau brun.
- On ne parle que de vous dans toute la Grèce, j'ai réuni toutes les photos et tous les articles parus dans tous les journaux. J'ai même fait quelques agrandissements. C'est donc vous qui avez déclaré que Vénus était la plus belle des déesses ?
- Mais tout à fait !
- Et euh, comment ça s'est passé ?
- Voilà, asseyons-nous.
Après s'être assis, Roy entama son récit.
« Un matin, je menais mon troupeau au Mont Ida. Alors que je m'apprêtais à manger une pomme, j'entendis des exclamations venant du bois d'à côté. J'allais voir ce dont il s'agissait, ma pitance toujours en main.
« J'aperçus alors les trois déesses qui se disputaient. Elles me virent et me firent signe d'approcher. Trisha, épouse du roi des dieux Hohenheim, me dit :
« - Jeune homme, veuillez donner la pomme à la plus belle de nous trois.
« Perplexe, je ne sus laquelle choisir. Toutes sont superbes, vous vous en doutez. Voyant mon embarras, chacune vint m'exposer ses raisons a priori d'être élue.
« La première, Maria, me dit : - Je suis pudique, chaste, réservée. Je mérite donc la pomme.
La suivante, Trisha, s'adressa à moi en ces termes : - Je suis fille de dieu, épouse du roi des dieux, j'ai mon honneur et ma fierté. Le prix me va donc de droit.
« Quant à la dernière, elle ne dit pas un mot. Leurs paroles me permirent de faire un choix, que vous connaissez. »
Maes savoura ce récit inédit, regrettant de ne pas avoir été à la place de ce jeune prince. Mais chacun a sa place dans ce monde. Il se leva puis dit :
- Puisqu'il en est de la volonté de Lust, je vais vous introduire à la Reine.
Tous deux sortirent et se rendirent dans l'antichambre de la Reine. Maes prononça le fameux « Voilà » désiré par Lust, en désignant la souveraine. Celle-ci, frappée par la beauté du jeune homme, congédia l'Augure, non sans avoir quémandé quelques renseignements sur le beau brun. Maes ne lui apprit que sa profession puis se retira, avec son assistant.
- Jeune homme, fit Riza, après être sortie – en partie – de sa contemplation de Roy, pouvez-vous m'assurer que sous vos traits ne se cache pas un dieu ? Vous ne devez pas être sans savoir que ma mère s'est fait avoir par l'un d'eux ?
- Oui, je sais, grande Reine. Mais ne vous inquiétez pas, mon apparence n'a aucun rapport avec les habitants de l'Olympe.
- Qu'est-ce qui t'amène à Sparte ?
- J'ai cru comprendre qu'un concours pour gens d'esprit avait lieu aujourd'hui. Comme je ne suis pas trop bête, je pensais m'y faire remarquer…
- Par ton splendide corps… ? demanda Riza, complètement perdue dans les yeux ébène de Roy.
- Euh, pas vraiment, non ! Plutôt par mon intelligence ; c'est bien un concours de jeux d'esprit ?
- Ah oui, le concours…, comprit Riza en redescendant de son nuage.
C'est ce moment que choisit Maes pour signaler à Riza que le concours allait commencer.
- Veuillez vous rendre dans la cour, altesse, je vous prie.
- Très bien, Maes, répondit la fille de Jupiter. Jeune homme, j'espère vous revoir.
- Comptez là-dessus, souffla le séduisant berger.
Sur ce, elle sortit et rejoignit le cortège. Au fur et à mesure que Maes hélait leur nom, les rois entrèrent dans la cour et montèrent sur l'estrade, l'un après l'autre : Edward et Alphonse, frères et rois de Salamis et de Locris, Envy, roi de Phthiotis, Jean, roi de Sparte et époux de Riza et enfin, Bradley, roi des rois et père de Greed. Lorsque tous furent installés sur l'estrade, Maes clama :
- La reine !
Pendant que Riza remontait la salle jusqu'à l'estrade, bon nombre d'hommes de l'assistance s'évanouirent devant sa beauté. Jean aida galamment Riza à monter sur l'estrade puis Bradley s'avança au bord de l'estrade afin de prononcer un discours d'ouverture du concours.
- Bienvenue à tous au concours en l'honneur de la fête d'Adonis. Ce concours portera non pas sur la force, l'agilité ou la stratégie, mais sur l'intelligence. Le concours se déroulera en deux étapes, une charade et une épreuve de bouts rimés. Pour participer, il vous suffira de lever la main. Les rois auront priorité pour répondre. Bien, commençons, Jean, mon frère, veuillez lire la charade.
- Bien. Mon premier est le lac chez les voisins d'Albion.
Un silence suivit cette première définition, mais personne ne donna de réponse.
- Mon deuxième, c'est vous ou moi.
Nouveau silence non brisé.
- Mon troisième empêche l'odeur du graillon quand le poisson cuit.
- HOTTE ! HOTTE ! fut le cri plus ou moins articulé mais fervent de toute la foule.
- Silence ! clama Bradley. Jean, poursuivez.
- Mon quatrième est une rive qui manque d'air.
A nouveau, le silence arriva, mais Bradley le brisa, incitant les participants à tenter leur chance. Edward, Alphonse et Envy (ndla : les fils d'hohenheim lol) répondirent respectivement, en criant pour être plus entendu que les autres :
- Anecdotique !
- Emmailloté !
- Carotte !
- SILENCE ! hurla Bradley. Expliquez vos réponses chacun votre tour. Edward, pourquoi « anecdotique » ?
- Ben, le premier, « âne », c'est pour « c'est vous ou moi ».
Grognement rageur du côté de certains.
- C'est faux. Il s'agit de la première syllabe et non la deuxième. Alphonse, vous avez dit « emmailloté ».
- Oui, mais je retire ce que j'ai dit.
- Bien, Envy…
- J'AI GAGNE !!!!
- Pas vraiment !
- Mais il y a bien « hotte » dans « carotte », non ?
- Oui, mais il n'empêche. D'autres propositions ?
Un bras se leva dans la foule, il s'agissait d'un berger. Bradley le fit monter sur l'estrade. Riza reconnut instantanément ce beau berger avec qui elle avait parlé quelques instants auparavant. Tout en essayant de retenir ses yeux et son corps, elle l'entendait donner sa réponse.
- Le premier, c'est « loch ».
- C'est exact, affirma Jean.
- Le second, « homme », dit-il sensuellement en jetant un coup d'œil furtif à la reine.
Cette réponse fit gémir toutes les femmes présentes.
- Le troisième…
- HOTTE ! clama Envy.
- Oui et le dernier, « ive »
- Locomotive ? C'est quoi ? demanda Greed, planqué dans la foule.
- Si tu lisais les bons journaux, mon fils, tu le saurais !
- Bien, fit Jean, berger, vous avez gagné la première épreuve. A présent, la deuxième épreuve. Voici les rimes, composez un quatrain avec. « Chaîne, poids, peine, trois ».
Le silence fit son retour, pour laisser les uns et les autres réfléchir.
- J'EN AI UN ! cria Envy, qui ne sait pas s'exprimer autrement, visiblement.
« Toute chaîne,
A de poids,
Toute peine,
En a trois. »
- Désolé, Envy, mais ça ne veut rien dire, fit l'époux de Riza. Une autre proposition ?
Roy demanda à nouveau l'autorisation d'avoir une chance, qui lui fut accordée.
- Quand on est deux, l'hymen est une chaîne
Dont il est mal aisé de supporter le poids.
Mais on la sent peser à peine
Quand on est trois.
Ce quatrain séduit immédiatement tout le monde, c'est donc unanimement que ce berger fut proclamé vainqueur. Les rois vexés d'avoir été battu par un berger devinrent franchement énervés lorsque Riza rappela que le vainqueur était invité à dîner avec les rois. Il fut poliment congédié, en attendant l'heure du dîner.
En allant se changer, Roy croisa Maes et lui demanda s'il ne pouvait pas trouver un moyen d'écarter Jean afin de lui faciliter la tâche auprès de sa récompense divine. L'augure lui promit de trouver un moyen de l'aider, lui, ce jeune homme qui lui semblait tellement sympathique.
Quand Roy revint pour le dîner, il avait revêtu une tunique en coton blanc et une ceinture en cuir. La tunique descendait de ses épaules à ses genoux mais laissait ses bras libres. En arrivant au palais, il fut accueilli par un domestique qui le conduit dans la salle où aurait lieu le repas des rois et de la reine.
En entrant, il trouva les autres rois, excepté Jean et Riza qui, en tant qu'hôtes se devaient d'arriver les derniers. Les quatre rois présents portaient tous une tunique blanche en lin, de la même forme que celle de Roy, une cape de couleur rappelant celle de leur pays d'origine sur les épaules, soit vert pour Envy, jaune pour Edward et Alphonse et rouge pour Bradley. En guise de ceinture, ils avaient une cordelette dont les extrémités pendaient sur le côté.
En voyant Roy entrer, ils le saluèrent poliment malgré un profond mépris pour le berger. Le roi et la reine de Sparte furent assez vite annoncés. Jean parut, vêtu de la même manière que les autres rois, une cape bleue dans son dos, tenant la main de Riza qui portait une longue robe blanche en lin, deux cordes partant des épaules, formant un X sur son buste, se rejoignant dans le dos, et nouées sur le ventre, laissant les deux extrémités pendre sur ses jambes. Ses cheveux blonds étaient rassemblés en un chignon, ceint par une tresse.
Ils prirent place autour de la table, Riza et Jean aux extrémités, Edward et Alphonse étant respectivement assis à côté d'Envy et Roy, ces derniers placés du côté de Jean. Le repas fut délicieux, composé de différents mets qu'affectionnaient particulièrement les rois et la reine. Les conversations tournaient beaucoup autour du gouvernement, les rois snobant allègrement Roy, Riza s'ennuyant à mourir avec ces histoires de politique. Prenant une profonde inspiration pour couvrir le brouhaha de la conversation royale, elle demanda :
- Parlez-nous un peu de vous, berger. Vous ne dites rien depuis le début du repas.
Par respect pour la splendide souveraine, les rois se turent. Profitant de cette aubaine offerte par la reine de parler de lui, Roy commença à parler de son troupeau et des montagnes où il le menait paître. Assez vite, Alphonse fit remarquer :
- C'est assez mal élevé de notre part, nous ne vous avons même pas demandé votre nom.
- Quel intérêt d'apprendre le nom d'une personne que nous ne verrons plus, une fois ce dîner fini ? fit Envy, dédaigneux.
- Pour éviter de ne l'appeler que « le berger » pendant le reste du repas, fit Riza moqueuse.
- Je vous remercie de me demander mon nom, Roi Alphonse. Je m'appelle Roy.
- Une seconde, vous nous avez dit venir de Troie, n'est-ce pas ? s'enquit Jean.
- C'est exact, répondit Roy.
Riza avait pâli mais les rois ne semblaient pas l'avoir remarqué.
- Vous ne seriez tout de même pas le fils… commença Bradley.
- … du roi de Troie ? Mais si !
- Ne me dites pas que nous avons dédaigné un prince toute la journée ?! s'écria Edward.
Alors que tous tentaient de se faire pardonner auprès du prince, un domestique apparut.
- Veuillez m'excuser d'interrompre votre conversation, mais le Grand Augure Maes, est porteur d'un message d'Hohenheim.
- Faîtes-le entrer ! ordonna Jean.
Maes parut, l'air faussement troublé.
- Vos Altesses sérénissimes, excusez-moi de vous déranger, mais le Dieu des dieux exige que le roi Jean parte le plus tôt possible pour la Crête.
- Pour combien de temps ? demanda le concerné.
- Pour un mois, altesse.
- Bien, fit-il en se tournant vers le domestique. Faîtes préparer ma galère et mes affaires personnelles, pendant que je finis de manger. Je partirai le plus vite possible pour revenir au plus tôt auprès de vous, mon amie.
Bien que ses sentiments ne soient pas partagés, Jean aimait profondément Riza qui s'en voulait de ne pas l'aimer plus que d'amitié ; c'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne lui avait pas donné d'héritier. Quant au roi, il l'aimait trop pour vouloir lui faire un enfant de force.
De son côté, Riza essayait de cacher comme elle le pouvait sa joie quant au départ de son époux. Roy, lui, avait fait un discret clin d'œil à la souveraine, la faisant légèrement rougir. Bien que voulant éviter l'adultère, Riza mourait d'envie de revoir en privé ce charmant prince. Malheureusement, il était trop tard : par amour, Roy et Riza étaient déjà près à braver les interdits. De toutes les personnes présentes dans la pièce, Maes fut le seul à remarquer l'attirance réciproque de Roy et Riza, mais il savait que cette histoire d'amour qui débutait pouvait avoir des conséquences dramatiques et que Riza ferait tout pour sauver son honneur et sa dignité.
A suivre…
Alors, vous en pensez koi ? vous voulez la suite ?
