Petit discours de début d'histoire : Bien, bonjoir à tous/toutes ! Je ne sais pas comment vous avez fait pour atterrir ici, m'enfin, tant que vous êtes là – ça ne doit pas être par pur hasard. Bien, je disais donc, ceci est ma première fic publiée – elle est à moitié finie, mais au rythme où elle va, j'aurais jamais fini, donc, on va dire que je poste au feeling. Toutes les remarques sont le bienvenue – de toute manière, ce prologue n'est pas très long et ne dévoile pas grand-chose.
Enjoy !
Meduza PARTIE I Prologue-Potter, siffla une voix dure, retenue. Dans mon bureau, ce soir, à vingt heures. Mr Goyle, accompagnez donc votre camarade à l'infirmerie.
Harry retint un soupir et baissa la tête, résigné. Il ne fallait même pas penser à se défendre, ça ne ferait qu'aggraver son cas et enlever des points à sa maison. Et puis, c'était Rogue. Il n'allait pas s'attendre à ce qu'il punisse son élève préféré, même après ces insultes. Stupide homme.
Il suivit donc ses camarades dans les cachots froids et humides qui servaient de salle de classe pour les Potions, et s'installa au fond de la salle, comme à son habitude. Seul. Hermione lui fit un petit sourire avant de s'asseoir devant lui, à côté de Ron. Cela n'eut pas l'effet escompté, bien qu'elle ne s'en rende pas compte.
Meurtrier…L'heure fut atrocement lente, bien que ce ne soit pas réellement une surprise. Une heure de lentes tortures liquides. Pourquoi avait-il continué les potions ? Ah oui, devenir Auror. Il commençait sérieusement à douter de ses capacités dans cette voie. Dès que la cloche retentit, Harry fourra ses affaires dans son sac et sortit le plus vite possible de cette pièce froide. Il n'avait pas pensé à attendre ses amis – mais eux savaient qu'il fallait le rattraper.
-Harry, tu sais parfaitement que la vieille chauve-souris n'avait pas le droit de te mettre une heure de colle pour ça, c'était de la légitime défense, et puis… commença Ron, qui se plaça à la droite de son ami.
-Et puis, nous savons que ce que dit Malfoy est faux, coupa Hermione. Ne te laisse pas impressionner, ou abattre, par ce minable prét…
-Je le sais, interrompit Harry d'une voix douce. Je le sais. C'est pas grave, ce n'est qu'une retenue de plus. Je n'en mourrais pas.
Il leur fit un sourire rassurant, qui acheva de convaincre ses deux amis. L'instant d'après, ils discutaient joyeusement, comme si l'altercation avec Malfoy n'avait jamais eu lieu. Et Harry aurait souhaité que ce soit le cas. Il ne participa pas beaucoup à la conversation, riant juste de quoi ne pas affoler les deux autres.
Meurtrier…Harry s'assit en face de Ron, qui commença à se servir sans plus attendre. Hermione le regarda avec dégoût. Harry sourit. Ils feraient un couple parfait, s'ils voulaient bien l'admettre.
-Quoi ? s'exclama Ron.
-Un jour, tu exploseras comme un des chaudrons de Neville, dit sarcastiquement Hermione.
-Hé ! glapirent les deux intéressés.
Hermione et Harry rirent un peu, avant de se servir à leur tour. Le repas se passa tranquillement, comme d'habitude. Ron se goinfrait, Hermione lisait un livre et faisait quelques commentaires aux discussions qui animaient la table, et aucun d'entre eux ne faisait réellement attention à Harry, qui piochait à peine dans son assiette, le regard dans le vague.
Soudain, ne supportant plus cette situation, Harry se leva, et dit à ses deux amis :
-J'ai oublié un livre dans le dortoir, on se voit tout à l'heure ?
Acquiesçant, ils le laissèrent partir sans remarquer son trouble. Harry se dirigea vers la volière, il voulait voir Hedwige, même si elle ne lui servait plus vraiment. Il envoyait parfois des lettres à Molly Weasley, mais ne pouvait qu'utiliser des chouettes de l'école pour communiquer avec Sirius.
Son parrain lui manquait. Il voulait le voir également, mais sa condition d'échappé fuyard ne lui permettait pas de le voir souvent. Gravissant les marches quatre à quatre, Harry ouvrit la porte de la volière, et chercha sa chouette des yeux. L'animal le rejoignit près d'une fenêtre ouverte, et se posta sur le rebord tandis qu'Harry lui caressait gentiment les plumes.
Il regardait le paysage reprendre vie avec le printemps, alors que ce à quoi il pensait était à des lieues de ce joli spectacle.
Draco Malfoy l'avait insulté de meurtrier.
A cause de la mort de Cédric Diggory, qui restait encore inexpliquée à ce jour – le Ministère refusait de croire à un retour du Lord Noir.
Et Harry se sentait responsable de tout cela. S'il n'avait pas empêché Sirius et Remus de tuer Pettigrow… S'il n'avait pas forcé Cédric à prendre la Coupe avec lui… S'il était resté dans son placard au 4, Privet Drive… S'il n'était tout simplement pas né… Il n'y aurait pas eu tant de morts, il n'aurait jamais connu la magie, et tous serait beaucoup plus heureux sans lui.
Il ne voulait pas se suicider. Loin de lui une idée pareille. Dumbledore lui avait fait connaître la prophétie de Trelawney qui le liait à Lord Voldemort l'été dernier, juste avant qu'il ne le renvoie chez son oncle et sa tante. Il devait rester en vie, pour réparer toutes ces foutues erreurs.
Il ne désirait pas mourir, mais il savait qu'il devait bientôt être seul. Il y aurait peut-être moins de morts. Et puis, personne ne le regretterait vraiment s'il venait à disparaître.
Et puis, il y avait…
Un hululement le sortit de ses pensées. Harry sourit doucement à sa chouette, la caressa une dernière fois avant de redescendre. Les cours allaient bientôt reprendre.
oooOoooOooo
Trois coups.
Vingt heures pile. Harry fut soulagé de ne pas être arrivé en retard.
-Entrez.
La voix froide le fit légèrement frissonner. Il obéit cependant, décidé à en finir le plus rapidement possible.
-Mr Potter.
Rogue le regarda avec mépris.
-Je vous informe que Mr Malfoy s'est parfaitement remis du sort que vous lui avez lancé, heureusement pour vous deux.
Harry hocha la tête, l'air vaguement indifférent.
-Votre retenue consistera à nettoyer ces chaudrons. Sans magie. Quand vous aurez fini, venez me voir dans mon bureau. J'ai quelque chose à vous montrer.
Harry acquiesça à nouveau, intéressé malgré tout. Avec un reniflement de dédain, Rogue quitta la pièce dans un bruissement de robes. Harry commença aussitôt la retenue, une curiosité étrangement alerte lui creusant le cœur. Après tout, il ne risquait rien. Une simple retenue…
OooOoooOooo
As well.. Disons que je verrais bien.
A bientôt – ou pas !
Meduza.
