Cette fic n'est pas une fic originale, je le précise. A vrai dire, j'ai eu envie d'écrire ceci en lisant un one-shot d'Indecence ( D'ailleurs je vous conseille ses fics, elles sont géniales!! C'est une sorte de suite si l'on veut...

Bref, c'est une envie, un petit cadeau de "bienvenue" à moi même si l'on veux... et aussi pour Indecence... (en plus j'arrive même pas à écrire une fic sans lui demander de l'aide pour la poster pfff --'''')

Donc bon, les personnages décrit appartiennent à Indecence (même s'ils ne sont pas cités explicitement, ils s'agit d'eux, donc je préfère le dire...) et je ne tire aucun profit de cet écrit, sauf bien sûr la satisfaction que j'en tire personnellement.

Sur ce, bonne lecture See you soon!!

Encore et encore...

Mon cœur s'élève, loin au-dessus de vos têtes. La sirène retentit. Les ténèbres commencent à engourdir mes sens et je ne sens déjà plus d'humanité en moi.

Mais une seule chose reste, vivante et forte, comme une timbale à la fin d'une symphonie, d'échos en échos. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…

Pourquoi cela est-il si facile?

Sauter est si simple, un pas en avant et pas de retour en arrière possible. Non, c'est impossible. Les étages défilent devant mes yeux, je remonte lentement vers toi, sans qui la vie ne pouvait être qu'une mascarade.

Cinquième étage. Mes souvenirs défilent devant mes yeux, semblant m'échapper inexorablement, avec un seul message. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…

Je te vois le jour de notre rencontre, tes yeux d'opale se plantant dans les miens. Ce souvenir qui me laissa si souvent si seul depuis que tu m'as quitté. Et de mes yeux qui ne peuvent plus pleurer l'on pourrait lire ses mots. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…

Nous n'avons pas été si loin ensemble, baisers volés, ton goût sur ma bouche, le goût de ta bouche, cette acidité mêlée de douceur, ce subtile parfum qui à toi seul désormais t'appartiens. Et dans ma bouche seulement quelques mots, toujours semblables. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…

Plus qu'un étage avant de te voir, toi en qui j'aurais aimé rester pour l'éternité. Mais tu m'as abandonné le premier, ne m'en veut pas je t'en prie, d'avoir faire le pas de plus que toi, celui que tu n'a jamais fait. Et dans ma tête, quelques mots. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime…

J'arrive enfin à ta hauteur, et je me sens à présent nu et vulnérable devant tes yeux. Une pluie étincelante tombe sur moi et me traverse, laissant le goût de toi dans mes entrailles. Mes yeux vont vers les tiens, l'opale n'en cessant de briller, à en tomber et le peu de moi qu'il me reste se trouble.

Non, je ne veux plus partir, plus maintenant que j'ai vu ce regard empli de doutes et agar. Je voudrais pouvoir faire machine arrière. Mais il est trop tard. Mes sens se voilent et je me sens mourir une deuxième fois, d'une agonie plus longue et plus intense. La descente fut rapide, mais le voyage inverse est si douloureux. Il est trop tard…

Non, je ne veux plus partir, ne me laisse pas m'en aller. Je t'en prie! Mes sens son confus, et mon amour crie au désespoir. Je disparais bientôt parmi ce ciel ou tu aurais voulu voler, où nous allions en rêves tous les deux. Ne me laisse pas seul dans ce néant!

Et dans les cieux résonnent, comme une timbale à la fin d'une symphonie, ces simples mots. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aimerais encore et encore pour toujours…