Ceci est ma première fan fiction, soyez indulgents =) Mais n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à me critiquer pour que je m'améliore.

J'espère que ma fiction vous plaira. Bonne lecture.

Prologue

Je rêvais... Je rêvais que je volais. Quoique... Non, je rêvais que je tombais! Tout autour de moi était bleu et blanc, le ciel. Je traversais un nuage, une bien étrange sensation... Ce n'était pas doux comme du coton, comme on pourrait le croire, c'était humide... Je traversais une masse amorphe et humide. Quel étrange rêve...

Enfin je sortis de ce nuage. C'est alors que je me rendis compte de ce qu'il m'arrivait vraiment... Je ne rêvais pas, j'étais vraiment en train de tomber dans le vide! Le vent me fouettait le visage, et avait commencé à me sécher de l'humidité sur mes vêtements et mon visage après le passage dans le nuage. Tiens! J'étais habillée. Bizarre, je m'étais pourtant changée avant de me coucher... Mais à quoi est-ce que je pense moi? Je suis en train de tomber dans le vide et je pense à mes vêtements...!

Alors je commençai enfin à m'intéresser au sol vers lequel je plongeais. Une forêt immense s'offrait à mes yeux, l'atterrissage risquait de ne pas être des plus agréables... L'atterrissage... encore faut-il que j'y survive... Je remarquais quelque chose de noir qui tombais à côté de moi, mon sac. Comment ce faisait-il qu'en plus d'être là, habillée, il y avait mon sac qui volait avec moi? Je m'en emparai et m'y cramponnai, peut être qu'il pourrait amortir un peu ma chute...

L'immense forêt se rapprochait de plus en plus, et l'angoisse commençait elle aussi à monter. Je voulais crier mais n'y parvins pas, j'étais paralysée... De toute façon, avec le vent qui fouettait mon visage, si j'avais ouvert la bouche je n'aurais certainement même pas été capable de sortir un son... Il ne restait maintenant que quelques mètres me séparant des arbres.

Je fermais les yeux.

Je sentis d'une manière incroyablement vive mon entrée en contact avec les arbres. Je dégringolais tellement vite à travers la forêt que je ne parvenais même pas à distinguer les différentes douleurs qui m'assaillaient. Ma chute dura plus longtemps que ce à quoi je m'étais attendu, ces arbres était vraiment immenses! Et ils me ralentirent. Je pus alors distinguer au fur et à mesure les branches qui me frappaient avant de céder et de craquer. Je ralentissais de plus en plus, jusqu'au point où le bois ne céda plus sous mon poids. Je me pris une branche dans le dos qui me coupa la respiration, une autre dans les jambes qui me fit faire une roue arrière de manière à ce que je reçoive la branche suivante en plein dans le ventre, juste en dessous de mon sac que je tenais toujours dans mes bras. Saleté de sac qui me sers à rien, même pas à m'éviter une branche dans le ventre...!

Le sol, enfin! Comment pouvais-je être heureuse à ce point de m'écraser par terre? Tellement heureuse que je ne remarquais même pas les deux personnes sur lesquels j'allais tomber, et bien sûr il ne me vint même pas à l'esprit de crier pour les prévenir qu'une folle qui venait de faire une chute de plusieurs centaines de mètres s'apprêtait à leur tomber dessus. Quoiqu'ils n'en eurent pas besoin puisqu'à défaut d'entendre un cri, ils entendirent très certainement le bruit de mon arrivée et levèrent la tête au moment où j'entrais en contact avec le plus grand des deux qui s'effondra sous moi malgré qu'il fut robuste, étant donné la sensation de dureté que je ressentis à son contact.

Je crachais alors une petite quantité de sang dût à ce magnifique baptême de l'air avant de m'évanouir...