Chose due, chose promise, voici enfin le prologue de ma toute nouvelle fanfic sur HP !
'Tention, ce n'est pas un crossover, je m'inspire seulement de l'atmosphère de l'univers de Game of Thrones et de quelques éléments présents dedans, mais en aucun cas vous ne croiserez un Jon Snow venir taper la bise à Harry XD
Disclaimer : rien ne m'appartient à par les trucs spaces qui sortent de mon esprit x)
Résumé : Alors que les tentions s'accroissent entre les Royaumes de Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle, une antique prophétie raconte que le jour où une seconde étoile de feu saignera le ciel, les Ténèbres reviendront conquérir les Royaumes afin de les unir, comme par le passé, en un seul et glorieux. Hors, ce jour arrive et le jeune Lord Potter est promis à un mariage arrangé et, dans le même temps, les Ténèbres se regroupent afin de lancer leur assaut sur les Trois Royaumes. Mais ils auraient tord d'oublier la menace qui vient de l'autre côté du Canal...
Prologue
-Encore une fois ! S'il vous plait, Barde Bleu !
Le barde à la robe bleue se pencha près de l'enfant aux cheveux de jais et aux yeux d'un vert étincelant. Il lui jeta un regard malicieux avant d'égrener lentement les cordes de sa harpe.
-Eh bien, si tel est le désire de notre petit Lord, je m'exécute de ce pas.
Il lui lança un clin d'oeil avant de se redresser et de se mettre à chanter, d'une voix mélodieuse, accompagné de sa harpe sous le regard et le sourire joyeux de l'enfant enroulé dans une fourrure chaude et douce.
-Connaissez-vous la Prophétie des Fondateurs, ceux-là même, qui, par jalousie, se battirent pour le Royaume des Sorciers, ne laissant derrière eux plus que quatre Royaume au lieu d'un, si grand et si puissant ? commença-t-il, sa voix vibrant dans l'immense pièce de réception où ils se trouvaient.
L'enfant secoua négativement et rapidement la tête, sans se départir de son sourire qui faisait briller ses magnifiques yeux.
-Avant leurs morts, ils se réunirent une dernière fois, espérant trouver une entente, pour la plus sage d'entre tous, la paix pour la plus persévérante d'entre tous et un semblant de paix pour le plus courageux d'entre tous. Or, ils ne prévinrent pas leur quatrième frère, le rusé Salazard, de leur réunion et du partage des terres qui en découlerait et ainsi débuta leur malédiction... Mais ce soir-là, alors qu'ils se faisaient face à la Table des Quatre, dans l'antique palais de Poudlard, aujourd'hui disparut, un mystérieux voyageur interrompit leur réunion...
La voix du barde donnait le ton à l'ambiance de son récit et l'enfant ne put que sursauter en écarquillant les yeux, comme s'il s'était tenu dans la même pièce que les quatre grands sorciers au moment même où l'étranger perturbait leur réunion.
-Le grand et courageux Godric Gryffondor demanda alors qui osait interrompre leur réunion et l'étranger avança d'un pas vers la Table sans répondre. La grande et persévérante Helga Poufsouffle fut la seconde à prendre la parole, en demandant qu'elle était la raison de sa présence ici. Mais il ne répondit pas un mot et avança à nouveau d'un pas vers eux. La grande et sage Rowena Serdaigle se pencha vers son frère et sa soeur et les apaisa avant de demander à l'homme ce qu'il espérait trouver ici. Et encore une fois, il avança. Sans parler. Mais l'homme avança encore et, à la surprise de tous !
Le jeune enfant laissa échapper une exclamation alors que le barde venait d'hausser le ton, captivant encore plus son auditoire que précédemment.
-L'étranger ouvrit la bouche et parla. Les récits racontent que, plus exactement, il ne parlait pas mais chantait. Et il leur tint ce langage.
Le barde commença à jouer un air triste mais qui avait comme une sorte de résonance, dans le coeur de ceux qui écoutaient, bien plus sombre.
-Quand saignera l'étoile rouge,
Et que les Ténèbres se regrouperont,
Celui qui a le pouvoir de vaincre les heures ténébreuses s'approchant,
Naîtra de ceux qui auront par trois fois défiés le Seigneur des Ténèbres,
Il sera né lorsque mourra le septième mois,
Et il sera marqué comme son égal par le second,
Car par deux, ils seront,
S'affrontant ou se regroupant,
Et le jour viendra,
Où une seconde fois l'étoile rouge saignera,
Où les morts reviendront hanter les vivants et où,
Les Ténèbres se vengeront des Trois enfants et de leur action,
Qui par trois fois les auront défié,
Car trois fois sera leur malédiction,
Avant que ne naisse le promis,
Et que les Terres ne soient réunies,
Et le jour où les Ténèbres reviendront,
Avec les morts, les non-vivants,
Seuls l'obscur et la lumière décideront,
Car par deux, obscur et lumière, ils vont,
Enfants des Conquérants,
Ils domineront ou seront dominés par les Ténèbres,
Et les Dragons renaîtront quand ce jour arrivera,
Portant l'Enfant promis vers son destin,
Car vous Trois avez oublié le Quatrième,
Et le Quatrième n'oubliera pas que Ténèbre il est,
Et qu'il reviendra lorsque ce jour arrivera,
Pour revendiquer son Trône et celui qui ne peut que le destituer,
Car voici la malédiction qui s'abattra,
Sur le Serpent et le Lion,
Ecoutez bien ce chant,
Ecoutez le chant du Serpent et du Lion,
Car le jour où le Grand Froid s'abattant,
Alors vous serez que ce chant vérité sera,
Et commencera alors le combat,
Et prenez garde !
Car parfois, les Ténèbres sont de précieuses amantes,
Et que le Mal ne vient par forcément d'elle mais de l'autre côté du Canal...
Ainsi, écoutez bien ce chant,
Ecoutez bien le chant du Serpent et du Lion...
Alors que le barde grattait les dernières cordes de sa harpe, le jeune garçon cligna de ses grands yeux verts, retrouvant pieds avec la réalité alors qu'il avait été transporté à une autre époque beaucoup plus sombre, où le froid de l'hiver régnait en maître sur les Royaumes.
-On dit même, que le mystérieux étranger qui proclama cette prophétie ne fut autre que le rusé Salazard et qu'il les maudit pour avoir oser ne pas le convier à leur réunion et au partage des Quatres Royaumes...
-Qu'est-il advenu de Salazard et des siens ? Il n'existe plus que Trois Royaumes à présent ! demanda l'enfant, d'une voix pleine d'énergie malgré la nuit tombée depuis longtemps.
-Bien évidemment, car la guerre que mena pendant plusieurs générations les Royaumes de Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle contre celui de Serpentard en eut raison. Depuis, les descendants du puissant mage adepte des arts sombres sont exilés derrière le Mur...
-Est-ce pour eux qu'il a été bâtit ?
-Oui. Mais on dit qu'il existait bien avant, et qu'il servait à protéger les Quatres Royaumes quand ils n'en formaient qu'un et que le grand Merlin en personne l'aurait construit avec l'aide des géants et des autres créatures qui vivent, à présent, de l'autre côté du Mur. Mais ceci est une autre histoire pour autre soir.
-Oh...
L'enfant lança une moue déçue au barde qui lui souriait avec malice. Il leva vers lui de grands yeux verts brillant dans le but de l'attendrir.
-Allons mon jeune Lord, je ne voudrais pas tâter du courroux de Lady Mcgonagall...
En disant cela, il se redressa et se tourna vers la femme d'un certain âge qui, la mine sévère et sec, vêtue d'une longue robe de nuit vert sapin par dessous une veste de fourrure, jetait un regard strict vers le barde et l'enfant.
-Et puis, demain est un autre soir et le temps pour une autre histoire.
Il lança un clin d'oeil au jeune garçon avant de s'en aller de la pièce, d'un pas léger et souple, comme s'il volait. L'enfant laissa son regard errer quelques instants encore sur la porte qui venait de se refermer derrière le barde. Il remonta les pans de sa douce et chaude couverture. L'automne venait à présent de commencer et il attendait impatiemment que le printemps revienne le plus rapidement possible. Il n'avait juste à patienter seulement quelques mois car le printemps succédait à l'automne. Et ce serait un désastre si l'hiver arrivait. Le jeune garçon aux cheveux de jais frissonna en pensant à l'histoire du barde. Elle n'avait beau être qu'une histoire, qu'un conte pour effrayer les enfants, la plupart des sorciers la croyaient vraie. Et si le jour, où l'hiver reviendrait, advenait, prophétie ou pas prophétie, il y aurait beaucoup de morts et de troubles. Le Royaume n'était pas habitué à l'hiver qui durait de longues années et le dernier en date s'était passé il y a un peu moins de 200 ans et la moitié de la population des Trois Royaumes avait péri. Il frissonna de nouveau en pensant à ce que pourrait être un hiver sans fin.
-Je vois, Harry, que cette histoire vous a bien troublé.
Lady Mcgonagall se leva de son fauteuil, où elle était assise jusqu'à présent, pour rejoindre l'enfant qui frottait pensivement la cicatrice en forme d'éclair qu'il avait au front. Elle s'assit à côté de lui, sur le rebord de l'immense cheminée en pierre où flambait un feu réconfortant.
-J'avais pourtant prévenu votre oncle, Lord Black, que ce barde n'était pas fait pour distraire un enfant.
-Oh, je trouve que ses histoires sont incroyables ! Et puis Oncle Sirius ne se trompe jamais ! Et le Barde Bleu raconte si bien les histoires !
La femme renifla dédaigneusement en passant une main dans les cheveux indomptables du garçon.
-Ce doit être génial de pouvoir voyager partout, ne pas avoir de contraintes, et rencontrer des gens différents ! rêvassa l'enfant en soupirant.
Mcgonagall ne put s'empêcher de sourire devant la joie de l'enfant.
-Peut être, mais là n'est pas votre place, Harry. Vous êtes Lord Harry James Potter, et de ce fait, un jour, vous gouvernerez vos terres et siégerez au Conseil des Trois Royaumes.
-Oui, je sais.
-Allons, ne faites pas cette tête. Après tous, vous n'êtes encore qu'un enfant et avez bien le droit de profiter de la vie. N'est-ce pas ?
-Oui !
Il sauta sur ses pieds, se mettant ainsi debout, en face de la femme.
-Et je serais le plus grand de tous les Lords de Gryffondor !
-Oh, pour cela, je ne me fais point de soucis.
Elle se leva à son tour et prit la main de l'enfant.
-Mais maintenant, oh grand Lord Potter, il serait temps d'aller au lit.
L'enfant pouffa devant le titre que venait de lui attribuer la Lady. S'il y avait bien une personne, autre que son oncle, qui le connaissait aussi bien, c'était bien elle ! Lady Minerva Mcgonagall qui s'occupait de son éducation. Sa préceptrice en titre. Et en tant que plus puissant Lord des terres de Gryffondor, bien qu'il fut relativement jeune, il se devait d'avoir le meilleur enseignement possible et les meilleurs conseillers au près de lui afin de pouvoir protéger et faire prospérer leur Royaume. Harry bailla à s'en décrocher la mâchoire d'une façon peut élégante que lui reprocha sa préceptrice d'un regard noir. Il lui lança un regard ainsi qu'un sourire gêné en guise d'excuse. La femme leva les yeux au ciel, ne pouvant s'empêcher, tout de même, de sourire. Harry avait beau être très jeune, il était très sage et très attachant, et elle ne pouvait rester très longtemps fâchée contre lui. Serrant bien la main de l'enfant dans la sienne, elle quitta la pièce où ils étaient jusqu'à présent pour l'emmener dans ses appartements où il pourrait rejoindre les bras de Morphée.
Des flocons de neiges pénétrèrent doucement par la vieille fenêtre qui ne demandait qu'à tomber. Soudainement, et par magie, elle se ferma brusquement, stoppant le froid automnale qui entraînait avec lui des averses de flocons. Un feu d'une étrange couleur verte flambait dans une vieille cheminée, jetant sur les murs une lumière surnaturelle. Un homme, installait dans un vieux fauteuil en cuir à haut dossier, contemplait le feu danser dans l'âtre. La mâchoire serrée, il poussa un long soupir en caressant doucement sa baguette en os qui reposait sur le rebord de son fauteuil. Il passa une main dans ses cheveux bruns qui encadraient le haut de son visage jusqu'au haut de ses pommettes. Ils étaient assez court, à la mode du Nord. Une porte claqua, rompant le crépitement monotone du feu.
-Mon Seigneur...
Il arrêta de caresser sa baguette et laissa tomber sa main hors du fauteuil. Aussitôt, il sentit une masse contre sa main. Il n'eut pas besoin de baisser les yeux pour savoir que la personne qui venait d'interrompre ses réflexions s'était agenouillée à côté de son fauteuil et que son membre reposait sur l'une des épaules de l'arrivant.
-Que veux-tu, Lucius ? demanda-t-il sans lâcher une seule seconde des yeux le feu et d'une voix glaciale, encore plus que le froid polaire qui sévissait à l'extérieur.
-Mon Seigneur...ça a commencé. souffla le dénommé Lucius, d'une voix quelque peu tremblante.
Le Seigneur se leva de son siège et marcha jusqu'à la fenêtre qu'il avait fermé plutôt grâce à sa magie d'un pas silencieux. Il ouvrit la fenêtre et posa ses mains sur le cadrant extérieur. Le froid mordant et les flocons vinrent s'écraser sur son visage, mais il n'en avait que faire. Il leva les yeux bien haut vers le ciel et put distinguer, entre les nuages de la tempête de neige, une masse sphérique qui traînait derrière elle une longue traînée rouge comme le sang. Un sourire se dessina sur son visage parfait, ses yeux sombres brillant d'une énergie nouvelle.
-Enfin...
Son sourire s'élargit alors que la boule de feu continuait son ascension dans le ciel.
-Après tous ce temps ! L'heure est enfin venue !
Il éclata aussitôt d'un rire aussi froid que les glaciers qui bordait les côtes de leurs terres.
-Nous allons pouvoir reprendre ce qui nous est de droit et, une bonne fois pour toute, écraser cette vermine qui a osé nous défier !
Son rire se répercuta dans toute la pièce avant de s'enfuir par la porte qui était encore ouverte, gagnant les niveaux inférieurs du château où ils se trouvaient, et où fourmillaient des sorciers et des sorcières prêts à la guerre et aux heures sombres qui en découleraient...
Voili voilou, alors, qu'en pensez-vous ? :D
J'espère en tout cas, que ce petit prologue vous aura mis l'eau à la bouche !
Toutes critiques sont bonnes à prendre, du moment qu'elles soient un minimum construites^^
N'hésitez pas à reviewer, follower, faver, bref ce que vous voulez, ça fait énormément plaisir et ça motive ! :D
Sur ce, à la prochaine ;)
