Alors, très inspirée, je me suis lancée dans une fanfiction sur "the big four"... Je me suis partiellement inspirée de la fanfiction de Axell Leser (The big four) et de celle de Didi Gimini (Papillon) sur Harry Potter que je vous conseille vivement :D
Bref, après mon moment "Je ne fais pas de plagiat!", je vais vous parler de cette histoire.
Donc, j'ai beaucoup écrit (et très vite par rapport à mes habitudes) de ce fait je me permet de poster alors que ce n'est pas terminé. Je posterais toutes les semaines dans la mesure du possible (parce que je suis en VAAAAAAAAACANCES!) mais normalement ça devrait le faire. Enfin bref, bonne lecture, je ferais le point à la fin de ce chapitre ^^
Save me from myself…
- Tu vas voir, tu vas te plaire ici Ange !
La voix grave de Stoïck sortit Harold de ses pensées. Il devait être onze heures du soir… enfin, il était rentré ! Le garçon sauta hors de son lit et prit soin de fermer la porte derrière lui. Il avait hâte de revoir sa cousine. Arrivé en bas, il s'arrêta net, ne voulant pas non plus paraître trop empressé. Stoïck venait de poser au sol deux valises. Près de lui, Ange, la cousine d'Harold, flattait l'échine d'un énorme chien-loup noir. Une très vieille femme radotait, accrochée au bras de Stoïck. Harold ne savait pas quoi dire, cela faisait si longtemps que… Son père s'esquiva en entraînant derrière lui la grand-mère. La jeune femme qu'Harold voyait ne ressemblait pas à l'Ange qu'il avait connu. Des cicatrices courraient sur la peau, parcourant le bras droit de l'adolescente d'une multitude de marques blanches, pâles sur la peau mate, et rouges, brûlures encore incandescentes. Lorsqu'elle releva la tête, ses longs cheveux noirs s'écartèrent pour laisser apparaître un visage tout aussi marqué. Harold s'approcha avec lenteur.
- Salut Harold !
Le sourire de la jeune femme suffit pour le convaincre. Elle était toujours la même.
- Tu vas bien ?
Ange le regarda avec des yeux vides, comme si la question lui semblait incongrue et ne lui avait pas été posée depuis longtemps. Elle secoua la tête de droite à gauche. Non, elle n'allait pas bien non.
- Ça va.
Harold prit sa cousine dans ses bras, la rassurant, se rassurant. Les jeunes se séparèrent sur l'ordre de Stoïck. Ils auraient une rude journée demain, avec l'installation. Harold accompagna Ange jusqu'à sa chambre, qu'il avait préparé l'après-midi-même pour que la jeune fille s'y sente à l'aise et chez elle, et la laissa déballer les quelques vêtements contenus dans la valise. Une fois dans sa propre chambre il ferma soigneusement la porte et retourna s'allonger dans la pénombre.
- Qui était-ce ?
- Ma cousine. Elle va vivre ici maintenant, répondit Harold en se serrant un peu plus contre le corps de l'autre
- Tu ne lui diras rien n'est-ce pas ?
- Je ne dirais rien.
Harold se retourna, devinant tout juste les traits de l'autre dans le noir. Les deux garçons s'embrassèrent en silence.
OoO
Le lendemain, Harold se réveilla seul. Le garçon de la nuit avait disparu, comme d'habitude, et seule son odeur subsistait encore, accrochée aux draps. De toute manière, ils ne se voyaient presque que la nuit depuis le début de l'été. L'adolescent s'extirpa avec lenteur de son lit et attaqua les escaliers en tentant de ne pas tomber. Il se réveillait toujours triste de toute manière. Une odeur de nourriture s'échappait de la cuisine où Ange faisait cuire le petit-déjeuner de Stoïck. Le père d'Harold avait définitivement adopté le mode de vie américain lorsqu'il avait découvert le goût des œufs au bacon au saut du lit. A son entrée dans la cuisine, Harold eut un léger mouvement de recul. La lumière du soleil faisait ressortir avec plus d'intensités les brûlures et les cicatrices de sa cousine. Ange ne se formalisa pas de son trouble et le salua de son plus beau sourire. L'adolescent tenta d'oublier l'image qu'il gardait d'Ange, une très belle jeune femme à la peau lisse, pour imprimer définitivement dans son esprit la peau marquée. Le lait commençait à chauffer et Harold fronça le nez lorsque l'odeur de bacon arriva à couvrir celle du chocolat. Finalement, toute la famille finit par s'attabler. Ange s'occupa de la grand-mère, la nourrissant de blédine compacte, tout en croquant dans une pomme alors que père et fils s'observaient, l'un au-dessus de son assiette d'œufs-bacon, l'autre par-dessus son bol de chocolat. Ange avait toujours apprécié l'étrange relation qu'entretenaient Harold et Stoïck et le jeune garçon n'était pas près de quitter le nid familial, malgré les menaces qu'il lançait souvent en l'air.
Rüle, la chienne de la famille, vint réclamer à manger. Harold observa du coin de l'œil l'énorme bête noire que son père avait recueilli alors qu'elle n'était pas plus grosse qu'un chaton. La petite boule de poils s'était transformée en une sorte de machine à tuer, enfin c'était comme ça que la voyait Harold. Rüle avait été leur premier sujet de dispute. L'adolescent retint un soupir en le cachant derrière un sourire amusé lorsqu'il vit Ange jouer avec la chienne. Elle n'avait jamais eu peur, à n'importe quel âge, et aimait beaucoup s'occuper de la bête. Harold, sans se l'avouer vraiment, avait peur de Rüle. Depuis l'arrivée de la chienne il ne s'était jamais occupé d'elle. Il sortit très vite de la cuisine, ignorant Rüle qui réclamait une caresse. Stoïck lui fit une réflexion mais Harold avait l'habitude. De toute manière, ils ne s'entendaient sur rien concernant la chienne.
Dans sa chambre, couché sur son lit, Harold écouta son père pester contre les chats du quartier alors qu'il déchargeait les cartons d'Ange. La veille, ils n'avaient pas pris le temps de sortir toutes ses affaires de la voiture. Stoïck porta les trois cartons jusqu'à l'étage et laissa l'adolescente les déballer. Harold vint pour l'aider et ils parlèrent de choses et d'autres jusqu'à ce que Stoïck les prévienne que le repas était prêt. Dans la chambre de la jeune femme s'étalait maintenant une collection impressionnante de DVD, uniquement des dessins animés en anglais ("Avec la version française de quand on était petits !ˮ précisait Ange), ainsi que des mangas. Si Ange évitait habilement certains sujets, comme son père ou la famille en général, elle restait souriante et Stoïck était content de retrouver sa nièce.
OoO
Les quelques jours avant la rentrée se passèrent dans un calme relatif, les adolescents découvraient la vie en cohabitation (parfois à leur plus grande horreur) et profitaient que Stoïck ait repris le travail plus tôt pour fabriquer des étagères pour Ange. La grand-mère passait son temps à lire des romans sombres. Thrillers et histoires policières occupaient son esprit de vieille dame. Ange passait beaucoup de temps dehors, surtout le soir, accompagnée de Rüle sous les ordres de Stoïck. En bonne gardienne, la chienne dormait même au pied du lit d'Ange. Une fois sa cousine dehors, Harold s'isolait dans sa chambre, retrouvant l'étreinte rassurante de l'autre garçon. Stoïck souffrait de voir son fils le fuir mais ne savait pas comment le lui dire, surtout maintenant qu'il était majeur et pouvait quitter la maison quand il le voulait. Donc Stoïck restait avec la grand-mère, à zapper devant la télé, puis partait se coucher. Ange ne rentrait qu'après minuit de toute manière, ce n'était pas la peine de l'attendre.
Tous les soirs, lorsqu'elle rentrait, Ange allait jusqu'à la cuisine, allumant toutes les lumières sur son passage pour chasser le noir, et se servait un verre d'eau. Puis elle allait vérifier que la grand-mère ne lisait plus de romans à suspense (souvent elle devait éteindre la lampe de la vieille femme et la reborder car elle s'était endormie sur son livre) et montait à l'étage. Rüle la suivait, accompagnant le silence de la nuit par le cliquetis de ses griffes. Ange passait sans s'arrêter devant la porte éternellement close d'Harold et allait se coucher, retrouvant les ombres de ses cauchemars. Et, seule dans son lit, elle tentait de combattre les souvenirs d'un passé pas si lointain…
Alors alors? s'il vous plait laissez-moi un p'tit mot, que je sache ce que vous pensez ^^
Pour répondre aux questions futures: ceci n'était qu'un prologue, les autres chapitres seront plus longs (un peu parce que j'aime pas les chapitres trop longs) et dans cette fic, Harold a 20 ans.
Prochain chapitre lundi prochain (mardi au plus tard) ;)
