Chapitre 1 : Deuil et douleur
La planète Terre, elle est si vaste, si belle vu d'en haut, d'un bleu azur la recouvrant en quasi-totalité. On peut distinguer ses divers continents. Des continents de terre et d'autres de glace. Sur cette petite planète habitée, plus de six milliards d'âmes vivent sur son sol. Des hommes, des femmes et des enfants. Des gens qui vivent sans le savoir parmis d'autres civilisations, des aliens comme on dit.
Enfin ça c'était avant, désormais tout le monde sait qu'il y a de la vie ailleurs. Et ceux depuis près d'un an. La plupart d'entres font comme si ils ne savaient rien, comme si rien ne s'étaient passé ces jours là. Mais certains d'entres eux, une petites poignée seulement, repensent à ces évènements, repensent à ce qui s'est passé. Certains pleurent en y repensant, d'autres se demande s'ils n'auraient pas du trouver une solution.
Il est trop tard. Beaucoup trop tard. Ces idées arrivent un an trop tard.
Parmis ces personnes qui repensent à ces évènement, il y en a certaines qui ont repris une vie normale, en tentant de continuer d'avancer dans leur vie.
Mais il y a une personne qui ne peut pas, qui ne veut pas, qui n'essait même pas. Cet homme vient de faire escale dans cette petite ville de Cardiff où tout s'est déroulé, cette petite ville où tout à changé. Cet homme n'est comme aucun autre, il a souffert plus que les autres, il l'a montré moins que les autres. Mais il a souffert et souffre encore.
Ce jour là, il a pedu un homme qu'il aimait et un petit fils qu'il adorait. Il avait survécu à ça, il n'avait pas eu le choix. Il avait continué, il avait avancé.
Cet homme est le capitaine Jack Harkness, il a longument hésité avant de venir, ça fait déjà un an mais pour lui c'est comme si ça datait d'hier. Il est à Cardiff dans ce cimetière où ils reposent, ils versent des larmes, ils sont allongés l'un â côté de l'autre. Enfin à quelques mettres de distance. Il pleure encore, il a tellement mal, cette douleur ne disparait pas et il ne veut pas qu'elle disparaisse car il craint que si ça vient à arriver il les oublies. Il ne le veut pas. Jamais. Même si il souffre encore davantage. Il entend du bruit, il sèche rapidement ses larmes. Il ne veut pas se montrer faible devant elle.
Il se retourne et elle est devant lui, Gwen Cooper, ça fait six mois qu'il ne l'a pas vu, et il ne lui dira pas mais elle ne lui avait pas tellement manqué, pas autant qu'eux. Pas autant que Lui.
Elle est tout près de lui, elle le sert dans ses bras, il fait de même. Bien évidement, elle n'est plus enceinte.
Gwen : Je n'étais pas sure que tu viendrais Jack, tu avais dit que tu ne reviendrais pas.
Jack : Je ne peux pas les oublier, ni l'un ni l'autre.
Gwen : Il me manque à moi aussi.
Ils restèrent ainsi un assez long moment, ils se souvenaient de ce qui s'étaient passé, et ils savaient que depuis ce jour plus rien n'était comme avant. Torchwood avait été détruit et personne n'avait voulu le reconstruire. Gwen ne voulait pas revivre ça et Jack ne voulait pas continuer à vivre cette vie, en tout cas pas sans lui. Cardiff n'avait plus de Torchwood mais avait toujours sa faille. Les problèmes étaient fréquents, des groupes indépendant se chargaient des problèmes, mais ça ne fonctionnait pas très bien, il y avait beaucoup de violence. Et personne ne les arrêtaient. Cardiff était sans défense particulière. Jack le savait mais ne voulait plus rien y faire. Il n'avait plus gout à rien.
Au bout d'un moment ils quittèrent le cimetière, l'un à côté de l'autre. Il se sentait étrangement mal à l'aise d'être revenu sur cette planète qu'il avait tant aimé. Il avait perdu gout à la vie, et la perte de Ianto et de Steven lui laissait un arrière gout très désagréable dans la bouche et même dans son cœur.
Jack : Comment tu vas toi ?
Gwen : Ca va, Rys travaille toujours pour sa compagnie et moi je m'occupe de Will.
Jack : Un garçon.
Gwen : Oui
Jack savait qu'elle aurait aimé le voir plus tôt, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait même pas rester, il ne s'en sentait pas capable. Il voulait repartir le plus vite possible. Mais on ne venait le chercher que le soir même, pas avant, il ne voulait pas aller en ville, et encore moins rester avec Gwen, il voulait juste, repartir et vite.
Gwen : Tu repars quand ?
Jack : Très bientôt.
Gwen : Tu ne peux pas rester un peu ?
Jack : Non Gwen, je ne peux pas. Il faut que je parte. Ce n'est plus chez moi, plus depuis qu'ils ne sont plus là. Je vais repartir loin, il le faut.
Gwen : Pourquoi ?
Jack : Parce que l'aimais et que je ne veux pas continuer de vivre sans lui, masi je n'ai pas le choix, je dois vivre alors qu'il est mort, ils sont tout les deux morts. Et moi je continue de vivre alors que je donnerais tout pour être avec lui, avec eux.
Gwen : Tu n'avais pas le choix, je veux dire pour Steven, si tu n'avais pas fais ça…
Jack : Je le sais, mais ça ne change rien, c'est de ma faute.
Gwen : ce n'est pas de ta faute pour Ianto
Jack : Bien sur que oui, si je ne l'avais pas engagé, si je lui avais pas dit de venir avec moi. Il serait encore là.
Il partit, il ne voulait plus en parler. Il ne vit pas Gwen faire demi-tour pour rentrer chez elle. Il continua sa route, il ne voulait pas rester avec elle, il devait l'oublier. Et il aurait plus de facilité avec elle. Il le savait.
Il marcha un long moment et sans s'en rendre compte il attérit à l'ancienne place de Torchwood, il sentit de nouveau les larmes couler sur ces joues. Il ne voulait plus revivre ça, et ses pas l'avaient conduits jusqu'ici. Il ferma les yeux un instant et les réouvrit aussitôt, car à chaques fois il voyait leurs visages.
Il était perdu dans ses pensées, il repensait à Ianto, à ce qu'ils avaient vécu avant sa mort, c'était parfait. Leur histoire n'était pas comme celles de tout le monde, ils avaient du mal à se parler, à s'avouer ce qu'ils ressentaient. Mais ils n'auraient pas changés leur histoire pour quoique ce soit dans l'univers.
Il sortit de ses pensés quand il entendit un bruit significatif pour lui. Il n'en croyait pas ses oreilles, c'est seulement maintenant qu'il venait.
Il se retourna et vit ce qu'il avait entendu. Ce qu'il avait attendu durant tout ces jours de cauchemar. Il était en colère, parce qu'il n'était pas venu, jamais et pourtant il avait tant espérer le voir débarquer.
Il vit la boite bleue, le Tardis, il ne s'en approcha pas, beaucoup trop en colère pour ça. Il vit la porte s'ouvrir sur une jeune femme d'abord. En temps normal, il aurait ravi de la voir. Mais sa colère était plus grande, beaucoup plus grande.
… : Salut Jack
Jack : Salut Rose
