Disclaimers : Ils ne sont pas à moi

Bonjour bonjour, voici la requête numéro 6 de la part de DramaticalRaven avec du AsaNoya et du TanaEnno dans l'univers que tu m'as demandée. Je me suis un peu inspirée d'un des doujins de Naono Bohra (une mangaka yaoi dont j'adore les oeuvres, ses histoires fantastiques et fantasy sont à tomber) appelée Mori no Koe pour l'enrichir davantage. Je vais la scinder en plusieurs chapitres vu qu'elle fait quand même dix-huit pages (j'essaierai faire plus court la prochaine fois). J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture. :)

Part 1 :

Il était un monde où se cotoyaient vampires et hybrides animaliers. Ceux-ci descendaient des esprits d'anciennes divinités qui vivaient jadis dans ce monde avant de repartir dans leur dimension natale, mêlant une partie de leurs âmes avec les humains qui les servaient alors, leur conférant ainsi des pouvoirs magiques ancrés dans leur sang.

Les vampires, quant à eux, descendaient des humains ayant passé un pacte avec les esprits de la nuit, des esprits démoniaques qui étaient traités en parias alors qu'ils souhaitaient simplement vivre en paix. Cependant, lorsqu'ils découvrirent les vertus que procurait le sang des hybrides, ils se mirent à les chasser pour se les approprier.

Ce qu'ils ignoraient, c'était que leurs proies pouvaient facilement perdre leur humanité s'ils cédaient à des pulsions trop fortes, devenant l'animal dont ils partageaient le sang.

Une guerre éclata alors et couta de nombreuses vies. S'ensuivit alors un accord : au moment de cette bataille sanglante, les hybrides avaient découvert qu'ils pouvaient controler leur partie animale s'ils se faisaient mordre par un vampire. Les vampires se rendirent compte que le sang des hybrides leur permit de vivre à la lueur du jour.

Ainsi une relation symbiotique fut née entre les deux classes.

Malheureusement, celle-ci s'était étiolée au fil des temps.

Nishinoya soupira en regardant le ciel ensoleillé dehors. Il se souvint que sa mère lui avait raconté un jour qu'il y a bien longtemps, les vampires, dont il faisait partie, ne pouvaient vivre que la nuit, la lumière du soleil leur étant mortelle. Le brun se demandait souvent comment ils avaient pu tenir, ces rayons lumineux si chauds étaient si agréables contre sa peau. Le brun sortit de sa chambre pour se diriger dans le hall. Ryu allait certainement passer le voir.

Il descendit alors pour contempler le vestibule qui fut bien vide. La ville où il vivait était l'une des rares qui cautionnait encore la vente d'hybrides. D'habitude, ceux-ci se mettaient eux-même au service du vampire qu'ils avaient choisi mais certains braconniers en capturaient pour les vendre au plus offrant. Beaucoup de doyens en avaient aboli la pratique mais le leur ne l'avait pas fait.

Yû faisait toujours en sorte d'en acheter quelques uns pour les libérer ensuite au grand dam de Ryû qui, lui, collectionnait les hybrides féminines. Certes, il ne leur faisait pas de mal mais pour le petit vampire, tout le monde devait être traité d'égal à égal. Son ami arriva peu de temps après : "Salut, Noya-san!, il contempla le vestibule, eh bien, c'est toujours aussi vide chez toi. Tu es sûr que tu ne veux pas de serviteurs? C'est triste de vivre tout seul dans un si grand manoir.

- Je peux très bien me débrouiller tout seul, Ryû, répondit Yû en lui tapotant l'épaule, j'hésite même à vendre le manoir familial.

- Quoi!? Mais que vont dire tes parents?

- Pas grand chose, répondit Nishinoya en haussant les épaules, ils seraient surtout content de me voir hors de ce patelin." Ses parents étaient aussi contre l'esclavage des hybrides. "On va faire un tour?

- Pas de souci, répondit Tanaka tout sourire, on peut passer chez moi boire un coup et après, aller à la maison des ventes aux enchères afin que je puisse revoir ma Kiyoko-san bien-aimée. Je vais aussi voir si je ne prends pas une jolie demoiselle-ourse. Elles sont adorables et je n'en ai pas."

Yû poussa un soupir. Il comprenait que Ryû avait besoin de séduire parce qu'il n'avait pas de succès auprès des vampires car elles le trouvaient toutes trop rustre mais là, il abusait un peu trop. Son ami avait beau critiqué ce prétentieux d'Oikawa qui lui n'hésitait pas à acheter des hybrides des deux sexes, il était pareil.

Et pour Kiyoko-san...Il fallait se faire une raison. Cette femme-louve d'une grande beauté était la seule hybride qu'il avait voulu acheter, cependant, lui-même avait abandonné : "Ryû, Kiyoko-san appartient déjá à la fille de la propriétaire de la maison des ventes et c'est l'une des vampires les plus influentes de la ville. Abandonne.

- Ouais, je le sais, fit Tanaka en soupirant. Yû lui tapota gentiment l'épaule pendant qu'ils arpentèrent le trottoir tandis que des calèches roulèrent sur les routes.

Ryû et lui vivaient dans le quartier le plus riche avec, en plus d'eux Shouyou, Oikawa et Kageyama. Il se demandait s'il n'allait pas les voir, sauf Oikawa bien entendu, ce vampire était trop désagréable.

Ils arrivèrent devant la résidence des Tanaka qui n'était rien d'autre qu'un hotel particulier. "Ah! Voilà la partie que je préfère, déclara Ryû qui se préparait à voir un cortège de jeunes filles hybrides prêtes à le saluer, mes chériiiiies, continua-t-il en ouvrant la porte, je suis de re..., l'entrée fut vide,..tour?"

Yû rentra à son tour. "Ben où est mon harem adoré?

- Je les ai toutes libérées."

Ryûnosuke regarda d'un air effaré sa grande soeur qui apparut en haut de l'escalier en bois menant à l'étage. "Quooooiiiiii? Pourquoi t'as fait ça, grande soeur?

- Parce que ce ne sont pas des jouets Ryu, vociféra-t-elle, tu devrais davantage te conduire comme un homme et traiter les femmes avec respect.

- Mais je les respecte, grande soeur."

Saeko l'ignora pour saluer Nishinoya. "Salut, Yû. Ça te dis de boire un thé?"

Le brun hocha la tête. Cela lui ferait du bien. "Oui, Saeko-nee-san, avec plaisir.

- Bien, allons dans le salon. Tu ne vas pas rester planté dans l'entrée."

Tous s'intallèrent donc au petit salon dont la décoration coquette rendait l'ensemble plus chatoyant. Yû admirait les murs lilas et les rideaux brodés qui recouvraient les fenêtres. Saeko avait beau avoir un caractère bien trempé, elle n'était pas moins très féminine.

Les trois prirent chacun un fauteuil où ils s'assirent pendant que le serviteur de Saeko, un homme portant des oreilles et une queue de renard, leur servit une tasse de thé accompagné d'un petit macaron à la fraise. Les vampires pouvaient se nourrir normalement mais seul le sang leur était vital. "Merci Aki, fit la vampire en souriant tendrement à l'homme renard. Ryû maugréa devant cette scène. "Pourquoi tu ne libères pas Akiteru, toi aussi?

- Je sers Saeko-sama de mon plein gré, Ryû-sama, répondit gentiment l'interessé en regardant affectueusement sa maitresse, et maintenant que j'y pense, j'ai quelque chose à vous donner, Yû-sama."

Il sortit un instant de la pièce puis revint avec un livre : "Je pense que vous risquez certainement de croiser mon frère sur le chemin ou de le voir chez son maitre. Il m'a dit qu'il avait besoin de ce livre donc je suis passé à la bibliothèque de la ville pour l'emprunter, comme je sais qu'il est très occupé en ce moment. Est-ce que vous pouvez le lui donner si cela ne vous dérange pas?"

Nishinoya regarda l'ouvrage après avoir bu une gorgée de thé. Il s'agissait d'un livre de médecine traitant des maladies vampiriques. Il se rembrunit légèrement avant d'accepter la demande : "Comptez sur moi, Akiteru. Je vais le lui transmettre."

Celui-ci le remercia avec un petit sourire : "Merci infiniment." Il fit une courbette aux trois vampires. "Je dois y aller maintenant, saluez mon frère de ma part.

- On n'y manquera pas, déclara Yû en lui souriant.

Akiteru quitta la salle sous le regard attendri de Saeko. "Ah, cet homme est une perle. Je suis si heureuse qu'il soit à mes cotés.

- D'ailleurs oû est-il parti, grande soeur?, lui demanda Ryû.

- Aki et moi travaillons pour une association qui tente de convaincre notre cher doyen éclairé de renoncer à cette politique d'esclavage et aussi de contribuer à une meilleure harmonie entre vampires et hybrides.

-Faudrait que je m'inscrive là-bas, dit Yû, si cela peut changer les choses.

- C'est vrai que pour la plupart des vampires, les hybrides ne sont que des trophées à ajouter à leur collection, elle fixa sévèrement son frère qui fuit son regard, honteux, pour d'autres, ce sont des réservoirs à pouvoirs. Je sais que certains hybrides acceptent de nous servir comme c'est le cas avec Aki mais beaucoup sont capturés de force.

- Plein de vampires cherchent à s'emparer d' êtres hybrides possédant dans leur sang le pouvoir de guérison, poursuivit Ryû, tout ça parce que c'est grâce à eux que nous pouvons vivre le jour."

Yû ne répondit rien. Un médecin avait rencontré un jour un homme-ours possédant ce sang. Il avait ainsi synthétisé un remède qui avait permis aux vampires de profiter de la lumière du jour. Les hybrides ayant le don de guérison étaient très rares et il était vrai que les vampires convoitaient ceux qui possédaient ce sang si particulier.

C'était aussi pour cette raison que certains d'entre eux cherchaient à avoir à leur service le plus d'êtres hybrides possible, afin d'avoir un maximum de pouvoirs à leur disposition. Il se demandait bien si ce n'était pas pour cette raison que le doyen n'abolissait pas cette politique de vente. Afin d'avoir le controle et la main mise dessus.

"J'y vais, Ryû, fit le brun en déposant l'assiette et le couvert sur la table, je vais donner le livre à Tsukishima.

- Attends, Noya-san, s'empressa de dire Ryû en se levant brusquement, je vais avec toi.

- Interdiction d'aller à la maison de ventes aux enchères, lui prévint sa soeur qui les raccompagna à l'entrée, sinon tu auras de mes nouvelles.

- Bien sûr grande soeur...Comme si j'allais l'écouter, termina-t-il une fois qu'elle eut fermé la porte.

"Franchement Ryû, ta soeur a raison, il faudrait que tu arrêtes de collect...

-...Ce n'est pas comme si je les maltraitais, rétorqua Ryû, et puis, je n'aime pas être seul. Tu étais comme moi avant, Noya-san, tu n'arrêtais pas de t'extasier devant ces jolies hybrides.

- Mais je n'ai jamais voulu les acheter. Allons voir Tsukishima."

Ryû soupira et le suivit jusqu'à un petit manoir situé non loin de sa résidence.