chapitre 1 : présentation
Le réveil a hurlé. 6h00 était projeté par les feux rouges et aveugles de mon réveil.
"Ohhh, soupirais-je intérieurement.Encore une journée en Enfer."
Le sol contre mes pieds glissa dangereusement, car je me suis dégagée de mon consolateur.
"Pourquoi je ne peux pas rester à la maison aujourd'hui?"
Une nouvelle école. Une nouvelle ville. Et un autre jeu de brutes. C'était ma vie. Juste une série d'éternelle humiliation et de torture à mes dépens. Dans ma dernière école, à Phoenix en Arizona, Tobi était l'un de mes tourmenteurs.Il était venu me demander bien qu'il était un étudiant en deuxième année des écoles semiformel. Après m'avoir demandé deux fois par jours, quotidiennement, pendant huit jours et ayant dis constamment "non", j'ai finalement cédé. Pendant un moment bref, je me suis permis de penser que quelqu'un pourrait être agréable avec moi. Je pourrais avoir un petit ami!
J'ai laissé ma mère, Renée, me prendre dans un magasin en Californie qui se spécialisa dans les robes faites mains. Robes après robes, elles sont passées dans le salon d'essayage. Soies. Taffetas. Crinoline. Polyester. On a passé chaque couleur, tissu, coupe, et conception connue aux hommes selon moi. Certains ont regardé, étaient d'accords. D'autres étaient affreux et étaient répulsifs. Mais, finalement l'employé du bureau du magasin m'a aidé à trouver quelque chose que j'aimé. L'éclat du satin, du tissu de mousse de mer a pris les traces infimes du rouge dans mes cheveux. La robe descendait jusqu'au plancher, était simple et gentiment convenable. Je n'avais de vrais amis dans à Phoenix, et personne d'autre que ma mère avait vu ma robe encore. Elle m'a ammené à une soirée de danse, j'ai fait laver mes cheveux, redresser, friser, épingler ... Mais, quand nous sommes finalement partis, je me trouvais belle. Bien, aussi beau que quelqu'un avec la formation professionnelle allait être capable de faire. La femme n'était pas un magicien après tout. Tobi avait appelé ce matin, un samedi en décembre. Il savait que ma robe était verte, il avait commander un corsage et boutonnière qui correspondait avec. Ma mère m'a aidé pour ma robe donc je ne me suis pas ruiné avec le maquillage et pour mes cheveux. Tobi veniat me prendre à 19h30. Je me suis assise sur le divan aavec ma maman et nous avons attendu ...
... et attendu ...
... et attendu ...
... et attendu ...
Renée était assise dans la salle de séjour avec moi tout le temps. Elle a regardé la TV sans voir les programmes. A 22h15, j'ai éteint la lumière du porche, pris une douche et je suis allée me coucher. Renée m'a laissé seul pour la majorité du jour suivant. Lundi, Tobi a ri de moi lorsque je suis entrée dans la salle où nous avions cours ensemble. J'ai essayé de cacher mon visage derrière un panneau de mes cheveux mais j'entendais toujours les chuchotements et les rires de mes camarades de classe. Les surnoms et les railleries ont recommencé mais dix fois plus méchants qu'auparavant. Le geste final est venu quand Tobi a gribouillé mon casier avec un marqueur de magie noire : "MEURS GROSSE VACHE!" Renée et mon beau-père, Phil, m'ont retiré directement de l'école et m'ont envoyé chez mon père qui était dans l'état de Washington. Je n'avais jamais vraiment passé de temps avec lui.
Ici à Forks, ma mère pensait que la vie serait meilleur ou plus facile. Je suis sûre qu'elle a pensé que se serait plus facile pour moi, ça le sera aussi pour elle car elle aura une charge en moins. Elle ne devrait jamais m'observer quand je rentrais des cours, quand je me dirigeais vers ma chambre, le visage couvert de larmes ou alors s'asseoir avec moi un samedi soir regardant des courses sur le câble.
Maintenant ce fardeau ne sera plus porté par Renée, mais par Charlie. Charlie, qui était parfois un père, est toujours le chef de la police. Il ne sera jamais assez à la maison pour voir que les humiliations recommenceront. D'une façon malade et perverse, j'ai en fait trouvé mon consolateur. Chaque matin, l'habillement ressemble à un exercice dans la futilité. La plupart des filles aiment et vivent pour leur garde-robe. Moi , pour ma part, je fais des courses, seulement quand mes vêtements deviennes trop miteux ou alors quand ils sont loins du style. La plupart des filles ont porté Hollister, Abercrombie, ou le Trou. Mon magasin sponsorisait les dernières modes de Bogue, Catherien Bryant.
Vous voyais, j'étais simple, accueillante, grosse. J'étais Bella.
