Auteur : kaneda26
Origine : Yuyu Hakusho
Genre : yaoi.
Couple : Bah, comme d'hab !
Disclamer : Y'a aucun des personnages qui m'appartient, heureusement pour eux parce que ce serait encore pire si ils étaient à moi…
Titre : Extinction de la douleur.
Note : une petite fic en attendant une fic un peu plus longue qui avance pas TT ! En espérant que vous aimerez ! Merci à tous pour vos reviews sur Déclaration et conséquences.
Chapitre un :
J'avais mal au bras mais c'était supportable. Pourtant, Mukuro m'a attrapé et m'a ordonné :
« Va voir Kurama.
-Hn.
-Ne discute pas, Hiei ! Tu y vas ! »
Je ne sais pas comment elle fait pour deviner ce que je veux dire alors que je ne le dis pas. Kurama le fait aussi. Yusuke parfois y arrive.
Je n'ai pas envie d'aller chez Kurama. Ma blessure n'est pas si grave, même si le sang dégouline encore jusqu'à mes doigts puis tombe sur le sol en taches circulaires.
Le couloir est jonché de corps de yohkais, la plupart sont bien amochés.
Maintenant que le portail qui mène sur le ningenkai est sous notre garde, les attaques sont de plus en plus nombreuses. Tant que je peux me battre, ça n'a pas vraiment d'importance.
Sauf que… J'étais vraiment pas concentré sur la bataille, je me suis fait avoir bêtement. Le type devait me connaître de réputation car il a visé mon bras droit.
J'ai dégusté quand j'ai sorti mon kokulyuha mais j'en ai vu d'autres.
J'essaie de gagner ma chambre, zigzaguant entre les corps allongés. Ma chambre est déjà bien peuplée, pas moyen de faire un pas à l'intérieur.
« Hiei ! Va te faire soigner par Kurama ! »
Encore un peu et elle va elle-même me traîner au sous-sol pour emprunter le passage vers le monde des humains. Je vais y aller par moi-même.
Je répands du sang sur les marches d'escaliers. Je soulève la manche de mon manteau. J'avais cru qu'il ne s'agissait que d'une simple éraflure. Mais la plaie est profonde et moche, vraiment moche.
Le portail débouche sur un terrain vague, non loin de l'appartement de Kurama.
J'ai même pas eu à frapper à la fenêtre, il m'a senti arriver. Je crois que j'ai perdu trop de sang parce que ma vue est légèrement trouble.
Kurama passe un bras autour de ma taille et me soutient pour m'aider à descendre du rebord de la fenêtre.
« J'y arrive tout seul ! » Je le repousse. Il me regarde avec… Je sais pas comment il me regarde. Je ne le comprends pas. Pas plus que je ne comprends pourquoi je viens ici.
Même si Mukuro me l'a demandé, si je n'en avais pas eu envie, je ne serais pas venu.
Mais finalement, je suis là. Avec lui. J'enlève mon manteau. Il grimace en voyant la blessure.
Et il me pousse sur le lit pour me soigner.
Tout en désinfectant la plaie, il me demande ce qui s'est passé.
« Comme d'habitude… » Il comprend. Il commence à parler de la situation du makai. De plus en plus catastrophique selon lui. Enki a du mal à asseoir son autorité. Beaucoup de démons ne veulent pas abandonner la chasse aux humains et cherchent à prendre le portail par la force.
Ce n'est pas nouveau, ça fait un an que je me frite ce genre de crétins.
Ce qui est étrange, c'est que je pourrais tout aussi bien faire partie de l'autre camp. Par un concours de circonstances, je me retrouve du côté des humains. Comme la fois où j'ai dû participer au tournoi dans l'équipe de Yusuke. Et tout le monde a l'air de trouver ça normal.
Ou finalement, j'aurais pu ne faire partie d'aucun camp. C'aurait été parfait. Mais quand ça a dégénéré, je suis resté. Pourquoi, ça c'est une bonne question.
Je serre un peu les lèvres quand Kurama recoud ma blessure mais je ne pousse pas un cri. Il ne m'a pas suffisamment anesthésié mais je ne vais pas lui dire.
Pourtant, il le devine puisqu'il me tend une graine rougeâtre. Je la prend et je l'avale. C'est un anti-douleur. Et quelques minutes plus tard, ça fait son effet. Ce qui m'énerve, c'est cette façon qu'il a de comprendre sans que je dise un mot, de toujours savoir ce que je pense. Et son sourire.
Sourit-il parce qu'il a deviné juste ? Sourit-il pour me montrer qu'il sait toujours tout ?
Après avoir fini mon bandage, il pose la tête sur mon épaule.
Je trésaille légèrement. Moi aussi parfois, j'arrive à le comprendre. Et je sais ce qu'il veut.
Ca fait un moment maintenant que ça dure. Deux mois peut-être.
Il m'embrasse dans le cou, puis sur les lèvres. Sa langue glisse sur mes lèvres desséchées, les assouplit avant de se frayer un passage dans ma bouche. C'est à la fois étrange et bon. J'aime cette sensation. Et il le sait puisqu'il sait tout.
Il me renverse sur le lit en faisant attention à mon bras.
Kurama me regarde, il me sourit et pose des baisers sur mon visage.
Il est doué, en quelques minutes, j'oublie ma blessure, ma fatigue. Je perds le contrôle comme à chaque fois. Et je me retrouve à gémir, sentant son poids sur moi, le sentant en moi.
Pendant un moment, je ne pense plus à rien, je ne ressens que du plaisir.
Puis, la réalité. Kurama m'entoure de ses bras, il me serre contre lui. Mon bras me fait à nouveau mal.
Depuis combien de temps je suis comme ça, à la dérive. Quand je me suis mis au service de Mukuro déjà, ça avait commencé. J'avais perdu cette envie de survivre, j'étais résigné.
Tout ce que je voulais, je l'avais perdu. Ma vengeance contre les femmes du monde des glaces. Mon lien de parenté avec Yukina que j'ai renié. Elle a beau me dire qu'elle aurait aimé que son frère soit comme moi, je n'y crois pas.
J'ai envie de partir mais Kurama me garde prisonnier contre lui.
Il murmure des « je t'aime » pendant qu'on le fait. Je ne comprends pas ce que ça veut dire. Je ne comprends pas non plus pourquoi il veut me garder toute la nuit maintenant qu'il est satisfait.
Je pourrais le haïr pour ça. Mais en fait, ça m'est complètement égal. Pour moi aussi, c'était bon. Alors pourquoi est-ce que je me poserais des questions ? Pourquoi est-ce que je me torturerais avec ça ?
Kurama relâche son étreinte, il s'endort. Je suis enfin libre. Ou presque. Je cherche mes vêtements en essayant de faire le moindre bruit possible. En général, je suis assez doué pour ça. J'arrive à ne pas le réveiller. Mais pas cette fois. Quand je sens sa main qui agrippe mon poignet, je me sens complètement vide.
« Pourquoi tu fais ça, Hiei ? »
Que veut-il dire par « ça » ? Je ne comprends pas. Et il le sait.
« Pourquoi tu pars à chaque fois comme un voleur ? »
Et lui, pourquoi veut-il absolument me garder ? Comme si nous étions un couple !
J'ai envie d'hurler mais je ne le fais pas. Et lui, pourquoi fait-il ça ? Il est sensé être mon ami. Les amis ne se conduisent pas comme ça. Ils ne couchent pas ensemble.
« Reste… »
Sa voix est à la fois suppliante et impérieuse. Je ne sais pas quoi faire. Si je reste, j'ai encore plus cette sensation de résignation, d'échec. Si je pars… Est-ce qu'il sera en colère après moi ? Est-ce qu'il voudra encore me voir ? C'est quoi ces questions qui envahissent ma tête ? Comme si j'en avais quelque chose à faire !
Il tire sur mon poignet et me fait tomber sur lui. Je sens sa peau nue, ma tête contre son torse. Je n'aurais jamais cru Kurama capable d'une chose pareille. Ou plutôt, je ne me serais jamais cru aussi faible. Je ne peux pas lui résister.
Il me serre contre lui. Et il commence à m'ôter les quelques vêtements que j'avais pu trouvés.
Il m'embrasse et ma langue va à la rencontre de la sienne. Il ne veut qu'un baiser pour le moment. Un baiser et me tenir nu contre lui.
Avec l'aube, j'arrive enfin à m'échapper sans le réveiller.
Mais le portail est fermé. Impossible pour moi de regagner les ténèbres.
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Il me manque. Cela fait une semaine que je ne l'ai pas vu. Il me manque. Et je suis inquiet. Je connais la situation déplorable du makai. Et je n'aime pas savoir Hiei en première ligne. En un an, il a été souvent blessé. Je m'inquiète mais en même temps, c'est les seuls moments, ceux où il a besoin de soins, où il vient me voir quand ce n'est pas pour m'apporter un message des ténèbres.
Cette aura qui approche. Mon cœur s'emballe, c'est lui.
J'ouvre la fenêtre. Il est là, le visage pale, luisant d'une fine couche de sueur, il vacille un peu aussi je tends les bras pour le soutenir.
« J'y arrive tout seul ! »
Les mots sont coupants, un peu douloureux. J'ai pour seule envie de le serrer dans mes bras. Mais ce n'est pas le moment. Il est fatigué et… Il enlève son manteau. Fatigué et blessé.
Ma joie est partagée. Je suis tellement heureux de le voir. Mais je me rends bien compte qu'il ne vient que pour mes talents de guérisseur.
Tout en lui administrant les premiers soins, je l'interroge.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-Comme d'habitude… »
C'est la seule réponse que j'obtiendrais. En même temps, elle suffit amplement.
Je commence à parler, parce que je me sens mal à l'aise avec lui. Il ne dit presque rien. Je ne sais même pas s'il m'écoute. Sans doute que non. Je suis idiot aussi, sa blessure doit lui faire suffisamment mal sans que j'en rajoute avec mes discours.
S'il a mal, il ne le dira pas. Je n'aime pas l'idée de le savoir souffrir sans rien dire. Ce n'est pourtant pas bien compliqué de me le dire. Depuis le temps qu'on se connaît, il pense encore que c'est un signe de faiblesse ? Je ne sais pas. Dans le doute, je lui tends une graine.
Il l'accepte. Et je souris. Je ne veux pas le voir souffrir.
Son bandage est terminé. Je sens venir le moment où il va repartir. Je pose mon front sur son épaule. J'ai envie de le garder, d'être un peu égoïste. Je sais qu'on a besoin de lui dans le makai, qu'il est un des éléments essentiels. Mais moi aussi, j'ai besoin de lui.
Les ténèbres commencent à déteindre sur le monde des humains et la ville devient de plus en plus glauque. Entre les démons mineurs qui arrivent à passer par des portails frauduleux, et les répercussions du makai sur les ningens, moi aussi, je suis bien occupé.
Alors, je peux bien avoir Hiei à moi tout seul pour quelques heures.
Je goûte la peau de son cou, puis ses lèvres et j'approfondis le baiser.
Je m'allonge au-dessus de lui et le contemple en souriant.
Hiei ne sourit pas. Et il y a comme une interrogation dans son regard. Mais il ne me rejette pas. Il ne m'a jamais rejeté. Pourtant, je m'y attendais. Même maintenant, j'ai cette crainte à chaque fois que je le touche. Mais il me laisse lui faire l'amour.
Je sais que le plaisir est partagé quand j'entends ses gémissements devenir de plus en plus rauques et incontrôlés. Je me laisse retomber à côté de lui et reprends mon souffle.
Puis je le serre contre moi. Son corps s'emboîte parfaitement dans mes bras. Je suis satisfait et en même temps, j'aimerais tant qu'un jour il prenne l'initiative, qu'une nuit, ce soit lui qui me fasse l'amour.
Je me réveille avec un vide immense à côté de moi. Hiei est à moitié habillé. Je le retiens, m'accrochant à son poignet désespérément. Je ne veux pas être juste une distraction pour lui. Je ne veux pas être seulement utile à son plaisir.
« Pourquoi fais-tu ça, Hiei ? »
Il ne répond pas. Je préfère ce silence à une froide réponse. Mais j'insiste bêtement.
« Pourquoi tu pars à chaque fois comme un voleur ? »
J'attends une remarque cinglante. Pourquoi resterait-il en effet ? Je ne suis qu'un ami pour lui, un ami avec lequel il s'envoie en l'air de temps en temps. Alors qu'il est tellement plus pour moi. Suis-je seulement un ami ? Au moins ça ?
« Reste… »
Je hais la faiblesse que j'entends dans ma voix quand je lui dis ce mot. Mais peut-être est-ce cette faiblesse justement qui le fait hésiter.
J'en profite et l'attire vers moi, son visage plaqué contre moi, mes bras entourant ses épaules.
Non, je ne veux pas le laisser s'échapper. Je lui enlève ses vêtements. Je l'embrasse et il y répond instinctivement.
Je le ramène dans le lit, dans mes bras. C'est l'endroit où j'aime le savoir. C'est l'endroit que j'aimerais lui faire aimer.
Mais au matin, il s'est envolé. Je n'ai aucune importance à ses yeux. Moi ou un autre, ce serait pareil. Mais c'est moi justement. Devrais-je m'estimer heureux ? Sans doute. Mais alors, pourquoi je ne le suis pas ?
A suivre…
A la base, ça devait être un one-shot ! Mais évidemment, c'est plus long que ce que je prévoyais. Je devrais arrêter de faire des prévisions, c'est toujours plus long que prévu ! Enfin, j'espère que vous ne vous en plaindrez pas !
En plus, ça devait être une songfic mais finalement, j'ai changé d'avis !
Voilà, à plus…
Hiei : Reste là !
k26 : Tiens, j't'avais presque oublié…
Hiei : Pas moi… (sourire sadique). T'as osé recommencé ? Tu veux mourir ou quoi ?
k26 : (air innocent) Recommencer ? Mais quoi donc ?
Hiei : Je suis encore uke ! Je suis pas d'accord !
k26 : (regarde vers un immeuble…) Waouh ! T'as vu ?
Hiei : Quoi ? Quoi ?
k26 : Mon dieu, y'a Kurama qui sort de la salle de bains. Non ! C'est pas une serviette de bain ça, c'est un mouchoir ! Et y'a l'eau qui dégouline le long de son corps svelte et…
Hiei : Pousse toi ! (Regarde…) Imbécile ! C'est pas Kurama ! C'est Kuwabara ! Ah, merci pour la vision d'horreur ! (regarde le vide intersidéral autour de lui…) JE VAIS LE BUTER !
k26 : (loin, très loin, très très loin dans l'univers…) Niark, niark, niark, faudra d'abord qu'il me trouve !
Hiei : Trouvé !
k26 : Argh, il est rapide ! Adieu monde cruel !
( suis découpé en trente six morceaux… et Hiei s'en va dans le soleil couchant, croyant enfin être débarrassé de moi)
Kurama : Ca va ?
k26 (me recompose en un seul morceau…) Moui. T'es là pour quoi ?
Kurama : Pour le prochain chapitre, j'aimerais que Hiei me fasse un strip-tease.
k26 : Ouais, c'est pas donné ça ! Et en plus, c'est pas facile à caser dans l'histoire !
Kurama : Allez, j'te file quelques plantes vampires…
k26 : Non ! Comment tu veux que je foute un strip dans cette fic ?
Kurama : Et bien… (s'approche de mon ordi et commence à taper) « Hiei posa son regard de braise sur Kurama. Il était vêtu d'un short blanc ultra court et d'un débardeur noir transparent. Une musique s'éleva soudain dans la chambre et Kurama reconnut « you can leave your hat on » pendant que Hiei commençait à onduler des hanches en cadence tout en jouant avec le tissu fluide de son tee-shirt… »
k26 : Mais arrête heu ! (protège mon pauvre ordi qu'a pas mérité ça)
Kurama : Je veux un strip-tease !
k26 : Si tu continue, j'avoue à Hiei que tu m'a payé pour être le semé !
Kurama : Tu ferais pas ça ?
k26 : Je vais me gêner ! Maintenant, du balai !
Kurama : (qui part pas content du tout) T'es le fanficteur le plus retors que j'ai jamais vu !
k26 : Ca c'est un compliment qui me va droit au cœur. Niark, niark, niark…
A plus et laissez des reviews, svp !
