Voici la traduction du premier chapitre d'une fiction anglophone, écrite par mon amie Kendra. Si vous souhaitez la lire en anglais, cherchez l'auteur xthesebonesx - je vous promets que vous ne serez pas déçus. J'espère compter par dizaines vos reviews, j'ai moi-même tout de suite accroché avec cette histoire. Je traduirai au fur et à mesure de la publication de Kendra. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires sur l'histoire, je les lui traduirai. Elle a hâte de connaître la réaction d'un public francophone!

Pour ceux qui souhaitent lire mes propres fictions, mon nom d'auteur est Honeeym. Le compte MaggieBrown sera dédié uniquement aux traductions de fictions depuis l'anglais.


« Il faut qu'on arrête, » dit Caroline en se glissant hors du lit, sa peau toujours brûlante du contact de leurs peaux l'une contre l'autre, quelques minutes auparavant.

C'était bon – c'était meilleur que bon : pour être honnête avec elle-même, c'était presque parfait, mais elle se sentait mal. Elle ne devrait pas avoir aimé ce qui venait de se passer elle ne devrait pas en avoir aimé une seule seconde.

Malgré son envie de lui, il gardait le silence, la regardant ramener son chemisier de soie rouge sur son soutien-gorge en dentelle blanche. Pour une fois, il était muet. Il avait toujours quelque chose à dire en temps normal, mais ce soir, il ne pouvait trouver aucun mot qui vaille la peine d'être prononcé.

Il se contentait donc d'être allongé sur son propre lit, à l'observer – à admirer sa peau pâle alors qu'elle se débattait avec les boutons dorés de son corsage, se maudissant intérieurement en essayant de les fermer le plus rapidement possible.

A lui, ça ne lui avait posé aucun problème de lui enlever cette chemise.

Il finit par se redresser et elle se sentit immédiatement plus nerveuse, faisant de son mieux pour ne pas le regarder dans les yeux. Ces yeux qui semblent brûler un trou dans son dos à mesure qu'elle tentait de les fuir.

Elle s'y était perdue maintes et maintes fois.

Cette fois, c'était celle de trop.

« Caroline, » commença-t-il et il agita la main pour l'arrêter, protestant contre le discours qu'il s'apprêtait à lui faire, parce qu'elle le connaissait trop bien. Elle refusait d'entendre le son de sa voix de se laisser attendrir par ses mots.

Elle enfila silencieusement sa jupe-crayon noire et ses escarpins Jimmy Choo de douze centimètres.

En mettant cette tenue un peu plus tôt, elle s'était sentie sexy. Elle savait qu'il ne pourrait pas s'empêcher de la toucher – elle savait que son accoutrement et un peu d'alcool le pousseraient à franchir ses limites.

C'était ce qu'elle voulait – elle voulait qu'il la désire, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu'elle savait pertinemment qu'il appartenait à Elena. Peut-être qu'elle se sentait seule. Peut-être parce qu'elle n'était rien de plus qu'une traînée.

Une traînée déterminée à arriver à ses fins avec lui et maintenant que c'était fait, elle en avait la nausée.

Ça n'aurait jamais dû arriver – jamais avec lui.

Tout ce que Caroline ait jamais souhaité, c'était être une petite amie digne de ce nom, pour une fois, et elle avait échoué. Elle n'avait jamais été une bonne petite amie, jamais assez bien.

« Ça, ça ne doit jamais se reproduire, » articula-t-elle dans l'espoir de paraître plus forte qu'elle ne l'était, et plus déterminée.

Elle se dirigea vers le miroir en pied et passa les doigts dans ses cheveux blonds, indomptables et emmêlés, grognant légèrement en défaisant doucement les nœuds. Elle attrapa son rouge à lèvres couleur cerise et s'en passa sur les lèvres – des lèvres gonflées de l'avoir embrassé encore et encore, partout.

Caroline le sentit soudain se tenir derrière elle, les mains sur sa taille, dessinant une ligne de l'ourlet de sa jupe jusqu'à son ventre, avec une douceur incroyable – ces gestes sont les plus doux qu'il ait eu envers elle ce soir.

Il appréciait vraiment sa tenue.

Elle inspira l'odeur des bougies qu'elle avait allumées mêlée à celle du vin qu'ils avaient bu. Elle ne pensait pas jusque-là que les vampires puissent être saouls, mais elle avait la certitude que le lendemain, elle serait saoule de culpabilité.

Les lèvres du jeune homme se frayèrent un chemin dans ses cheveux, et inévitablement jusqu'à son cou, alors qu'il goûta sa peau l'embrassant doucement, la titillant, la tentant.

Il n'était rien d'autre qu'une tentation ambulante – il l'avait toujours été.

Elle rouvrit les yeux quand ses lèvres atteignirent sa joue et regarda leur reflet dans le miroir. Il était torse nu, ne portant que son boxer, et les yeux de Caroline se promenèrent sur ses abdominaux, ses épaules larges, son torse puissant…

Comment s'était-elle retrouvée dans cette situation ?

Elle était consciente de passer beaucoup de temps avec lui, mais elle n'imaginait pas que ça se passerait comme ça. Elle ne comprendrait pas comment elle était devenue si attachée à lui – elle ne pouvait même pas se résoudre à prononcer son nom tant la honte la submergeait, même si elle n'avait eu aucun problème à le hurler une heure plus tôt.

Elle se sentit mal alors que la scène rejouait dans sa tête, en particulier le moment où elle s'était trouvée à sa porte avec une bouteille de son vin blanc favori. Elle avait souri quand elle avait senti ses yeux parcourir son corps alors qu'elle lui parlait. Elle s'était sentie désirée. Elle s'était sentie sexy. Jusqu'à ce qu'elle obtienne ce qu'elle voulait.

Caroline tenta de se racler la gorge, sans grand succès.

Ses lèvres appuyèrent sur sa nuque tandis qu'il glissait les mains le long de son corps, la faisant frissonner, mais elle parvint à se défaire de ses émotions troublées.

« Il faut qu'on arrête, » dit-elle, un peu étourdie tandis que des larmes coulaient le long de ses joues. « Je l'aime, tu comprends ? J'aime ton frère. »

Il relâcha doucement son étreinte et poussa un soupir. La dernière chose qu'il voulait, c'était la faire souffrir.

Caroline pivota pour lui faire face, et ses yeux verts pétillèrent alors qu'il posa une main sur sa joue comme il le faisait toujours.

Ce geste donnait à Caroline l'espoir que les choses n'avaient pas besoin de changer.

« Je ne lui dirai rien, Caroline, » dit doucement Stefan en entortillant ses doigts dans ses boucles blondes. « Je n'en parlerai pas à Damon. »