TADAAAA ! Ma nouvelle fic. Dont le personnage principal est Havoc. On change un peu. Notre blond lieutenant est plus colérique qu'il n'y paraît, surtout quand une certaine chasseuse de reliques est en jeu.
Persos FMA pas à moi, sinon le film aurait eu une meilleure fin (lol). Amusez-vous et n'oubliez pas le petit bouton qui remplit de joie le coeur de chaque auteur.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Le soleil filtrait doucement par la fenêtre, réveillant Samantha. Elle aperçut une main posée sur la sienne, dont les doigts sont entremêlés avec les siens. Le bras à qui appartennait cette main l'entoure, et elle sentit un souffle dans son cou.
La jeune femme souria. A son annulaire brillait une bague de fiançailles. Jean Havoc lui avait en effet demandé de se fiancer avec elle la veille. Samantha s'étira doucement pour ne pas le réveiller. Jean émit un grognement et se retourna. Elle en profita pour attraper son pyjama rangé sous son oreiller. Avec tout ça, elle n'avait pas vraiment eu le temps de l'enfiler hier soir. Sam passa un short avec un débardeur, et se rendit à la cuisine préparer le petit-déjeuner.
Son fiancé la rejoignit quelques instants plus tard, visiblement dans le pâté. Le militaire se pencha et l'embrassa sur la joue.
" Bien dormi ma puce ?" demanda-t-il en se servant une tasse de café.
" Ca ... avec le câlin d'hier soir le contraire aurait été étonnant. Tu es épuisant parfois." répondit Samantha.
Jean pouffa de rire, et s'assit en face d'elle. Son visage s'assombrit un instant :
" Si j'ai bien compris, tes congés prennent fin aujourd'hui."
" Exact. Et je parierais ma bague ..."
" Quoi ?" coupa Jean.
" Pardon. Je parierais disons ... ma chemise que Dooley m' a déjà trouvé du boulot." rectifia Samantha.
" Ah bon. Je préfère ça. T'as pas intérêt à te séparer de cet anneau. C'est la meilleure preuve que tu es à moi." fit Jean avec un sourire en coin.
" T'aurais mieux fait de m'acheter un collier pour chien dans ce cas-là !" répliqua Sam.
" Entre nous, j'ai hésité entre ça et un tatouage. Mais bon, je me suis dit que tu aimerais mieux une bague." répondit Jean du tac au tac.
" Surtout que j'ai déjà tes plaques de militaire autour du cou, ta gourmette plus une autre bague. C'est peut-être assez pour dire que je t'appartiens. Ou bien alors je devrais encore porter tes vêtements." continua Samantha.
" C'est une idée ça. D'autant plus que mes chemises te vont à ravir." sourit Jean.
" Ouais, quand je ne porte que ça. Me demande s'ils accepteraient que je vienne avec juste une chemise, au musée." réfléchit Samantha.
" T'avise pas d'essayer.Y'a que moi qui aie le droit de te voir vêtue comme ça."
Samantha sourit à son tour, et débarrassa son couvert. Un peu plus tard, Jean se rendit au Q.G de Central. La première personne qu'il croisa fut Kain Fuery, le petit frère de Smantha.
" Alors ?" lui demanda-t-il sans préambule ni introduction.
" Alors ... elle a dit OUI !" s'exclama Havoc avec un grand sourire.
" Ah ben tu vois ! Je savais bien qu'elle allait accepter !" sourit Kain.
Les deux soldats se dirigèrent ensuite vers leur bureau.
" Et toi Kain, tu compte te décider quand ?" interrogea Jean.
" Avec Dark ? Euh ... je sais pas." répondit Kain en, rosissant.
Havoc ouvrit la porte. Falman et Breda était déjà là, ainsi que Riza.
" Alors ?" demandèrent-ils.
" Je suis fiancé." répondit le lieutenant.
Ses collègues le félicitèrent à leur tour. Le dernier à arriver fut Mustang. Il rendit le salut que ses subordonnés lui adressèrent.
" Alors ?" lança-t-il à Jean.
" Vous vous êtes donné le mot avant de venir ou quoi ?" fit Jean en les regardant tous.
Roy haussa un sourcil en signe d'incompréhension.
" Elle a dit oui." reprit le lieutenant.
Roy hocha la tête avec un sourire. Les nouvelles du jour annoncées, chacun put, ou plutôt dut, se mettre au travail.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Samantha pour sa part, se rendit au musée, où l'attendait le conservateur qui l'employait.
" Ah ! Enfin vous revoilà ! Ce musée commençait à regorger de vieilleries." lança Dooley.
" Oui, c'est normal pour un musée. On y expose pas des trucs neufs." répondit Samantha avant de serrer la main du conservateur.
" Hin-hin ! Venez par là, que je vous présente votre nouveau client."
Il la mena à son bureau. Lorsque la chasseuse de relique le vit, elle remarqua quelque chose de déplaisant au fond de ses pupilles. Son client lui expliqua ensuite ses intentions.
" Ah oui. Je vois ce que c'est. J'ai déjà repéré deux trois ouvrages sur le sujet." fit Sam.
" Dois-je comprendre que vous allez commencer immédiatement les recherches ?" interrogea son client.
" C'est tout à fait ça."
" Excellent ! Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance."
" Merci bien, quoique la chance n'aie pas grand chose à voir là-dedans."
Ils se serrèrent la main, et Dooley le raccompagna. Puis il revint vers la jeune femme.
" Je vous ait senti un peu méfiante avec lui." fit remarquer Dooley.
" Il y a quelque chose qui déplaît chez cet oiseau-là. J'ignore quoi, mais mon instinct m'a aussitôt soufflé la méfiance." répondit Sam, les sourcils froncés.
" Et comme votre instinct ne vous trompe jamais ..." ajouta Dooley.
" Oui. Bon, je vais vous laisser. J'ai du pain sur la planche."
Lorsque Samantha rentra chez elle, elle était épuisée. Jean était déjà là.
" Houlà ! Tu as une petite mine mon coeur." dit-il en l'enlaçant.
" Aha. J'avais raison, j'ai un nouveau client." annonça-t-il.
" Tu t'en va bientôt ?" demanda Jean.
Sam hocha la tête. Puis ils allèrent dîner. Quelques jours plus tard, Jean l'accompagna à la gare.
" Prends bien soin de toi ma chérie, et reviens-moi vite." lui dit-il en la serrrant contre lui.
" Toi aussi fait attention."
S'ensuivit un long baiser. Sam monta ensuite dans le train, et s'installa dans son compartiment. Ils se firent ensuite des signes jusqu'à que le quai ne soit plus en vue. En voyant sa mine quand il arriva au Q.G, ses collègues surent aussitôt que sa fiancée venait de partir pour une nouvelle expédition. Jean n'aimait pas être séparé d'elle. A chaque fois, il tirait une tête de douze pieds de longs pendant au moins trois jours, voire une semaine. Bref, il était d'une compagnie idéale. Surtout pour les dépressifs. On ne l'entendait pas non plus, et quelqu'un s'avisait de lui demander ce qui n'allait pas, il répondait simplement qu'il voulait sa Samantha.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Quinze jours plus tard.
Samantha dévalait une pente parsemée de gros cailloux. Les balles sifflaient à ses oreilles. Maudit trafiquants. Elle savait bien qu'elle allait avoir des problèmes. Comme à chaque fois d'ailleurs. Mais là, c'était différent. Les trafiquants mine de rien, y'en avait pas si souvent que ça.
" J'ai comme dans l'idée que le mythe à propos de cette urne est vrai." pensa-t-elle en sautant par-dessus un rocher.
Sa voiture n'était plus très loin. Elle pourrait enfin les semer.
" Aaïïïe !" s'exclama-t-elle alors qu'une balle lui érafla l'épaule.
Enfin, elle aperçut son véhicule. Sam s'y engouffra rapidement, et démarra en faisant crisser les pneus. Son épaule lui faisait un mal de chien, mais elle n'allait pas ralentir pour autant. D'autant plus qu'ils étaient certainement à sa poursuite.
" Faut que je me débarrasse de cette relique. Je sais où la planquer." se dit-elle en jetant un oeil au sac à côté, qui contenait sa dernière découverte.
La jeune femme parvint à gagner son hôtel sans autres dommages. Elle commença par soigner son épaule. Ensuite, elle acheta un colis pour emballer sa relique. Sam écrivit une courte lettre à l'attention du destinataire, et expédia le tout. Puis elle revint dans sa chambre. Elle se doutait bien qu'elle ne pouvait plus y rester. Aussi décida-t-elle de faire sa valise, et de s'en aller.
Quad Havoc rentra chez lui ce soir-là, il trouva une valise familière dans le couloir.
" Samantha ?" lança-t-il avec espoir.
" Suis là, dans la salle deb'."
La salle de bain. Jean s'y rendit, pour la découvrit en train de se bander l'épaule. Elle tenait un bout de bandage entre ses dents.
" Tu es blessée ?" s'exclama-t-il inquiet.
" Nan, j'échaie un nouveau chtyle."
Jean l'aida à faire son pansement. Il demanda comment c'était arrivé. Quand Sam termina son histoire, elle vit un éclat dangereux dans les prunelles azur de son fiancé.
" On t'a tiré dessus ?" interrogea-t-il.
" Toi au moins tu sais écouter. Ouch."
Ils quittèrent la salle de bain, et Jean aida sa fiancée à défaire sa valise. Après quoi, il prépara le dîner. Sam grimaçait de douleur de temps à autre.
" Si jamais j'attrape le salaud qui t'as fait ça ..." dit Jean en regardant son épaule.
Sam eut un fin sourire.
" Je suppose que vous le pourfendriez, ô mon preux chevalier."
Cela ramena un sourire sur le visage du militaire.
" Tu ne perds jamais ton sens de l'humour, amour de ma vie." fit-il doucement.
" C'est toujours mieux que de s'appitoyer sur son sort. Ce n'est quand même pas la première fois que je me blesse, trésor."
" J'entends bien. Mais quand c'est la faute des autres, ça a tendance à me mettre en rogne."
Après cette blessure, Samantha jugea préférable de pas repartir par monts et par vaux pour un temps. Ce que son employeur comprit parfaitement. Elle était quand même son meilleur élément, et il se devait de la ménager. Havoc quant à lui, était ravi que sa fiancée reste à Central. Il pouvait ainsi la retrouver tous les soirs, après son travail au musée. Seulement un soir, la jeune femme était absente. Et pour une bonne raison.
" Chérie, je suis rentré !" lança Jean en entrant dans leur appartement.
Quand il alluma la lumière, il vit un désordre indescriptible dans le salon.
" Qu'est-ce que ..."
Le soldat avança parmi les affaires renversées. Il remarqua divers bibelots brisés. Il semblait clair qu'on s'était battu ici. Tout à coup, Jean remarqua des tâches brunes sur le sol. En s'accroupissant pour les examiner, il se rendit compte que c'était du sang.
" Oh mon dieu ! Samantha ?" appela-t-il.
Jean regarda à la cuisine, dans leur chambre, partout.
" Sam !"
Silence. Jean était vraiment inquiet à présent. Tout à coup, il songea qu'elle était peut-être chez son frère. Il se rua vers le téléphone, et appela chez Kain.
" Allô ?" fit une voix féminine.
" Dark ? C'est Jean. Est-ce que Sam est chez vous ?"
" Non. Tu as l'air inquiet, qu'est-ce qui se passe ?" interrogea Dark.
" Je ne sais pas, je crois qu'elle a disparu. Y'a un bazar pas possible dans mon salon, et du sang sur le sol." expliqua Jean.
" Hmm, ça doit avoir un rapport avec ce qu'elle nous a envoyé." fit Dark.
" De quoi ?" fit Jean.
" On arrive." conclut Dark.
Elle raccrocha.
" Qu'est-ce que c'était bébé ?" demanda Kain, qui tenait un drôle d'objet entre ses mains.
" Jean. Apparemment ta soeur a disparu." répondit Dark les yeux sur le téléphone.
" QUOI ?" s'exclama Kain.
" J'ai dit qu'on le rejoignait."
" Tu as bien fait. Je vais lui montrer ce qu'on vient de recevoir." reprit Kain en déposant son bidule dans le carton.
" En route petit chiot."
Quelques instants plus tard, ils se trouvaient chez Jean. Ce dernier leur montra son salon. Dark se pencha, et observa les taches de sang. Puis elle promena ses yeux verts sur le désordre.
" Elle a dû se faire enlever. Sûrement à cause de sa dernière découverte." conlut-elle en se relevant.
" Quelle découverte ?" questionna Jean.
" Ca." répondit Kain en lui montrant son colis.
Le sergent le posa sur la table et en extraya le contenu. Puis il montra la lettre qui l'accompagnait :
" Kainou,
Je te confie cet objet. Prends-en bien soin et ne le montre à personne en qui tu n'a pas confiance. Je te préviens, on va sûrement chercher à te le voler, car il est très convoité. Méfie-toi de tout." lut Havoc.
Le blond reporta son regard bleu sur l'objet en question. C'était une espèce de vase avec un couvercle, et où était peint une fresque.
" Elle devait sûrement avoir des ennuis pour m'envoyer ce truc." dit Kain en croisant les bras.
" En effet. Quand elle est rentrée elle était blessé à l'épaule droite." révéla Jean en reposant la lettre.
" Ses ennuis l'ont donc retrouvée, et embarquée." ajouta Dark.
" Les enflures !" siffla Jean.
Oh oh. La dernière fois que Kain avait vu ce regard chez son supérieur, il avait fait beaucoup de dégâts. Nul doute qu'il avait la ferme intention de recommencer. Kain ne pouvait que le comprendre : lui-même était furieux qu'on aie osé s'en prendre à sa grande soeur adorée.
" Qu'allez-vous faire ?" interrogea Dark, s'adressant aux deux hommes.
" La retrouver. Et gare à ceux que je croiserais en cours de route." répondit Jean.
" Je te suis." ajouta Kain.
" Oh que non petit chiot. Je savais bien que tu dirais ça. Mais ta soeur t'a confié une mission : protéger cet objet jusqu'à son retour. Pas question que tu bouge." rappela Dark.
" Entendu, soupira Kain. Mais ça ne lui ressemble pas de me mettre en danger."
" Samantha savait très bien ce qu'elle faisait au contraire. Certes si elle s'en est débarrassé, c'est que c'est dangereux d'avoir ça avec soi. Toutefois, elle savait aussi que je serais là, et que je ne laisserais personne t'approcher." expliqua Dark.
Kain hocha la tête en signe de compréhension. Après un moment de silence, Dark et Kain décidèrent d'aider Jean à ranger. Ceci fait, ils rentrèrent chez eux, emportant la relique. Jean lui, s'effondra sur un fauteuil.
" Ma Samantha ... la prunelle de mes yeux, l'amour de ma vie ... je te jure que ceux qui t'ont fait ça ne l'emporteront pas au paradis. En revanche, ils ont gagné leur billet pour l'enfer." dit Jean, des flammes dans les yeux.
