Bonsoir à ceux qui passeraient par là...Mon plâtre à la jambe, m'a enfermé pendant deux jours chez moi, et quand je m'ennuie, j'écris

Alors, j'ai eu l'idée soudaine de cette fanfic. Je tiens à dire, que les caractères de mes personnages, n'ont vraiment aucun rapport avec ceux qu'on peut lire souvent.

Je n'ai pas grand chose à dire, à part que j'espère le prologue plaira


Prologue

Voilà ma dernière année de fac. Je n'étais pas particulièrement pressée de finir mon cursus, disons juste que les révisions ne me manqueront pas !

Isabella Swan, Bella, pour mes proches. J'ai 23ans, et je vais débuter ma dernière année de fac, pour valider mon diplôme de psycho-criminologie. Les meurtres en tout genre, avaient été une révélation pour moi. Les tueurs en série, me fascinait, ce qu'il les poussaient à tuer, et les moyens qu'ils utilisaient étaient une vraie passion pour moi. J'avais effectué plusieurs stages dans différentes prisons, au fil de mes études, pour m'entretenir avec la race la plus cruelle que je n'ai jamais vue : l'homme.

A part ça, que dire ? Je vis à Palo Alto, en Californie, dans le comté de Santa Clara, après avoir intégré Standford. J'avais obtenu une bourse après m'être acharné à être la meilleure. Je n'arrivais pas à croire que j'avais intégré l'une des meilleures universités du monde !

Niveau choix professionnelle, il n'y avait rien à dire, je m'en sortais très bien, et c'est tout ce qui me fallait, ça me suffisait.

Vie sociale, c'était autre chose. Je vivais depuis 4ans à Santa Clara, et pourtant, je ne connaissais personne. Et je ne mens vraiment pas sur ce point. Je ne suis pas asocial, j'ai eu des amis plus jeunes, j'étais même populaire si l'on peut dire, je traînais toujours avec la bande qui avait la côte. J'avais des amis, je sortais...bref j'étais une adolescente heureuse.

Et puis y a eu l'université, on s'éparpille un peu partout, ne prenant pas la même direction. J'avais toujours gardé mes contacts, que j'appelais de temps en temps, pendant ma première année, mais très vite, nous n'avions plus rien à nous dire. Ils avaient une vie, j'avais la mienne.

L'université avait fait ressortir mon côté timide, très timide, je n'allais pas vers les autres, si on n'allait pas vers moi. Et je ne peux pas dire qu'aujourd'hui ma solitude me dérange. Certes au début, ce désert social m'avait troublé, perturbé, j'en pleurais la nuit, me demandant si j'étais assez bien...Et puis, au fil des années, je m'y suis habituée. Je me sentais bien seule, je me sentais mieux, je ne supportais plus les gens, même quand on essayait de discuter, je n'avais rien à dire, pas parce que je ne voulais pas converser, mais seulement parce que je ne savais plus tenir une conversation. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas participer à une discussion. Alors les gens partaient, et au final, ce n'était pas plus mal.

Ce désert amical, était aussi en continuité avec mon désert amoureux. J'avais eu des relations, non ce n'était pas vraiment ça, vous savez ça se résume à « touche-pipi », on s'embrasse, et on ne va pas plus loin. Je n'étais jamais tombée amoureuse, je me demandais d'ailleurs si ça arriverait un jour...Je ne forçais pas le destin, je ne suis pas pressée.

Ma vie familiale était aussi vide que le reste, j'avais de bons contacts avec mes parents divorcés, mais à part être leur fierté, nous n'avions pas grand chose à nous dire. On s'en tenait à des nouvelles sur mes études, parfois ma mère essayait de savoir plus, je lui mentais simplement en disant que je lui ressemblais : très sociable et plus extraverti au fil des années. Ce qui la rassurer.

Premier mois de cours, et je suis heureuse de retrouver les bancs. Apprendre était une réelle soif, que j'aimais assouvir, j'aimais en apprendre plus sur les cerveaux dérangés. Leurs cruautés ne me choquaient plus, j'aimais voir les tortures qu'ils utilisaient, le temps qu'ils prenaient à exécuter leur plan...c'était fascinant !

Pendant toute cette année, j'ai pour seul projet de prouver que ces cerveaux ne pouvaient être soignés. J'avais recherché sur internet, les différents tueurs qui se trouvaient dans la prison de San Quentin State Prison à San Francisco . Je n'avais pu voir que l'intitulé de leur crime.

Samedi matin :

Je m'étais réveillée tôt, pour faire rapidement la route, qui me mènerait dans le nord, où se trouvait la prison. J'avais demandé l'autorisation au juge qui s'était occupé de leur affaires, de me donner un droit de visite. Il m'avait autorisé à réaliser mon projet, après que je lui ai présenté, et qu'il est appelé ma fac.

Je n'avais retenu que 3cas :

- Emmett McCarthy dit l'« As de coeur » : en 15ans, cet homme de 35ans, avait tué 78femmes, et toutes avaient eu le coeur arraché, mais avec soin...le FBI avait pu mettre fin à sa longue liste de crime, il y a 7ans. Dans 8ans, il sera exécuté par injection, après une peine de 15ans

- James Levinson dit le « Démembreur » : cette homme de 29ans, avait passé 10ans de sa vie, à démembrer toutes les personnes qui se trouvaient sur son passage, sans expliquer pourquoi, il renvoyait ensuite les membres, aux proches de la victime, par pur plaisir de voir leurs souffrances, lui sera exécuté dans 20ans

Et le dernier :

- Edward Masen, le « Romantique » : J'avais pouffé de rire, en lisant son surnom...lui avait plus de compassion pour ses futures victimes, ils leur offraient une dernière volonté, qu'il apprenait en faisant des recherches sur elles, il réalisait leur rêve, pouvait-on dire, avant de les torturer et de les achever en les poignardant au coeur, y laissant le couteau, et sa carte de visite. Il avait 31ans, il n'était emprisonné que depuis 3ans, lui comme les autres, il sera exécuté dans 15ans

Tous les 3 avaient acceptés un entretien.