Comme vous devez vous en douter, aucun des personnages ne m'appartient. Tout appartient à J.K. Rowling, et les noms des personnages et des différents objets magiques sont des propriétés et des marques de commerce et copyright de Warner Bros.
Harry Potter Publishing Rights copyright J.K. Rowling, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003
Copyright les Editions Gallimard Jeunesse, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002 et 2003, pour le texte français.
Cette fiction est la propriété morale de son auteur, Lyssaphra, je ne fais que la traduire, dans un but non lucratif.
Note de la traductrice :
Maintenant que les modalités légales sont faites... A
nous deux, cher lecteur... Tout d'abord, merci d'avoir daigné cliquer
sur ce lien... J'ai moi-même été une lectrice avant
d'être une traductrice (et je le suis toujours !), et je sais parfaitement
ce que c'est que d'attendre pendant des années (des semaines serait
plus juste... J'ai toujours eu une légère tendance à
exagérer les choses... lol !) la suite d'une fic.. et malheureusement
de ne pas se rappeler un traitre mot de ladite fic une fois que le nouveau
chapitre est arrivé..
Aussi vais-je tenter d'updater (les joies de l'anglicisme !!!) cette
fic assez régulièrement. Mais malheureusement pour vous,
j'ai commencé l'université en septembre, et il est clair
que mes études passent avant la traduction...
Maintenant, je n'ai plus qu'une chose à dire : Enjoy !!!
Chapitre corrigé le 8/12/03 Si jamais vous
voyez encore une (des ?) faute(s), quelles qu'elles soient n'hésitez
pas à me la (les) signaler... Merci !!!!
Beyond the Heart :
Prologue
Point de vue de Harry :
La faim me déchire l'abdomen. Je n'ai pas pu manger depuis un bon bout de temps, maintenant, étant donné que les Dursley me restreignent au minimum existentiel. Rien de nouveau sur ce plan là. Le seul problème, c'est que mon corps a plus que jamais besoin de nourriture. Ce n'est pas seulement le fait que je sois un adolescent en pleine croissance, mais je suis aussi en train de me rétablir de ma dernière altercation avec Voldemort. Madame Pomfresh m'avait donné l'ordre impératif de manger abondamment et sainement pendant les vacances. Je crois qu'elle n'avait pas tenu compte de ma « famille », toutefois. Oh ! J'y survivrais, sans aucun doute, mais si on prend en considération le fait que je sois depuis longtemps capable de compter mes côtes…
Je vis dans la cave, maintenant. Les Dursley ont apparemment décidé de dépenser un peu d'argent pour installer un lit de camp et des toilettes ici pendant mon absence. Dudley les a finalement convaincus qu'il avait besoin de sa deuxième chambre, je suppose. Ce n'est pas si mal, ici en bas, comparé à ce qu'ont à endurer ceux qui vivent dans la rue. Froid comme l'enfer, légèrement humide et infesté de gentilles petites créatures, mais habitable. Non pas que cela importe, puisque je suis devenu trop faible pour en profiter. Je passe le plus clair de mon temps sur mon lit de camp, enfoui sous ma couette.
Les Dursley m'ont jeté ici dès que je suis arrivé, me disant que je n'aurais pas à faire de corvées cette année, qu'au contraire je serais laissé seul. Ils ont même été assez aimables pour me laisser mes affaires d'école ici, hormis ma baguette magique. Ils ont laissé partir Hedwige après que je le leur aie suggéré, et je suppose qu'à l'heure qu'il est, elle est soit chez Ron, soit à Poudlard. La nourriture m'est donnée une fois par jour, mais avec Dudley toujours au régime, vous pouvez imaginer la quantité d'aliment que je reçois. J'ai rapidement commencé à perdre du poids, et ensuite, la faim s'est fait de plus en plus sentir. Maintenant, j'en suis rendu à ne plus pouvoir avaler quoi que ce soit, sous peine de tout vomir. Je pense que c'est plutôt un mauvais signe.
Me sentant fatigué, tout comme je me suis senti depuis un bon
moment déjà, je me blottis en boule, serrant la couette fermement
autour de moi. Cela n'aide certainement pas contre la faim, mais au moins,
cela m'empêche d'avoir trop froid. Je sens mes paupières se
fermer, et je sais que l'enfer dans lequel je vis va bientôt être
remplacé par l'enfer dont je rêve.
Point de vue de Sev :
Juste histoire de le rappeler, je déteste Potter. Ce gamin pourrait bien rester loin de Poudlard et rester caché pour le restant de ses jours, pour le peu que je m'en soucie. Cependant, Dumbledore ne semble pas partager mon opinion sur la contrariété que ce garçon inflige sur ma vie. Il pense que je devrais être agréable avec Potter le gâté, l'arrogant Potter avec son célèbre patronyme et sa petite fortune familiale. Mon seul commentaire concernant cela est : « Je préférerais encore être frappé par une douzaine de Doloris. » Et à cause de ce commentaire qui n'est que par trop de circonstance, je suis sur le chemin de la maison des Dursley pour récupérer le petit morveux afin qu'il puisse rencontrer son sans-cœur, son bâtard de parrain, qui est encore pire que lui.
Tout en pestant contre la mission injuste qui m'a été confiée, je saute de mon balai derrière un buisson que j'ai stratégiquement fait apparaître, et j'époussette mon pantalon et ma chemise impeccablement noirs après avoir appuyé mon balai contre un mur. La raison pour laquelle j'ai choisi de ne pas transplaner jusqu'ici, c'est que je n'apprécie pas vraiment cette façon de voyager. Cela me rend malade, et me rappelle Voldemort. Je dois toujours transplaner jusqu'à son manoir lorsque je suis convoqué à ses côtés. Et c'est l'une des choses les plus désagréables que l'on puisse éprouver.
Je marche jusqu'à la porte de devant, et je frappe sans attendre, ne laissant aucune expression transparaître sur mon visage. J'entends des pieds avancer jusqu'à la porte, et alors elle s'ouvre, révélant le garçon le plus gros que j'aie jamais vu. Il pourrait facilement gagner un concours de poids avec un rhinocéros, et il est à peine plus grand que Potter. Répugnant. Une autre preuve du gaspillage qui a lieu dans cette maison. Je suis surpris que Potter ne soit pas aussi gros que lui.
« Dudleynouchet ? Qui est-ce ? »
La voix appartient à une femme, et pendant qu'elle parle, « Dudleynouchet » me regarde fixement. « Un homme à la peau jaune » crie-t-il en retour, sa voix évoquant celle d'un cochon qu'on torture. Peau jaune ? Je vois maintenant d'où vient l'insolence de Potter. Un homme gras vient de ce que je suppose être le salon, un air impatient sur son visage pendant qu'il me dévisage. Cette famille n'est sûrement pas la famille moldue la plus aimable que j'aie rencontrée dans ma vie. Potter ne dénote pas, ici.
« Que voulez-vous ? » beugle-t-il à mon intention.
Je le fixe à mon tour, ma meilleure expression de Mangemort plaquée sur mon visage.
« Je suis ici pour prendre Potter » je réponds brièvement, ne voulant pas passer plus de temps que nécessaire avec Potter et sa famille.
A ma grande surprise, « Dudleynouchet » pâlit et se met à hurler, tout en s'enfuyant en tenant son gros derrière à deux mains. Étrange garçon. L'homme se contente pourtant de me lancer des regards agressifs, pensant sans doute qu'il est intimidant. Personnellement, je n'ai aucune difficulté à ne pas me recroqueviller devant lui.
« Comme ça, vous reprenez le garçon plus tôt, cette année » il grogne, un air plein de suffisance plaqué sur son visage, me faisant me demander pendant une seconde si le fait de se penser supérieur aux autres est monnaie courante dans la famille de Potter. « Bien, emmenez-le avec vous, et surtout, ne vous gênez pas pour le garder ! »
Ces moldus ! Je lui lance un regard méchant et j'entre dans la maison tout en réfléchissant à sa dernière phrase. Si mes capacités à interpréter le langage humain n'ont ni diminué ni disparu, l'homme vient de laisser entendre que Potter n'est pas très apprécié par sa famille. Mais se sont ses seuls parents, et les membres d'une famille ne sont-ils pas censés s'aimer les uns les autres ?
« Contentez-vous de me confier le garçon et ses affaires » je dis froidement, quoique je sois un peu distrait, je dois l'admettre. La situation dans laquelle j'ai atterri me rend perplexe, je n'ai pas encore aperçu une seule trace de Potter jusqu'à maintenant - mais là encore, si sa famille se comporte de cette manière avec lui, je ne lui reproche pas de garder ses distances. Peut-être qu'il y a une once de cervelle dans cette tête de Gryffondor, après tout. « Et je pourrais peut-être m'abstenir de vous ensorceler. »
L'homme me dévisage, mais trotte néanmoins jusqu'à un placard verrouillé, farfouillant dedans pour finalement en sortir la baguette de Potter. Je ne peux m'imaginer ce qu'elle fait là-dedans, d'ailleurs. S'il y a une chose que l'on apprend à Poudlard, c'est bien de toujours garder sa baguette à portée de main. On aurait pu penser que Potter, avec l'habitude qu'il a d'accumuler les ennuis, aurait compris cela depuis le temps. Mais apparemment pas.
Prenant la baguette que l'homme me tend, je l'empoche, et je suis cet homme décidément très énervé jusqu'à la chambre de Potter. A ma grande surprise, il ne me conduit pas à l'étage, où doivent se trouver les chambres, mais il me conduit jusqu'à la cuisine, et devant une porte près du garde-manger. Pris par surprise, je fixe la porte barrée qui conduit manifestement à la cave. Potter ne peut pas être gardé et enfermé à la cave, n'est-ce pas ?
Confirmant mes soupçons, l'homme étend les bras pour ôter la lourde barre qui bloque la porte. Ils gardent Potter séquestré dans la cave. Rapidement, je pousse l'homme sur le côté, ignorant le fait qu'il tombe sur ses fesses, et je murmure « Alohomora » à voix basse, dirigeant l'influx magique sur la barre et la porte devant moi. La barre tombe, la porte se transforme en poussière à cause de la détermination derrière le sort. Et je suis en colère.
J'observe l'escalier faiblement éclairé qui s'enfonce sous le plancher. Une cave. Ils l'ont mis dans une cave. Mentalement, j'essaie de repousser les souvenirs confus de mon enfance pour me concentrer sur le présent. Cela n'a rien de bon, et je crains vraiment ce que je vais trouver en bas des marches. Parce que s'ils sont capables d'enfermer un adolescent dans une cave, que sont-ils capables de faire d'autre ? Potter n'est peut-être pas la personne que j'apprécie le plus de tous les temps, mais aucun de mes élèves n'aura à traverser une épreuve pareille. Parce que je ne sais que trop bien ce que l'on ressent dans ces cas-là.
Descendant rapidement dans la cave, je me concentre du mieux que je peux sur le présent plutôt que sur les souvenirs qui ne cessent de refaire surface. Frissonnant malgré moi, je murmure un « Lumos » pour que ma baguette éclaire les escaliers plus profondément et chasse le sentiment de solitude et de crainte du noir que j'éprouve actuellement.
En atteignant le bas de l'escalier, je regarde autour de moi, cherchant le visage familier du jeune Harry Potter. Sa famille a apparemment été assez aimable pour installer des toilettes ici en bas, et je peux distinguer la forme d'un lit de camp de l'autre côté de la pièce. Mais même ainsi, cet endroit est bien en dessous des critères sanitaires que je considère acceptables. Surtout si l'on prend en considération la barre qu'il y avait en haut.
Avançant plus profondément dans la pièce, je le repère, couché sur le lit, une couette serrée autour de lui. D'après la façon dont il tremble, et vu la température de l'air dans cette cave, il a froid. S'il est resté ici depuis le début des vacances, je ne serais pas surpris d'avoir à fabriquer une Potion contre la toux. Il faut qu'il sorte d'ici.
La lumière que je porte semble le réveiller, le faisant s'asseoir et me dévisager au travers du faible éclairage, me fixant pendant quelques instants avant de me reconnaître.
« Professeur Rogue ? » sa voix est faible, comme s'il n'avait pas parlé depuis un bon bout de temps, et je peux à peine l'entendre. Cela ne m'étonnerait pas que ce soit le cas, vu le comportement des moldus d'en haut.
« Oui » je réponds rapidement, ma voix un peu plus douce que d'habitude.
Son visage s'éclaire et il se met lentement sur ses pieds, se déplaçant comme si chaque mouvement était un supplice, laissant tomber la couverture dans le processus. Et quand je vois à quoi il ressemble, je dois réprimer un cri d'horreur. Potter n'a jamais été un garçon très grand, malgré le fait qu'aucun de ses parents n'ait été ce que l'on pourrait qualifier de petit. Maintenant, je comprends pourquoi. Parce que si Potter était maigre avant, maintenant c'est un squelette. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un aussi maigre avant, sauf sur des photos. Il n'y a aucun doute quant à la raison de cette maigreur, d'ailleurs. Les vers inhumains qui vivent au-dessus ne l'ont pas assez nourri.
« Potter » je dis doucement, m'approchant de lui, « Écoutez-moi bien, maintenant. Depuis combien de temps n'avez-vous pas eu à manger ? »
Il m'adresse un faible sourire, typique du Gryffondor qu'il est.
« Aujourd'hui » il grince, repoussant une longue mèche de cheveux noirs de devant son visage. « Un fruit. Bien que je n'aie pas pu le garder. Je n'ai pas été capable de ça depuis un bout de temps, désormais. »
Merde. C'en est trop. Il va voir Pompom maintenant. Et il ne reviendra
pas ici. Pas tant que je serais vivant. Je pointe ma baguette sur lui,
murmure un petit sort censé le plonger dans un sommeil curatif.
Puis je le soulève dans mes bras et je transplane. Je pourrais revenir
plus tard pour le balai. Pour l'instant, j'ai des choses plus importantes
à faire.
Point de vue de Harry : (fin de la cinquième
année)
J'observe Hedwige tandis qu'elle descend jusqu'à moi, portant le dernier courrier que je recevrais pour ma cinquième année - les résultats de mes BUSEs. En jetant un coup d'œil à Hermione, je peux la voir sautiller sur place, tellement elle est anxieuse. Comme si elle avait à s'inquiéter de quoi que ce soit. Ron, en revanche, fixe son assiette d'un air morose, s'attendant apparemment à des résultats médiocres, même si Hermione a essayé de nous préparer pour les BUSEs depuis le début de notre première année. De mon côté, j'espère juste pour le mieux. Cela a été vraiment difficile de passer les examens cette année.
Il s'est passé beaucoup de choses durant l'année scolaire. Avec Voldemort de retour, même si ce n'est pas officiel, à cause de l'épaisse bêtise de Fudge, tout n'a été qu'action et aventure. Je vous prie de noter le sarcasme. Les professeurs n'ont fait qu'aller et venir, en missions non officielles pour l'Ordre du Phénix. En particulier Rogue. Je pense qu'il n'a même pas assuré la moitié de ses cours, cette année. Et même si cela peut paraître bizarre à dire, son remplaçant, le professeur Mornaile, n'est pas aussi compétent que lui.
L'Ordre du Phénix. Je me souviens encore de la première
fois où j'en ai entendu parler, l'été dernier, lorsque
j'ai surpris une conversation de Dumbledore. Je n'en savais pas beaucoup
sur eux, alors, mais maintenant, j'en sais bien plus. Bien que je ne puisse
pas dire que je les apprécie beaucoup. Mais cela a peut-être
quelque chose à voir avec le fait qu'ils m'aient utilisé
comme appât à la fin de l'année, pour attraper un groupe
de Mangemorts.
Évidemment, ils ont réussi à tout faire foirer,
et je me suis retrouvé à avoir une petite conversation avec
Sa Stupidité Voldemort. A travers une cheminée, Dieu merci,
et après avoir réussi à me débarrasser des
Mangemorts avec Ron et Hermione.
En parlant d'Hermione, elle vient de recevoir ses résultats et est en train de les lire attentivement, les yeux écarquillés.
« J'ai réussi ! » elle s'écrie. « J'ai les meilleurs résultats de notre année ! »
Je lui souris et détache ma propre lettre de la patte d'Hedwige, en attendant toutefois pour l'ouvrir, voyant que Ron vient juste de recevoir la sienne et est en train de l'ouvrir avec des mains tremblantes. Et lorsque je vois ses yeux s'agrandir, je sais qu'il a réussi.
« J'ai eu plus de BUSEs que Fred et George » il dit, excité. « Trois de plus, même. Devinez si Maman va être contente ! »
Hermione et moi rions tous les deux avec lui, le tapant légèrement dans le dos.
« Bien joué ! » Je souris, content pour lui. « En as-tu eu en Potion ou est-ce que Rogue a coulé ta note de nouveau ? »
Ron secoue négativement la tête, et Hermione regarde Rogue d'un air intrigué.
« Est-ce mon imagination, ou est-ce que Rogue a vraiment été moins dur avec nous cette année ? » elle demande. « Je n'arrive pas à me souvenir d'une seule occasion où il aurait mis quelqu'un en retenue sans raison, ou encore où il aurait été particulièrement injuste avec nous. »
Ron la regarde, comme si elle était soudainement devenue folle.
« Sommes-nous vraiment en train de parler de la même personne, là ? » demande Ron sceptique. « Rogue, le bonhomme visqueux dont le seul but dans la vie est de rendre tout le monde misérable ? »
Hermione lui lance un regard furieux, mais n'insiste pas. A la place, elle se tourne vers moi, me jetant un regard plein d'attente.
« Alors ? » elle demande. « Comment t'en es-tu sorti ? »
Je secoue la tête et prends ma lettre. Je brise le sceau et sort la feuille, la lisant attentivement, puis souriant. J'ai plutôt bien réussi. J'ai même eu trois BUSEs en Métamorphose, tout comme en Vol sur Balai, mais je suppose qu'il fallait s'y attendre. Ce à quoi je ne m'attendais pas, par contre, c'est aux deux BUSEs que j'ai obtenus en Potions.
Fronçant les sourcils, je réfléchis à tout
ce qui s'est passé depuis que Rogue m'a récupéré
de chez les Dursley l'année dernière. Peut-être que
Rogue a bel et bien changé.
Point de vue de Rogue :
Je souris légèrement en observant subrepticement les réactions qu'ont les trois Mousquetaires de Gryffondor en ouvrant leurs lettres, avant de froncer les sourcils en pensant à toutes les choses que j'ai apprises cette année. Après avoir récupéré Harry pour Dumbledore, j'ai fait une petite enquête dans la région moldue du Surrey, afin de découvrir la vérité sur Harry Potter. Le résultat n'est pas joli-joli. Apparemment, les Dursley étaient bien connus pour s'occuper d'un « délinquant récidiviste » qui n'a pas « toute sa tête ». En bref, ils le considèrent comme une erreur de la nature.
Je frissonne à cette idée. C'est déjà dur
de grandir sans personne pour vous aimer et s'occuper de vous, mais grandir
en se voyant constamment traiter de monstre ? Quelque chose me fait douter
que Harry en sache beaucoup à propos de l'amour que peut procurer
une famille. Mais c'est quelque chose que je vais essayer de mon mieux
de corriger. Je ne suis peut-être pas la personne idéale pour
le faire, mais je possède certainement la motivation pour y parvenir.
Espérons que ce sera suffisant pour débuter…
Point de vue de Dumbledore :
Il est clair que Severus est en train de s'inquiéter à
propos de la décision qu'il a prise, peu importe le nombre de fois
où je lui ai dit qu'il sera tout bonnement parfait. Lui et Harry
vont sans aucun doute avoir un effet bénéfique l'un sur l'autre.
Harry a besoin d'une famille, et Severus a besoin de vivre à nouveau.
Même si je peux déjà voir que le fait d'avoir quelqu'un
à prendre en charge le fait vivre à nouveau…
Note de fin de chapitre :
Voilà... C'était le prologue !!!! Vous en pensez quoi ? Ca vaut la peine que je continue, ou pas ?
