PUT YOUR ARMS AROUND ME
Dark Angel
Feedback : dites-moi ce que vous en pensez !!
Rating : heu… PG-13 ?
Pairing : Shiryû/Shun
Catégorie : yaoi, drama, h/c
Spoilers : non.
Résum : Après de dures batailles, tout semble aller pour le mieux pour nos Saint. Pourtant, l'un d'eux s'aperçoit qu'il éprouve des sentiments assez particuliers envers l'un de ses meilleurs amis…
Notes : Les paroles de la chanson dont je me sers « Put your arms around me »sont de Texas. On peut dire que c'est une songfic…
Warning : aucun.
Disclaimer : Ces perso ne sont pas à moi, je ne fais que m'amuser avec ! (hohohohooo) Je ne gagne aucun argent en faisant ça et en plus je n'aurais jamais pensé à écrire une fic pareille entre ces deux-l !! (argh ! Kaky ! heureusement que c'est pour toi…)
Are you ready maybe are you willing to
run
Are you ready to let yourself drown
Are you holding your breath
Are you ready or not
Shiryû se redressa lentement, la sueur au front.
Il avait enfin fini de réparer le barrage qui avoisinait un des nouveaux villages qui se situaient près des Cinq Pics. En effet, depuis plusieurs mois, de nombreux asiatiques s'étaient regroupés près des montagnes de son cher vieux maître.
La raison ?
Certaines régions de Chine n'étaient plus aussi sûres qu'avant. Après les batailles successives des Saint contre différents Dieux, à la gloire d'Athéna et à la paix dans le Monde, des groupes de brigands ont fit leur apparition et ont commencé à semer la terreur dans ces lointaines contrées. Ils pillaient et brûlaient les récoltes de ces pauvres gens, se moquant totalement de la précarité dans laquelle baignait ces fermiers. Inexplicablement, les autorités ne bougeaient pas.
Le vieux maître, sachant cela, invita la population à se rendre sur ses terres, leur offrant ainsi paix et protection. Bien sûr, Shiryû, appuya la décision de l'ancêtre et ce fut lui qui mit en déroute les quelques bandits qui tentèrent malgré tout de s'en prendre aux Cinq Pics.
Le chevalier du dragon fut nommé gardien de ces terres et tout les habitants connaissaient son visage. Mais ne voulant pas s'en tenir là, le jeune homme prêta gentiment ses compétences pour aider aux constructions ou aux récoltes quand il le pouvait.
Le barrage, au sommet duquel il se trouvait, permettrait à une nouvelle vallée d'éclore, amenant ainsi d'autres arrivants tout en empêchant les inondations qui naissaient régulièrement le long du flanc de cette montagne lors des saisons des pluies.
Il s'assit, admirant la vue qui s'offrait à lui, tout en laissant la douce brise printanière sécher les gouttes de sueur qui perlaient encore sur son visage et le long de son cou. Il se sentait tout moite et la tunique chinoise qu'il portait lui collait désagréablement dans le dos.
Il ne se lassait jamais de ce paysage magnifique. Il se sentait beaucoup plus proche de cette terre presque sauvage que n'importe quel endroit. Ces vallées verdoyantes et fleuries, ces montagnes aux sommets blancs, les rivières cascadant dans leur lit douillet, ce ciel si bleu, si pur…
Cela pouvait faire cliché mais il était en harmonie avec cette nature bonne et généreuse.
Il rejeta son visage en arrière pour en mieux savourer la fraîcheur du vent, ses longs cheveux d'ébène se soulevant légèrement à chaque poussée, oublieux de tout ce qui l'entourait.
- … tre Shiry ! Maître Shiry ! appela un jeune homme à l'allure tout aussi poussiéreuse.
Le chevalier se tourna vers la voix presque juvénile qui l'interpellait.
Il esquissa un sourire chaleureux en le reconnaissant.
- Y ! Combien de fois il faudra que je te le dise ? Arrête de m'appeler Maître !
- Mais ça serait vous manquer de respect, Maître ! Que dirait les autres s'ils
m'entendaient ? bégaya-t-il.
- Dans ce cas, si cela peut soulager ta conscience, tu n'as qu'à dire mon prénom que
lorsque nous serons seuls…
- Je… je ne pourrais pppas, mon Maître…
- Eh bien, fais un effort, veux-tu ? demanda gentiment Shiryû d'une voix très douce.
Peut-être fut-ce le ton ou le visage ouvert et honnête du chevalier qui décida Yû.
- Trrès biiien… heu… Shi…ry !
- Voilà qui est mieux ! Alors, qu'y a-t-il ?
- Et bien, je me demandais si vous et votre femme, vous vouliez venir dîner avec ma
famille ce soir. C'est pour vous remercier de toute l'aide que vous nous avez apporté ces dernières semaines…
- Ce n'était pas la peine, Y ! Mais je sais que Shunraï et moi serons très honorés de
partager votre repas.
- A ce soir alors ?
Le chevalier du dragon hocha la tête et le fermier s'en retourna en courant allègrement.
Il se leva, jeta un dernier regard sur la vallée face à lui et descendit à son tour.
A SUIVRE
