Kiloucoucou.

Et ben voilou, j'ai craqué.

Je fais une autre fic pour faire plaisir à une de mes lectrices et auteure au nom de trois couleurs.

Ne me demandez pas la longueur car j'en ai aucune idée. Je vais écrire les chapitres au fur et à mesure mais j'essayerais de poster une fois par semaine (j'essayerais), si bien entendu, après ce petit prologue cela vous tente de me suivre.

Cette fic sera sur un couple (amical, pas de slash) que je n'aie pas l'habitude de traiter bien que j'aime particulièrement leur relation fraternelle. Alors les critiques, positives et/ou négatives, sont les bienvenues.

Et pour ne pas déroger à la règle, je vous souhaite une bonne lecture.


- Bon, qu'est-ce qui y a ?

- Rien, pourquoi ?

- Oh arrête ! Tu n'arrêtes pas de me fixer depuis tout à l'heure avec un stupide sourire.

- Non, c'est faux !

- Tu sais Tony, ce n'est parce que je conduis, que je ne te vois pas.

- Mon sourire n'est pas stupide.

McGee quitte des yeux la route un instant pour regarder, agacé, son passager, alors que Tony se met à sourire de plus belle.

- C'était comment hier soir?

- Hein ? De quoi veux-tu parler ?

- Oh arrête McCachottier. Toi et la reine des ADN dans son cercueil. . .

- Tu dis n'importe quoi ! Il faut vraiment que tu arrêtes de te faire des films.

- . . . après avoir dégusté des cocktails phosphorescents dans des tubes à essais, au nouveau bar de la quinzième.

- Tu as fouillé dans mon agenda ?

- Faux. J'ai enquêté !

- Tony t'es vraiment . . . t'es vraiment insupportable.

- Du calme McStress et regarde la route.

- Quand est-ce que tu grandiras un peu et que tu me laisseras un peu d'intimité ?

- Ca fait parti de mon entraînement.

- De ton entraînement ?

- Bah oui. Si j'arrive à fouiller dans ton bureau ou celui de Ziva, sans que vous vous en rendiez compte, c'est que je n'aie pas perdu mon titre de meilleur enquêteur du bureau.

- Et celui de Gibbs, tu ne le fais jamais ?

- Tu rigoles ! J'ai pas envie de perdre mes doigts qu'il coincera dans le tiroir, que j'aurais ouvert.

- T'as la trouille quoi !

- La trouille ! Moi ! Non ! Mais je tiens à mes mimines. Si tu savais ce qu'elles font à la gente féminine.

- Oh Tony ! Tu . . . tu . . . rah !

- Arrête de faire ton saint, McPudibon ou Cupidon peut-être avec sa petite gothique.

- Heureusement que nous sommes arrivés parce que je crois que . . .

A peine la voiture arrêtée, Tony sort de l'habitacle en faisant un clin d'œil à McGee et ferme la porte derrière lui. McGee secoue la tête d'exaspération puis descend à son tour pour rejoindre Tony qui l'attend devant la voiture en train d'observer une sorte de cabane de trappeur en bois, délabrée, face à eux.

- Franchement le Bleu, c'est un Ermite notre suspect ?

- Bah en même temps, on vient de se taper deux heures trente de route, dont une dans les bois. Il ne fallait pas s'attendre à un palace.

- Mouais. Bon. Allons chercher Davy Crockett !

Les deux agents s'avancent d'un pas décidé vers la maison. Une fois sous le porche, Tony grimace en voyant la porte plus que sale.

- Tiens le Bleu, je t'en prie, honneur à celui qui a trouvé la preuve que l'homme de Cro-Magnon était notre probable tueur.

McGee lève les yeux au ciel et soupire en prenant la place de Tony devant la porte puis frappe trois grands coups dessus.

- Monsieur Paxton, NCIS.

McGee attend quelques secondes et re-toc à la porte.

- Monsieur Paxton ! On aimerait juste vous poser quelques questions.

Ne voyant aucune réponse, Tony va sur le côté droit de la porte pour regarder par la fenêtre.

- Dis, McAllergie, tu peux me passer un mouchoir s'te plaît?

McGee fouille dans sa poche de veste et tend un mouchoir à Tony.

- Merci le Bleu.

- Je crois qu'on a fait tout ce chemin pour rien. Il n'y a personne.

Tony essuie la vitre poussiéreuse et graisseuse avec le mouchoir puis se penche pour regarder à l'intérieur.

- Bah dit donc. L'intérieur c'est pire que l'extérieur. Un vrai dépo . . . ATTENTION McGee ! et en même temps, il se jette sur le côté pour plaquer McGee au sol alors qu'une détonation retentit avec plusieurs plombs traversant la porte d'entrée.

Tony se dégage de McGee et les deux agents récupèrent leurs armes en restant au sol. Aussitôt un autre coup de feu est tiré sur la porte de bois qui se déchiquette en lambeaux sous les projectiles.

Tony fait un signe de main à McGee qui se dirige ensuite sur la gauche de la maison à genoux pour se mettre à couvert. Tony, quant à lui, se met juste dessous la fenêtre et se hisse tout doucement pour regarder à travers.

Il y voit Paxton avec une carabine de chasse, scrutant autour de lui et se baisse rapidement alors que l'homme regarde en sa direction. Accroupi et accolé dos au mur, Tony respire vite à cause de l'adrénaline puis jette un coup d'œil dans le coin extérieur de la maison où se trouve son coéquipier. McGee penche un peu la tête vers lui et Tony lui fait signe de faire le tour de la maison. Il acquiesce d'un hochement de tête pour disparaitre de vue derrière la façade. Tony se retourne et se soulève de nouveau pour revérifier la position de Paxton mais fronce les sourcils en voyant la pièce vide avec une porte au fond, grande ouverte, donnant vers l'extérieur. Il commence à se relever, se doutant que ce n'est pas McGee qui a déjà fait le tour, quand il sent un grand coup derrière sa nuque le faisant tomber au sol à plat ventre, inconscient, tout en lâchant son arme.

Paxton, un homme vieilli par le temps avec une grande barbe, le regarde de haut et reprend sa carabine avec le sang de Tony sur la cross, en position de tir pour continer le tour de la maison, après avoir récupéré l'arme de Tony.

McGee arrive derrière la maison. Il s'arrête dos au mur, près de l'encadrement de la porte ouverte et penche un peu la tête pour regarder à l'intérieur. Ne voyant aucun signe de Tony par la fenêtre, il se remet droit et sursaute en voyant un canon de fusil face à lui, à quelques centimètres de ses yeux.

- Lâche ton arme jeunot, ça m'évitera de ramasser ta cervelle à la petite cuillère.

McGee obéit, sans d'autres choix, et laisse tomber son automatique au sol avant de lever les mains.


Alors ? Catastrophique ?

Sinon je voulais juste avoir une pensée pour MW devenu papa le 10 avril après midi, d'une petite Olivia.