Petites notes : Hello tout le monde^^ je suis super contente de pouvoir publier ma première fic ici! Comme pour mon os, elle était sur le forum de AS depuis un bout de temps. Donc j'ai decidé de la ré écrire toute entière et de lui redonner une nouvelle vie en espérant que ça vous plaira :)
Comme vous avez dû le lire dans le résumé, ceci est une fic yaoi, des garçons vont donc allègrement mélanger leurs salives! Il y aura même des lemons, mais pas pour tout de suite. Je préviendrai en début de chapitre, comme ça, si vous voulez les sauter (je ne devrais pas utiliser ce terme, il porte à confusion ^^) vous pourrez! Youpi!
Ceci n'est pas une parodie, mais presque ;) A vos risques et périls, et bonne lecture 3
"...Ain ? Cain ? Cain! Qu'est ce qui t'arrive mon chéri ? Tu ne te sens pas bien ?
Ma mère me regardait d'un air inquiet.
-T'inquiète, ça va aller ! Je pensais juste au lycée...
-Tu te fais trop de souci Kathleen ! Ce n'est pas toi qui nous dis toujours de faire la paix intérieure ?"
Mon père, Frédéric venait d'entrer dans la cuisine. Je les regardais tous les deux en me demandant une fois de plus comment ils faisaient pour aussi bien s'entendre, eux qui étaient si différents.
Lui, grand, blond, bronzé avec de grand yeux bleus. Impeccable dans son costume et toujours aussi charmeur même s'il s'approchait de la quarantaine.
Elle, petite et un peu ronde. Ses cheveux châtains partant dans tous les sens et ses yeux pétillant toujours de malice. Elle était à la fois douceur et dynamisme.
Lui, PDG d'une grande entreprise, toujours en voyage ou au téléphone en train de régler telle ou telle affaire. Elle, professeur de yoga, à fond dans tout ce qui était environnement, commerce équitable ou bio.
J'aime mes parents. Mes parents m'aiment. Youplala. Amour. Papillons. Fleurs. Cœur. Cœur. Cœur. Nous sommes une famille épanouie, et heureuse, et normale, et intelligente, et parfaite, et...
Ok, j'ai peut-être un peu déformé la réalité. Peut-être que je l'ai même légèrement améliorée... Mes parents ont passé la nuit ensemble le jour de leur première rencontre. Au poste de police. Parce qu'ils avaient détruit la moitié d'une épicerie en se battant pour le dernier Bueno. Puis à l'hôpital, parce qu'ils avaient essayé de s'entre tuer dans leur cellule. Bref, une rencontre des plus banales. Allez savoir comment ils avaient fini ensembles (une histoire compliquée de chantage, de drogue, de mafia et de kinder buenos).
Mes parents aimants, donc, venaient de parier ce matin sur le temps qu'il me faudrait avant de faire une connerie dans mon nouveau lycée. Pour ma mère, j'allais faire quelque chose de stupide dès le premier après-midi. Mon père pensait que je ne tiendrais même pas la matinée. Dans ce contexte, la conversation de ce matin prenait un tout autre sens :
"Qu'est ce qui t'arrive mon chéri ? Tu ne te sens pas bien ?" à comprendre comme : "Je t'ai donné la vie, je peux te l'enlever ! J'ai 30 euros mis en jeu, alors tu vas me faire le plaisir de ne pas te faire remarquer ne serait-ce que ce matin ! Tu sais quoi ? ! Tu n'as qu'à rester à la maison jusqu'à midi... mon chéri"
"Tu te fais trop de souci Kathleen ! Ce n'est pas toi qui nous dis toujours de faire la paix intérieure ?" = "Tu peux dire adieu à ton argent Kathleen. Connaissant notre fils, et ses très grandes qualités intellectuelles, tu n'as aucune chance de gagner! Mouhahaha, madame la hippie vous ne me paraissait plus très zen tout à coup ! ! "
Je pouvais donc admirer mon père faire une danse de la joie dans le salon pendant dix bonnes minutes sous le regard désespéré de ma mère. Allez savoir pourquoi nous quittâmes la maison en retard et mon père prit tout son temps sur la route.
Ce fut donc une quinzaine de minutes après la sonnerie que j'arrivai, enfin, devant mon nouveau lycée. Juste avant de repartir, mon père m'encouragea et me fit un grand sourire Colgate. Vous savez, ce grand sourire brillant qui peut vois faire avaler n'importe quoi, comme par exemple : "Je n'ai absolument pas fait exprès de t'amener en retard pour ton premier jour". Je lui souris à mon tour (ce n'était pas comme si je pouvais faire grand chose d'autre) * sourire Colgate junior "si je meurs ce sera de ta faute. Traître! " *
Dès que la voiture ne fut plus dans mon champs de vision, je recommençais joyeusement à stresser. Mais attention! Je stressais intérieurement, de l'extérieur j'avais l'air calme et détendu. Mon père m'avait toujours dit que l'apparence était très importante: si je paraissais effrayé les autres en profiteraient (merci papounet d'amour pour ces conseils avisés! Peut-être que si j'étais arrivé à l'heure j'aurais moins de stress à intérioriser...) Et c'est avec cet air calme et détendu que je traversai le lycée. Enfin bon, avoir l'air détendu c'est bien, être détendu c'est mieux. Pour me calmer, j'appliquais le conseil de ma mère : respirer, faire le vide dans sa tête et le plus calmement possible analyser la situation sans se laisser submerger par ses émotions. Devant le bureau de la directrice je commençais l'exercice.
Respiration, j'étais à Sweet Amoris, expiration, c'était zarb comme nom pour un lycée.
Respiration, les murs du lycée étaient peints en rose et en bleu, expiration, c'était zarb comme couleurs pour un lycée.
Respiration, ici les gens avaient des looks plutôt spéciaux, expiration, avoir les cheveux verts fluo, roses bonbon ou bleus nuit, c'était zarb.
Respiration, parmi tous ces gens, j'aurai l'air tout à fait normal, expiration, youpi nous étions tous zarbs.
Respiration, un éléphant rose s'approchait de moi, expiration, ça c'était vraiment zar...QUOI? Un éléphant rose?
Je clignais de paupières plusieurs fois, l'éléphant rose n'était autre que la directrice. Je la reconnaissais pour l'avoir rencontrée il y a une semaine pendant mon inscription.
"Eh bien Cain, elle aussi se rappelait de moi, je te souhaite la bienvenue à SA. Suis-moi, je vais t'emmener dans ta classe, tu es en terminale rouge et bla bla bla ...
J'étais, comme vous pouvez le remarquer, très très attentif. Elle continua de parler, sans me laisser le temps d'en placer une. C'était à la fois étonnant et effrayant de voir combien de phrases elle était capable d'aligner sans respirer. Dès que nous fûmes devant la porte de ma future classe, elle s'excusa et me laissa pour le plus grand plaisir de mes oreilles.
Je me retrouvais à nouveau seul, les cours avaient commencé depuis un bout de temps, les couloirs étaient déserts. Je respirai un grand coup et entrai dans ma nouvelle classe. Tous les regards se tournèrent vers moi, je paniquai un moment mais me repris vite. Je me tournais vers le professeur et j'articulai d'une voix, que j'espérais, assurée.
"Bonjour, vous avez dû être prévenus de mon arrivée.
-Bien sûr, soyez la bienvenue! Me répondit-il avec un sourire, je suis monsieur Fairez. Nous vous trouverons une place, mais avant, présentez-vous mademoiselle."
Voili voilou! C'était court, mais c'était le prologue^^ J'espère que ça vous à plu !
La suite arrive bientôt! (et encore plus vite avec des reviews ;p )
