Hello ! *Passe la tête par la porte et regarde s'il y a du monde*. Alors cette fiction est ma première, que je publie du moins, même si j'écris depuis un moment, je n'ai jamais publié sur internet. C'est pour cela que je suis preneuse de la moindre critique, c'est toujours intéressant de savoir ce que les autres pensent de notre travail, alors n'hésitez pas ;) J'ai essayé d'éviter les fautes d'orthographe au maximum, mais je ne suis pas sûre que quelques unes ne se sont pas bien planquées en me voyant arriver... Au cas où certains se poseraient la question, il n'est pas du tout prévu que mon OC forme un couple avec Ace à un moment de l'histoire, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de romance (mais pas tout de suite) et pas entre les deux personnages principaux ! Et le plus important, merci de vous être arrêté ici :)
One Piece appartient à Eichiro Oda, qui si j'ai de la chance acceptera de me le céder lors de mon prochain voyage au Japon ! *regarde son porte monnaie et sifflote*
J'ai toujours su que j'avais un karma merdique. Oui vraiment, j'en suis convaincue. Pourtant, la journée avait plutôt bien commencé, avec l'argent que j'avais gagné hier durant une partie de poker avec pour autres joueurs des pirates de bas étage, qui nous en conviendrons étaient très alcoolisés, j'avais donc pu me remplir les poches et ainsi m'offrir un bon déjeuner dans un resto local ce midi même. Et ensuite, je m'étais enfin décidée à quitter l'île, après avoir hésité un long moment, j'avais choisi de garder mes berrys restants pour ma prochaine escale et donc pris la décision de voyager de manière un peu moins luxueuse. D'accord, je l'admets, mon but principal était de trouver un navire où je pourrais me planquer, piller les réserves et arriver sans encombres à une nouvelle destination. Ça, c'était la théorie. Ça aurait pu presque fonctionner. En fait, tout était dans le presque, moi qui joue le parasite depuis quelques mois, je m'étais fait prendre comme une débutante avant même que le bateau quitte le port ! Ma fierté en avait pris un coup, mais je m'étais empressé de ramasser ses miettes pour courir à toutes jambes afin de mettre le plus de distance possible entre ma sympathique personne et les marins qui de toute évidence, étaient très furieux, en même temps, il ne fallait pas prendre la mouche pour ça, s'ils s'énervaient à la moindre petite contrariété, faudrait pas être surpris qu'ils passent l'arme à gauche plus tôt. C'est pas bon pour le cœur de s'énerver.
'Fin bon, J'avais couru comme une folle à travers les rues de la ville, empruntant les plus étroites de la basse ville qui grouillaient de monde en priant pour que les marines me perdent de vue à travers la foule. La course poursuite avait commencé à devenir trop longue à mon goût quand je m'étais aperçue que le nombre de marins à ma poursuite ne décroissait pas, non pire, il augmentait. Aux marins, s'étaient rajouté les marines. J'avais dû retenir un cri désespéré de sortir de ma bouche, alors que mes jambes accéléraient d'elles-mêmes le rythme de ma course, instinct de survie quand tu nous tiens. J'avais couru encore quelques minutes avant que ma situation ne descende encore un peu plus dans le drame, en empruntant une ruelle sombre et tranquille, j'avais espéré que ces idiots à ma poursuite ne me remarquent et continuent à courir droit devant, oui, oui, un peu comme dans les bandes dessinées que lisent les gosses. Vous vous êtes déjà demandé si cela fonctionné ? Et bien aujourd'hui, je peux vous assurer que non. Mais le pire n'est même pas encore là, la ruelle était sombre et peu empruntée car elle s'avérait être un cul de sac ! Mais ça je ne l'ai compris qu'en me retrouvant nez à nez avec le mur d'une maison, bien trop haut pour que mon mètre cinquante-cinq puisse ne serait-ce qu'atteindre la fenêtre, de toute manière fermée. Quant à eux, les agents de la marine ainsi qu'un marin, celui-là même qui m'avait trouvé je crois, n'avaient pas été dupe.
- Rendez-vous maintenant et il ne vous arrivera rien de plus !
Honnêtement, y avait-il déjà une personne qui avait cru à ça ? Si oui, il devait toujours pourrir dans son cachot. Je cherchais désespérément une issue, un moyen de sortir, n'importe quoi pitié. Mais j'eus beau me torturer dans tous les sens, je ne voyais rien, absolument rien qui aurait pu ne serait-ce que prolonger mon espérance de vie d'à peine cinq minutes.
- Dernière sommation ! Je vous ordonne de vous rendre immédiatement !
Le marine pointait désormais son pistolet sur moi tandis que son collègue sortait une paire de menottes, aaahhh je le sentais vraiment pas là ! De la sueur perlait sur mon visage, et je tentais de reculer vainement jusqu'au mur, sans jamais quitter le marine qui agitait la paire de menotte comme pour me narguer tout en avançant vers moi.
- On peut peut-être discuter, non ? Puis vous savez pour moi, la prison c'est pas vraiment possible...Une sombre histoire de claustrophobie, vous ne feriez pas ça une pauvre jeune fille comme moi ! Puis regardez-moi, me mettre dans un cachot avec des armoires à glace ? Je ne fais même pas un mètre soixante ! Ils me tueraient par étouffement rien qu'en voulant allonger leurs longues jambes ! C'est bien trop cruel !
C'est en voyant les sourires particulièrement sadiques des marines et du marin, ainsi qu'en sentant mon dos butait contre le mur m'indiquant ma fin, que j'eus vraiment envie de fondre en larme. Je ne pouvais pas finir comme ça, si ? Et ce fruit maudit qui ne m'était absolument d'aucune utilité. Je l'avais mangé sans faire exprès dans un bar il y a deux mois car il semblait appétissant, avant que le gérant me hurle dessus à propos de la quantité d'argent phénoménale que je lui avais soi-disant fait perdre. S'il y tenait tant que ça, il n'avait qu'à y faire plus attention, comme par exemple, ne pas le poser sur le comptoir du bar à côté d'une jeune fille affamée par son dernier trajet en mer, et oui ça creuse la vie de clandestin ! Quoi qu'il en soit, j'avais dû courir pour éviter la colère du gérant, aucun pouvoir ne s'était manifesté, et j'avais seulement perdu ma capacité à nager dans l'eau de mer. Karma pourri, je vous dis. Je chuchotais alors, une toute petite phrase, une prière de rien du tout, histoire de vérifier encore une fois l'existence de dieu sur les océans.
" Je t'en supplie Dieu, soit gentil, sauves moi. Envoie moi un de tes anges, fais marcher ce foutu fruit, n'importe quoi pourvu que je me tire de là et je te jure que je vous serais, à toi et lui reconnaissante à vie..."
- Arrêtez-le, il est par là ! Rendez-vous maintenant !
- Oh merde, un cul de sac, aaaahhhh des marines mais qu'est-ce qu'ils foutent là ?!
- Hein ?
Je regardais l'étrange scène devant moi, sidérée, les yeux écarquillés, un type avec une chemise jaune fluo et un chapeau jaune tirant dans le même fluo courrait. Droit vers les marines. D'autres étaient derrière lui. Droit sur moi Il fonça droit sur eux, en prit deux et les cogna l'un contre l'autre, alors qu'ils tombaient par terre. Au même moment, une étrange lumière, vive et éblouissante m'engloba, moi et les autres, j'entendis des cris et je crus y reconnaître le mien. C'était pas possible, c'était quoi encore ce bazar ?! Je ne sentis qu'un poids m'atterrir dessus, me faisant chuter à terre, et... une drôle de sensation, comme si quelque chose changeait au plus profond de moi. Quand la lumière prit fin, je ne pus que constater que le poids étant en réalité, le jeune homme poursuivi par les marines au style plus que suspect.
- C'était quoi ça ? Dis ce dernier.
- Tu veux bien te lever déjà ? C'est pas comme si tu m'écrasais.
Il sembla se rendre compte de la situation puisqu'il se releva en vitesse, il se pencha vers moi en s'excusant. Au même moment, où il se redressa, son regard s'arrêta sur moi complètement estomaqué, la bouche grande ouverte.
- Et fais gaffe, tu vas avaler des mouches ! Fermes la bouche c'est pas poli !
Pourtant, son regard dévia seulement à mes yeux, il se grattait la tête l'air un peu dérangé.
- Euh... C'était jour de foire aujourd'hui ?
- Bah, j'en sais rien moi, pourquoi tu poses la question ? Et puis d'abord on a plus important non ? Les marines peuvent se réveiller d'une minute à l'autre !
Je commençais à partir, mais l'inconnu me saisit par le bras.
- Tu étais leur esclave sexuelle ? Me dit-il horrifié.
- Mais, qu'est-ce que tu racontes bordel ?
Je lui donnais au même moment une gifle magistrale, histoire de lui remettre les neurones en place.
- Aïe ! Mais me frappes pas !
- T'avais qu'à pas dire de connerie ? Tu sous entends quoi là que mes habits sont vulgaires ? Les filles s'habillent comme elles veulent !
Je me préparais à lui donner un coup, alors qu'il se préparait à rattraper mon bras afin de parer, quand une force mystérieuse me retint.
- Mais qu'est-ce que tu m'as fait ? Hurlais-je si fort que toute la ville du m'entendre alors que je m'agitais dans tous les sens afin d'essayer de débloquer mon bras.
Et s'il ne pouvait plus jamais bouger ? Je devrais rester pour le restant de mes jours le bras en l'air, l'horreur ! Tout ça à cause de ce type louche ! J'étais fichue ! Dieu n'existait pas, voilà maintenant, j'en étais convaincue. Et puis en fixant mon bras quelque chose m'arrêta. Un voile vert, presque transparent était rattaché de ma paume à mon épaule. Et en prenant le temps de m'observer, je ne pus retenir un cri, j'étais habillée en danseuse du ventre !
- Oh putain !
- Oui...Tu n'as pas dû bien regarder quand tu t'es habillée ce matin, me répondit le brun.
- Abruti !
Alors que j'essayais une nouvelle fois de la frapper, je pus constater que cette fois-ci, mon bras bougeait.
- Mais arrête de me frapper à la fin ! Je t'ai rien fait, c'est pas de ma faute si tu as passé une mauvaise journée !
- Mais toi arrête d'empêcher mon bras de bouger ! Puis comment tu fais d'ailleurs ?! Dis-je en constatant que ma main avait été arrêté une nouvelle fois dans les airs.
- Je ne t'ai absolument rien fait !
Les deux individus suspects sont ici !
- Hein ?! Hurla-t-on en cœur.
Des marines venaient de nous repérer et appelaient leurs collègues en voyant que les autres étaient à terre. Je sentis une main agripper mon bras toujours retenu en hauteur par une force supérieure, et commençait à me tirer.
- Mais lâches moi !
- Je te sauve la vie, tu pourrais être reconnaissante pour une fois !
Il sauta dans le tas de marine en riant, ce type était fou, je fermais les yeux sous la peur alors qu'il m'entraîna dans une course folle à sa suite. Je manquais de tomber plusieurs fois en marchant sur ma longue robe. Je décidais de remettre ce léger problème à plus tard, afin de me dégager plutôt de la poigne de mon « compagnon » de fuite. Voyant que je courrais à sa suite, il me laissa faire.
- Mais on va où ?
- Au port, on va voler une barque !
- Non ! J'ai tenté de me planquer dans un bateau tout à l'heure au port, c'est pour ça qu'il me poursuivait, les autres marins doivent y être !
- K'sou, marmonna-t-il. Bah on fera vite.
- Non, je la sens pas ton idée !
- Rien ne t'oblige à rester avec moi si tu n'es pas contente !
- Je ne veux pas rester avec toi, mais tu as paralysé mon bras, idiot !
- Je n'ai rien fait à ton bras !
- Si !
- Non !
- Si !
- Non !
Je mis fin à cette querelle inutile, de toute manière vue l'apparition mystérieuse de cette tenue, il n'est peut-être pas le seul responsable de cette situation. Peut-être. On arriva enfin au port, quand il me prit à nouveau par le poignet et nous fit foncer tous les deux, droit sur un bateau de pêche qu'un homme était en train d'amarrer.
- Je ne peux pas nager !
- T'inquiète !
C'est ça, oui ! Il nous fit sauter à l'eau en me tenant bien par le bras, et nous fit grimper sur le bateau du vieil homme. Ce dernier se retourna vers nous outré. Comprenant l'idée de mon acolyte, je m'approchais du vieil homme, mis mes deux mains contre son torse en le poussant à la mer avec un « Désolée », tout en ignorant complètement ses cris de protestation pendant que le brun levait les voiles. Le bateau commençait à s'éloigner du port, quand je me retournais finalement vers le jeune homme à mes côtés, on se regarda pendant peut-être quelques secondes avant d'éclater de rire.
- Tu t'appelles comment au fait ? Me demanda t-il avec un sourire.
- Maha, et toi ? On se présente d'abord quand on est poli. Lui répliquais-je avec le même sourire.
- Ace, Portgas D. Ace, oh et Madame est à cheval sur la politesse alors qu'elle ne donne même pas son nom de famille.
- Seulement avec les mecs qui ont un style vestimentaire douteux et qui ne donnent pas leur identité dès la première rencontre.
- Douteux ? Tu veux qu'on parle de ta tenue de danseuse orientale. Oh excusez-moi pour cet affront très cher, mais on va dire que nous étions tous deux importunés par des marines.
Ne trouvant plus rien à répondre, je me préparais à lui donner une tape sur le crâne, avec un mon sourire le plus naturel. Je n'avais pas eu la possibilité de lui remettre les neurones en place tout à l'heure, j'allais me rattraper mouhaha.
- Ah non, Maha, tu vas pas encore me frapper, j'en ai marre ! Me frappes pas ! J'ai jamais vu autant de violence chez une femme à part chez Dadan !
- Noooonnnn Ace, mon bras !
- Mais ça marche à chaque fois que je dis ça ! Trop cool en fait ! Faudrait que j'essaye sur mon frère, comme ça il tiendra peut-être en place plus de deux secondes.
Je veux mourrrriiiiiiiirrrrr. Je vous en supplie, rendez-moi mon bras. Ace éclata de rire en me voyant paniquer. Pendant que moi je gigotais dans tous les sens pour tenter de trouver une solution à ce problème.
- Et une démonstration de danse orientale, une !
- Mais aides moi, à la place de rire toi !
Il y a toujours quelqu'un ? Qu'en avez-vous pensez pour un premier chapitre ? Des idées sur les causes de la transformation de Maha ? :) Si vous avez cinq secondes, n'hésitez pas à me laisser une review ;)
Janaa !
