Salut tout le monde ! Voici une nouvelle fic, elle ne sera pas longue, seulement 3 ou 4 chapitres tout au plus. J'espère que ça vous plaira. Des bisous.

Enjoy !

Ana


Quand les temps sont durs, il s'agit d'être aussi durs qu'eux.

Chapitre 1 : Soif de vengeance.

NOOOOOOOOOOOOOOOOON ! NOOOOOOOOOOOON ! NOOOOOOOOOOOOOOOOOON !

Cela faisait maintenant plus de deux heures qu'Hermione avait appris la mort de ses parents. Elle était au Terrier avec Ron et Harry depuis le début des vacances, elle aurait dû aller chez elle le premier mois mais elle avait réussi à convaincre ses parents de la laisser venir une dizaine de jours chez les Weasley.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! POURQUOIIIIIIIIIIIIIIII ? NOOOOOOOOOOOOOON !

-Ca fait plus de quatre heures qu'elle hurle sa souffrance, dit Ron à Harry d'un air inquiet.

Son ami acquiesça et se leva pour aller réconforter Hermione. Elle se trouvait dans la chambre de Ginny au deuxième étage et lorsqu'Harry ouvrit la porte, il eut l'impression qu'une épée lui traversait le cœur. Ca lui faisait tellement mal de voir sa meilleure amie dans un tel état. Sa chemise était mouillée tellement elle avait pleuré, ses yeux étaient tellement rougis qu'on arrivait à peine à les voir, son maquillage avait coulé le long de ses joues, formant deux fines lignes noires. Harry se demanda si ces traces disparaitraient un jour. Il s'approcha d'Hermione tout doucement. Elle était toujours occupée à hurler de toutes ses forces. Toutes les 10 minutes, elle faisait une pause d'environ 15 secondes pour reprendre son souffle. A force de crier son désespoir, sa voix était devenue rauque.

-'Mione, dit doucement Harry en s'approchant d'elle. Molly dit que tu devrais descendre manger quelque chose.

Elle se tut un instant et tourna lentement la tête vers Harry. Quand il croisa son regard, il eut un frisson tellement elle l'effrayait.

-Je n'ai pas faim, dit-elle.

-Il faut que tu manges Hermione ! Tu ne peux pas passer ta vie à te lamenter !

-Tu oses me dire ça ? Toi qui as aussi perdu tes parents ! Tu oses me dire de ne pas me lamenter ? Sais-tu au moins à quel point je me sens coupable, à quel point je me hais, à quel point j'aimerai être à leur place. Je retrouverai ce salaud, et je le tuerai de mes propres mains, je n'aurai pas besoin de baguette magique pour lui infliger toutes les tortures qui me viennent à l'esprit. Tu ne peux même pas t'imaginer comme j'aimerai qu'il crève !

-Mais qui Hermione ? De qui parles-tu ?

Elle baissa la tête et ne dit rien. Harry ne devait pas savoir, c'était sa vengeance à elle. Il voudrait sans doute l'accompagner mais elle devait le faire seule. Autant, c'était le combat d'Harry contre Voldemort, autant aujourd'hui c'est son combat à elle. Elle ne pardonnerait jamais à cet homme ignoble d'avoir tuer ses parents. Elle pourrait tuer la famille de ce meurtrier, mais une personne ainsi n'a pas de cœur. Elle était certaine qu'il préférerait les voir mourir plutôt que de mourir lui-même. Hermione était perdue dans ses pensées et elle n'entendit même pas Harry quitter la pièce.

Le lendemain, elle partit à 5h du matin, pour être sûre que personne ne la retienne. Elle monta dans la chambre de Ron pour leur laisser une explication à son départ. Elle regarda ses deux meilleurs amis dormir d'un sommeil innocent et posa un morceau de papier sur la table de chevet.

Chers Harry et Ron,

A l'heure où vous lirez cette lettre je serais déjà bien loin. J'ai une vengeance à régler, quand ce sera fait, nous pourrons redevenir le trio joyeux que nous formions autrefois. Je ne vous dirais pas où je vais, ni qui je cherche. Il se peut qu'il m'arrive malheur mais je n'ai désormais plus rien à perdre. Sachez que où que je sois dans le monde, vous serez toujours dans mon cœur. Votre amie et sœur, Hermione Granger.

Hermione descendit silencieusement les escaliers et traversa la cuisine pour sortir par la porte de derrière. Lorsqu'elle fut sur le point d'actionner la poignée, une voix retentit derrière elle.

-Où comptes-tu aller comme ça, jeune fille ?

-Molly ! Vous m'avez fait peur. Je vais retrouver le meurtrier de mes parents.

-Hermione, cela ne les fera pas revenir.

-Je sais bien.

-Ils ne voudraient pas que tu deviennes une meurtrière, que tu te rabaisses à cet homme qui les a tués.

-Je le sais.

-Mais que cherches-tu bon sang !

-Molly, imaginez qu'un jour quelqu'un tue un de vos enfants, que feriez-vous ?

Molly Weasley ouvrit la bouche pour répliquer mais ne sut rien dire. Elle s'avança vers Hermione, la prit dans ses bras et l'embrassa sur le front.

-Sois prudente Hermione, tu es comme ma fille, s'il t'arrivait malheur je m'en voudrais toute ma vie.

Hermione acquiesça et sortit en silence. Molly la regarda partir en pleurant silencieusement, s'en voulant déjà de l'avoir laissé partir. Mais qu'aurait pu-t-elle faire ? Hermione est une tête de mule, doublée d'une sorcière très brillante, elle n'aurait eu aucun mal à immobiliser Molly et à s'enfuir.

Elle s'avança vers le fond du jardin et transplana jusqu'à la maison de ses parents. C'était une maison assez moderne, avec beaucoup de peintures impressionnistes accrochées aux murs. Hermione parcourut toutes les pièces de sa maison en se remémorant l'échange qu'elle avait eu avec le ministre de la magie quelques heures auparavant.

*Flash back*

-Bonjour Miss Granger, asseyez-vous, je vous prie.

-Merci Mr le Ministre, mais qu'il y a-t-il de si urgent ? Et qu'est-ce qui peut me concerner ?

Le ministre avait l'air tendu et extrêmement appréhensif.

-Eh bien, je ne vais pas y aller par quatre chemins, Miss Granger, vos parents ont été attaqués par des mages noirs la nuit dernière, un Auror les a retrouvés chez vous ce matin inertes…

Hermione était sans voix. Le seul mot qu'elle put prononcer fut :

-QUI ?

Le ministre parut encore plus embarrassé, il invoquait tous les dieux pour ne pas qu'elle pose cette question.

-Eh bien, vous savez ils sont très nombreux donc c'est difficile de savoir exactement qui a…

-Dites-le ! Vous le savez, j'en suis sûre ! Ca se lit dans vos yeux ! QUI ?

Le ministre tremblait de peur face à cette jeune adolescente qui venait de subir un choc. Il murmura à peine le nom mais Hermione le comprit. Elle sortit du bureau en trombe, sans même saluer le ministre et se dirigea vers l'ascenseur en se faisant un serment « Lucius Malefoy, je vais te tuer ! »

*Fin du Flash back*

Elle se trouvait à présent dans la chambre de ses parents, les larmes coulaient le long de ses joues, c'était pire qu'une fuite d'eau, cela ne s'arrêtait pas. Elle pensa que ça ne s'arrêterait certainement jamais. Elle ouvrit le tiroir de la table de chevet de son père et y trouva une montre à gousset. Elle la prit et la mis dans sa poche en se promettant de toujours en prendre soin. Elle ouvrit ensuite l'armoire de sa mère et prit son foulard préféré pour se l'accrocher autour du cou. Cette étoffe avait l'odeur de sa mère. Une odeur rassurante et bienveillante. Elle quitta ensuite cette maison qui avait était son refuge tout au long de sa vie. Elle se dit que plus jamais elle ne reviendrait et ses larmes furent encore plus nombreuses. Elle jeta un charme pour qu'on ne puisse jamais détruire cette maison et transplana.

Elle arriva devant une grande demeure. Il pleuvait des cordes et ça l'arrangeait. Elle s'était auparavant rendue dans un village sorcier et avait arraché quelques cheveux à une jeune sorcière de sang-pur. Elle devait avoir 25 ans et était très séduisante. Hermione se dit que ce serait du gâteau de berner ce vieux riche avec une telle apparence. Elle se tenait devant une grande grille et but un peu de Polynectar. Aussitôt, son corps et son visage se transformèrent. Une jolie jeune femme blonde bien proportionnée se tenait à présent où elle était quelques secondes auparavant. Hermione actionna la cloche de la grille et elle entendit aussitôt une voix magique provenir de cette cloche en terre cuite.

-Qui est là ?

-Hum bonjour, dit Hermione, nerveuse. Je suis Ashley Humphrey et j'ai transplané devant votre manoir par erreur. Je fuyais quelqu'un ou quelque chose et j'ai atterri ici seulement maintenant, avec la peur, je n'arrive plus à me concentrer pour transplaner. Pourrais-je passer la nuit ici, s'il vous plait ? Je crois savoir que vous êtes un très bon ami de mon père, Jerry Humphrey.

Pour toute réponse, la grille s'ouvrit et Hermione en conclut donc qu'elle pouvait avancer. Une fois arrivée à la porte, elle appuya sur la sonnette et aussitôt, cette immense porte en chêne s'ouvrit devant elle. Lorsqu'elle fut ouverte, Hermione put apercevoir un Lucius Malefoy rayonnant.

-Miss Humphrey ! Enchanté de vous rencontrer, je n'ai plus vu votre père depuis très longtemps, j'espère qu'il se porte bien.

Hermione eut l'envie de lui arracher sa langue de serpent et de lui faire bouffer mais elle se retint.

-Très bien, merci. Chaque fois qu'il me parle de vous, c'est avec un grand respect.

Lucius Malefoy parut enchantée et s'exclama :

-Mais entrez, entrez, ma femme, Narcissa, et mon fils, Drago, ont très hâte de vous rencontrer.

Elle entra dans le salon et salua les Malefoy.

-Bonjour Ashley, dit Narcissa. Mais vous êtes toute trempée ! Allez donc vous débarrasser dans la salle de bain du premier, elle correspond avec la chambre que vous utiliserez cette nuit. Drago va vous montrer. Je vous ferai porter des vêtements secs.

Hermione remercia Narcissa et suivit Drago à travers les sombres couloirs du manoir. Il n'avait pas encore prononcé un mot. Lorsqu'ils furent arrivés devant la salle de bain, Hermione le remercia. Pour toute réponse, il lui attrapa les poignets et la colla contre le mur.

-Miss Humphrey, vous est si… délicieuse, dit-il à quelques centimètres du visage d'Hermione.

Elle n'osait même pas le regarder et regardait ses yeux gris d'acier avec une étrange froideur qui ne lui ressemblait pas.

-C'est très gentil, monsieur Malefoy, mais soit vous me lâcher, soit je laisse un douloureux souvenir à votre entre-jambe et vous n'aurez pas l'occasion de le raconter à vos enfants.

-Hum, dit-il en se reculant. Difficile et hargneuse, j'aime ça. Mais je n'abandonne pas.

Elle lui tourna le dos et s'engouffra dans la salle de bain, mais avant de fermer la porte, elle put l'entendre dire « Il est très facile de s'introduire au Manoir Malefoy, le plus difficile, c'est de s'en échapper. »

Le cœur d'Hermione battait à cent à l'heure mais l'image de ses parents lui souriant le jour de son entrée à Poudlard la calme et fit redoubler sa rage envers Lucius Malefoy.


Et voilà, fin du premier chapitre. Il n'y a pas encore vraiment de DM/HG dans ce chapitre, mais ça ne saurait tarder à venir. Des bisous.

Ana