Auteur : Tasou-chan (je sais pas trop pourquoi je le dis, mais bon…)
Titre : A la dérive
Rating : pour le moment K+
Disclaimer : Naruto, blabla…pas à moi etc.
Genre : UA
Résumé : Et si rien de ce que vous connaissiez n'était réel, si votre vie n'était qu'un mensonge dans lequel vous vous abandonniez, que feriez vous ?
UA, personnages OOC je crois…
Note : Si vous voyez une quelconque ressemblance avec un épisode de « Buffy contre les vampires », vous avez parfaitement raison, d'ailleurs, le titre de ma fic est celui de l'épisode 17 de la saison 6 de cette série de Joss Whendon (précisons, précisons…). Cependant, j'ai constaté cette ressemblance après en avoir eu l'idée, donc, on ne peut pas vraiment dire que je m'en suis inspirée, après, ce que mon inconscient en dira, c'est une autre histoire…
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Naruto :
L'ennemi se rapprochait, je pouvais sentir son chacra. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il fasse son apparition.
Tout avait commencé par une mission bien ordinaire qui se résumait à escorter un groupe de chalands à une vente aux enchères, mais il se révéla, que la vente en question et surtout les objets mis en vente, étaient des plus étranges, pour ne pas dire, dangereux !
En effet, parmi ces objets, se trouvaient toutes sortes d'armes, dont ,une reproduction, quasi exacte du légendaire Kusanagi(1), et des rouleaux de techniques interdites !
Ces objets avaient attiré la convoitise de bon nombre de ninja dont les fins étaient plus que malveillantes. Kakashi, Sakura, et moi, étions venus à bout de la plupart, mais il restait encore quelques « résistants » qui finiraient par tomber, comme tous les autres…
Enfin, il se décidait à se montrer. C'était un homme à l'allure banale, les cheveux noués en une queue de cheval, et l'oreille droite percée par deux petits anneaux métalliques. Il affichait un air calme, presque ennuyé, mais à ma vue, esquissa un petit rictus de satisfaction.
-Un petit blondinet, comme je les aime !dit l'homme avant de passer sa langue sur ses lèvres.
Choqué par ses propos, je ne tardai pas à effectuer un Kage Bushin No Jutsu, en me réjouissant d'avance au joli son qu'allait faire sa tête en rencontrant le sol.
L'homme, nullement impressionné, ou peut être, tout simplement trop stupide, sortit une espèce de sarbacane.
-Si tu crois pouvoir t'en sortir avec ça ! lui criais-je en essayant d'imiter le ton dédaigneux de mon ex-partenaire Sasuke Uchiwa.
Le combat se déroula sans surprise, je l'avais salement amoché, sans pour autant parvenir à lui arracher ce rictus, qui semblait faire partie inhérente de son visage.
Même évanoui, il gardait cette grimace ! Je décidais qu'il ne valait pas la peine que je le tue, et commençais à m'éloigner pour rejoindre le reste de mon équipe, quand je sentis une piqûre à mon bras gauche ! Je me retournais pour regarder mon adversaire. Il tenait sa sarbacane de sa main valide, mais ni son œil boursouflé, ni ses lèvres fendues, ne l'empêchaient de rire aux éclats.
J'aurais dû lui déboîter la mâchoire !
Le poison qu'il m'avait injecté progressait à une vitesse fulgurante, il se propageait dans mes veines, brûlant mes entrailles, mes membres étaient paralysés, je m'effondrais sur le sol, et bientôt, mon esprit s'obscurcit.
Lorsque je repris enfin connaissance, la première chose que je vis, fut du blanc. Un blanc immaculé, comme le lait, comme la neige, puis une odeur douceâtre me chatouilla les narines. En fait, c'était une vraie puanteur, un peu aigre, dont les relents me donnait des hauts le cœur !
Je me levais de ce qui devait être mon lit, et jetais un coup d'œil sur le reste de la pièce.
Un tabouret était posé à côté de mon lit près d'une petite table de chevet sur laquelle était posée un pot de fleurs, des jonquilles, seul note de couleur dans cette environnement aseptisé. A côté de celui-ce, se trouvait, un livre très épais. Je m'approchais pour en lire le titre : Guerre et paix , non, cela ne me disait rien.
A part ces quelques meubles, la pièce était incroyablement vide. Un hôpital, voilà où j'étais, mais il ne ressemblait pas à celui de Konoha !
Je me levais, pour sortir de ma chambre, m'attendant à trouver Kakashi, mais il n'y avait personne. Je continuais ma traversée, quand j 'aperçus une petite vielle au front dégarnit, assise dans un fauteuil. Lorsqu'elle me vit, elle me fit un sourire à moitié édenté, et me tendit sa maigre main, qui me faisait penser à une araignée.
J'hésitais à la prendre, et puis finalement, je la pris, ne voulant pas lui causer de peine.
-Tu es un bon garçon, me dit-elle.
Derrière elle, une voix se fit entendre : « Chiyoko-bâsan, c'est l'heure de … oh mon dieu…»
Je levais les yeux en direction de la voix. Une infirmière se tenait devant moi, avec un plateau qui ne resta pas longtemps entre ses mains. Son visage m'était totalement inconnu, à vrai dire, je ne reconnaissais rien de l'environnement qui m'entourait. L'infirmière appela un homme, qui, comme elle, semblait stupéfait de me voir. Devant leur réaction, je décidais de me présenter, peut être que cela faciliterait les choses…
-Bonjour, je suis Uzumaki Naruto, j'ai 15 ans, et je suis le futur Hokage du village caché de la feuille !
La petite vieille pouffa, les deux autres me regardaient avec des grands yeux !
-Y'a rien de drôle !! m'énervais-je devant leur attitude
L'infirmière fut la seule à répondre : « Euh… Naruto, voulez vous attendre dans votre chambre… le médecin va bientôt arrivé pour vous examiner… »
-Pas besoin, répondis-je, je me sens parfaitement bien, par contre il faut que je vois Kakashi ,et …
-Naruto, s'il vous plaît… continua-t-elle.
-Mais, puisque je vous le dis !
L'homme avança alors vers moi. Assez bien bâtit, il ne représentait cependant pas une menace.
-S'il te plait, ne rend pas les choses plus compliquées, dit-il
-Mais, c'est vous qui compliquez tout !! Puisque je vous dis que je dois…
Remarquant une fenêtre sur ma droite, je décidais de couper court à la conversation, et de m'enfuir de cet hôpital. Alors que je sautais sur le rebord de la fenêtre, deux bras puissants m'enserrèrent la taille. Je me tournais pour découvrir que c'était l'infirmier, et alors que je me débattais pour essayer de me dégager de sa prise, je remarquais, que mes forces m'avaient abandonnées, je n'arrivais plus à utiliser mon chacra, ma faiblesse était hallucinante !
Mais qu'est-ce qu'on m'avait fait nom de Dieu !!
Derrière moi, la vielle criait, ou rigolait, j'avais du mal à distinguer les bruits qui sortaient de sa gorge ! L'infirmière, elle, se dirigeait vers moi, une seringue à la main, prête à m'injecter je ne sais quelle substance. L'homme me tenais toujours fermement, pendant qu'elle introduisait l'aiguille dans ma chair. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais allongé à même le sol, les sens anesthésiés, les membres engourdis, sourdement douloureux .
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Iruka :
Je venais juste de décrocher le téléphone lorsqu'on m'appris la nouvelle. Immédiatement après avoir raccroché, je me saisis de ma veste et de mes clés de voiture, oubliant toute fatigue, mais, maintenant que j'étais dans ma voiture, les deux mains sur le volant, je me mettais à réfléchir.
Six ans, six longues années, pendant lesquels, rien n'avait bougé. Et maintenant, voilà qu'il s'était « réveillé », comme ça, d'un coup, sans prévenir ! Non, je ne dis pas que je n'en suis pas heureux, c'est juste… que pendant six ans, j'ai passé, la plupart de mes soirées avec lui, en lui parlant, toujours persuadé qu'il m'entendais, bien que les infirmières essayaient de me convaincre du contraire, j'ai prié tellement fort, pour que ce jour arrive, et voilà que j'étais exaucé ! Et si tout ça, n'était qu'une mauvaise blague, et si, le temps que j'arrive Naruto, retombe dans sa torpeur ? Je ne supporterais pas de le « perdre » encore une fois, je ne supporterais pas de lui parler sans … être sûr qu'il m'entende ?
C'est fou, mon vœu le plus cher était enfin exaucé, et moi, je restais là, apeuré devant ce que j'allais découvrir ! Pris de rage contre moi même, je fonçais vers l'hôpital, sans respecter aucunement le code la route ! Mais arrivé devant sa chambre, le doute m'envahit de nouveau.
Allait-il me reconnaître ? Et moi ? Sera-ce toujours le même garçon, celui que j'ai connu ?
J'inspirais à fond, et ouvris enfin la porte. Mon cœur se serra devant la vision si familière d'un Naruto si chétif, étendu sur son lit, la tête blonde penchée de côté, le regard autrefois si intensément bleu, et qui maintenant restait vague et terne, celui d'une personne physiquement présente, et pourtant, ailleurs…
Les mains sur mon visage, j'essayais de contenir les larmes qui menaçaient de couler, quand tout doucement, il tourna la tête vers moi, dans ses yeux, je vis une lumière fugace, il étira péniblement ses lèvres, pour me faire un sourire fatigué, et murmura : « Iruka… »
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(1) c'est l'épée d'Orochimaru
Voilà, c'est encore moi qui revient squatter les pages de ffnet…
Enfin bref, j'espère que vous avez bien aimé, et si c'est pas le cas, vous avez entièrement le droit de venir jeter des œufs sur ma porte !!
Sinon, ben, je m'excuse d'avance pour les fautes, les maladresses, et les éventuels retards…
(pardon, pardon…)
