L'univers de World of Warcraft ainsi que ses personnages ne m'appartiennent pas... dommage o/

Encore un texte bien nawak, bonne lecture !


- Ascension inutile

Après une longue et difficile ascension, un groupe d'une vingtaine de guerriers arrivait enfin au terme de leur périple. Lorsqu'ils franchirent un énième obstacle, ils se retrouvèrent enfin là où il se trouvait, assit sur son trône de glace imposant. Le Roi Liche les attendait.

-« Il était temps. »

Tirion Fordring s'avança sans peur vers le centre de ce qui pouvait être une arène, déterminé :

-« Arthas, l'heure est venue pour toi de répondre de tes crimes ! Nous avons franchis les obstacles un à un et nous réclamons justice !

Puis, avant même qu'il ne puisse exprimer sa façon de penser, la voix bourrue d'un de ses guerriers s'éleva depuis le bord de la plateforme :

-« Attendez, c'est vrai ça… ! Vous êtes en train de me dire qu'on s'est farci ses troupes increvables, qu'on a failli crever plus d'une fois et qu'on a piétiné durant des heures dans cette foutue citadelle où on se pèle les meules alors qu'on aurait pu tout simplement venir ici en volant pénards sur des drakes… ?! » s'exclamait un orc très mécontent, surprenant et déstabilisant Tirion sur le coup.

-« On n'avait pas les moyens de tous vous faire voler jusqu'ici après avoir organisé le tournoi d'argent... » tenta-t-il de se justifier d'un air profondément embarrassé.

-« Et mon c*l, c'est du Tauren ?! » renchérit le râleur qui semblait s'être accordé l'attention de tous ces camarades. « On aurait pu crever par votre faute ! Moi j'en ai ma claque de ces bourges qui claquent leur fric pour des conneries de tournois et qui sont incapables de sortir leurs p.o. pour des causes plus utiles. J'me tire ! Bonjour chez vous ! »

Et le guerrier parti en râlant. Puis un second. Et un troisième. Et même un quatrième. Le cinquième, un tauren, sembla hésiter l'espace d'un instant, se frottant pensivement le derrière mais, après réflexion, il choisit d'imiter ses camarades et, bien vite, les autres champions en firent de même, plantant là le pauvre Tirion… et ce cher Arthas qui l'observait d'un air désormais très moqueur, accoudé à son trône. Un grand sourire supérieur étirait ses lèvres pâles et le guerrier abandonné senti la sueur froide s'écouler sur sa peau.

-« Et donc… vous disiez Fordring… ? »